« Dans une Argentine en crise, la descente aux enfers des précaires » c’est le titre de cet article de l’AFP qui revient sur la crise qui sévit actuellement en Argentine ou l’inflation est de plus de 50%.

« Daniel Roger, son épouse Andrea Gomez et leurs deux enfants ont basculé cette année dans la pauvreté, asphyxiés comme beaucoup d’Argentins par la crise économique. Loyer devenu trop cher, ils ont déménagé dans une pension miteuse ».
« Avant, on louait un appartement, mais on n’arrivait plus à le payer. Maintenant on vit dans un hôtel, dans une pièce trop petite pour quatre. On paie cher et en plus, ils vont augmenter », confie, très angoissée, Andrea Gomez, 26 ans. La famille redoute de devoir faire à nouveau ses valises et de se retrouver à la rue.

Lui était électricien, mais il a perdu son travail et depuis il enchaîne les petits boulots.

Ou encore l’histoire d’Ariel Fernandez, menuisier et de sa compagne Natalia Morales, institutrice,

La disparition de la classe moyenne

« l’appauvrissement de la classe moyenne » voilà ce qui alarme à Buenos Aires, avec une inflation de 57% c’est la soupe populaire qui maintient les ventres pleins.

Cette disparition des classes moyennes n’est pas propre à l’Argentine, elle est mondiale.

Alors qu’une classe moyenne émerge dans les pays d’Asie, la classe moyenne dans le reste du monde se débat dans des situations économiques de plus en plus difficiles.

En France il n’y a pas d’inflation parce qu’il y a l’euro !

N’imaginez pas qu’en écrivant cela je trouve une vertu quelconque à cette monnaie unique qui nous aura fait tant de mal.

L’Euro est comme un carcan, ce carcan empêche tout ajustement monétaire.

Il agit comme un barrage contre l’inflation. Mais un barrage qui ne laisserait même pas passer un petit filet d’eau. Du coup la pression monte.

Le problème c’est qu’en cas de rupture du barrage, les ajustements impossibles pendant 20 ans se feront sur un temps court, très court, trop court même et le choc peut-être tout à fait similaire à ce qu’il se passe en Argentine.

Avec 50% d’inflation en un an, ce n’est pas la fin du monde, mais c’est la « faim du mois » !

Méditez l’exemple argentin et préparez-vous.

Charles SANNAT

Source Boursorama.com ici

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