La quatrième banque italienne, qui va être recapitalisée à hauteur de 8,1 milliards, dont 5,4 milliards par l’État – et il faut comprendre qui vient en réalité d’être sauvée de la faillite –, va supprimer deux fois plus d’emplois que prévu, soit 5 500 en cinq ans, et fermer 30 % de ses agences, tout en accélérant sa mue digitale.

« La sévérité de la restructuration à venir chez Monte Paschi était au cœur des discussions avec la Commission européenne ces dernières semaines. En contrepartie d’une aide publique de 5,4 milliards d’euros pour se recapitaliser, la quatrième banque italienne, la plus vieille banque commerciale au monde encore en activité, a dû accepter un régime drastique. Dévoilé ce mercredi matin, le plan à cinq ans comprend une diminution de 22 % des effectifs, soit 5 500 postes de moins d’ici à la fin 2021. C’est le double des suppressions d’emplois annoncées en octobre dernier. »

Là encore, on y va par itération. Il y a quelques mois, il n’y avait évidemment pas besoin de sauver cette banque.

Maintenant, il faut une « recapitalisation ». Le problème c’est que les 8 milliards n’y suffiront pas du tout.

Il en faudra, au bas mot, le triple.

La Monte Paschi ne pourrait s’en sortir que si la croissance économique était véritablement de retour.

Le problème c’est que l’Europe est à l’abri d’une croissance de 5 ou 6 % par an, des taux que l’on n’a pas vus depuis des décennies.

La Monte Paschi est en réalité morte comme beaucoup de banques italiennes.

Le problème majeur reste que le système bancaire est profondément interconnecté.

Si les banques italiennes sautent, alors toutes les banques européennes ou presque sauteront !

Source La Tribune ici

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