Le “trilemme” de la politique monétaire, c’est un nouveau sujet dont vous allez entendre de plus en plus parler, avant d’ailleurs que cela ne se transforme en quadrilemme quand nous aurons 4 problèmes simultanés à gérer, puis en quiquemme quand nous atteindrons les 5 !
En effet pour le moment les banques centrales doivent affronter le problème de l’inflation, de l’emploi, et les banques centrales doivent désormais tenir compte de la stabilité du système financier.
Sauf qu’après il faudra gérer également les conséquences de la hausse des taux sur la valorisation de tous les actifs et donc des pertes dans tous les bilans du monde entier, puis le “petit” sujet du refinancement des dettes publiques (monstrueuses) à des taux de 5 % si les banques centrales poursuivent sur leur lancée la hausse des taux. Se posera alors le quinquemme… inflation, emploi, faillite de banque, croissance, et… insolvabilité généralisée des Etats.
On va bien rigoler dans les mois qui viennent.
Enfin rigoler, c’est une façon de parler, pas la réalité, mais vous aviez compris.
En attendant débancarisez. Sans panique, sans faire n’importe quoi, mais pensez à bien répartir vos réserves financières.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Investing.com ici
Bonjour. Rigoler!!! c’est bon pour le système immunitaire!! Il ne sera plus question de tomber malade!!! Le survivaliste a du boulot!!!
Vous avez raison Charles, sauf que l’emploi n’est pas un pb… nos patrons du CAC 40 veulent plus que jamais des migrants et du chômage de masse pour maintenir la stagnation des salaires dans une inflation galopante.
J’adore vos inventions linguistiques 🙂
Les banquiers ont le probleme commun à l’espece humaine: prevoir l’avenir à partir des enseignements du passé….
@michel PAPON sur 5 avril 2023 à 9 h 25 min
D’un autre côté, prévoir l’avenir ne peut se faire que par rapport au passé…
Tant qu’on est pas au triskaidécalemme (13 problèmes) on ne risque pas grand chose non ?
MDR
Il y a également le refinancement des obligations de société. La aussi, ca va faire mal.
Quand on a face à soit une décision en nombre supérieure à celle du choix entre la peste et le choléra, il n’y a plus lieu de l’estampiller de machin en “emme”, mais de truc en “ent” ou en “ique” !
Genre on va se prendre un mur en B.R.i.C.S. et ça va être un effondrement.
Crédit Suisse & UBS.
Le gouvernement Suisse a accepté d’absorber jusqu’à 9 milliards de francs suisses de pertes potentielles d’UBS.
Au total, le soutien de l’État et de la banque centrale à l’entité fusionnée s’élève à 260 milliards de francs suisses, soit un tiers de la production économique annuelle de la Suisse.
Nous allons bien voir si l’une des to big to fail survivra.
5 à la fois c’est le Pentagone.