On ne peut pas dire que les relations entre Trump, le souverainiste, et Merkel, la reine du mondialisme bombardée “chef du monde libre” (c’est ce que l’on vous disait il y a quelques semaines juste après l’élection du nouveau président américain), soient véritablement bonnes… Et c’est le moins que l’on puisse dire.

Le terme “exécrable” me semble nettement plus approprié !

Donald Trump a reçu la chancelière Angela Merkel à la Maison Blanche vendredi et le président américain s’est livré à une diatribe contre l’Allemagne samedi, affirmant que Berlin devait payer plus pour profiter du parapluie protecteur de l’OTAN et de Washington.

L’Allemagne « doit d’énormes sommes d’argent » à l’OTAN et aux États-Unis qui lui « fournissent une défense très puissante et très coûteuse », a tweeté le président moins de 24 heures après sa première rencontre en personne avec la Chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche.

“Pourtant Mme Merkel avait assuré le président américain que l’Allemagne allait monter à 2 % de son PIB la part de dépenses militaires lors de leur première rencontre en personne vendredi.

«Nous nous engageons aujourd’hui à cet objectif de 2 % (du produit intérieur brut, NDLR) jusqu’en 2024», contre 1,2 % actuellement, a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse commune, qui a souligné un peu plus les divergences entre les deux dirigeants.”

“Le reproche de M. Trump n’est pas nouveau, il en avait fait un slogan de campagne soulignant que les États-Unis, qui dépensent un peu plus de 3 % de leur PIB dans la défense, portait une trop grande part du fardeau financier que représente l’Alliance atlantique.

La rhétorique de campagne de M. Trump a néanmoins fait de l’effet et ramené le sujet du financement sur le devant de la scène parmi les membres de l’Alliance, qui ont procédé pendant des années à des coupes dans les budgets militaires.”

… Voilà qui nous promet de longues passes d’armes.

Pourtant, que l’on soit pro ou anti-Trump, on voit déjà les résultats de l’inflexion de discours.

Que ce soit au dernier G20, où la globalisation n’était plus considérée comme l’alpha et l’oméga de tout bonheur humain, ou avec le sujet de l’OTAN, progressivement Trump et donc les États-Unis imposent une nouvelle manière de voir et de faire.

Cela finira par avoir un impact majeur sur nos façons de faire et de penser européennes.

Charles SANNAT

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