C’est un nouveau coup dur et une petite « vengeance » bien méritée de la part de l’administration qui vient de refuser la demande de chômage partiel d’Amazon…

« Le ministère du Travail a confirmé lundi avoir refusé une demande de chômage partiel d’Amazon pour six de ses sites en France. La demande a été refusée car la fermeture des sites concernés est la conséquence d’une décision de justice et non d’une baisse d’activité, précise-t-il.

Amazon avait fait cette demande de chômage partiel la semaine dernière, quelques jours après la décision de la cour d’appel de Versailles le contraignant à restreindre ses activités en France raison de l’épidémie due au coronavirus.

Les syndicats CGT, CFDT et SUD d’Amazon France ont qualifié de « proprement indécente » la demande de chômage partiel d’Amazon et soulignent que « ce dispositif a été mis en place pour venir en aide aux salariés des entreprises dont l’activité est rendue impossible dans la période, comme la restauration ou les commerces non-essentiels ».

« Plus encore, Amazon a fait le choix de fermer temporairement ses entrepôts depuis le 16 avril dernier, tout en poursuivant son activité depuis ceux européens, pour mieux se soustraire à deux décisions de justice successives », s’indignent-ils ».

Et il est vrai qu’Amazon souhaite faire payer son choix de cesser ses activités pour « punir » la France en livrant de l’étranger, alors que l’entreprise aurait pu négocier avec le gouvernement des mesures de protection de ses salariés et donc justifier en partie le fait de poursuivre son activité sur le sol national.

Amazon a choisi la confrontation avec l’administration ce qui n’est pas forcément une bonne idée.

Pour aller plus loin, les expéditions Amazon venant d’autres pays devraient restées bloquer en douane. Il est vrai que pour être capable de le faire, il faudrait avoir des douaniers, penser nos frontières et notre puissance, mais nous allons peut-être y arriver grâce à cette crise du coronavirus.

Charles SANNAT

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Source AGEFI ici

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