Je vous invite à prendre connaissance de cet article de 20 Minutes qui revient sur les déboires d’un cadre sup d’Alstom, victime des chausse-trappes liées à sa fonction. Au bout du compte, mieux vaut savoir rester indépendant dans sa manière de faire les choses, car lorsque vient le gros temps, les “jugements”, les “problèmes” et les soucis sont toujours, toujours individuels.

« Pantin dans les mains de la justice américaine » et « victime de la stratégie » du PDG Patrick Kron. Un ex-dirigeant Alstom livre son témoignage sur les dessous du rachat du groupe français par General Electric dans un livre à paraître ce mercredi. En quelques mois, Frédéric Pierucci est passé brutalement de président de la filiale chaudières d’Alstom, qui dînait avec son PDG dans l’un des restaurants les plus prestigieux de Singapour, aux conditions drastiques de la vie carcérale américaine.

Une année avant l’annonce du rachat de la branche énergie d’Alstom par l’américain General Electric (GE) pour 13 milliards de dollars, le dirigeant est arrêté sans ménagement en 2013 à son arrivée à l’aéroport de New York à pour une affaire de corruption en Indonésie au début des années 2000.

Dans son livre Le piège américain, écrit avec le journaliste Matthieu Aron, aux éditions JC Lattès, Frédéric Pierucci assure que « les poursuites américaines sont bien à l’origine de la décomposition d’Alstom ». Convaincu qu’il n’a rien à se reprocher, d’autant qu’il avait été blanchi par une enquête interne d’Alstom, le dirigeant croit à une rapide libération. Il révèle que la justice américaine visait le PDG du groupe. « Ce que nous voulons, c’est poursuivre la direction générale d’Alstom et notamment Matthieu Kron », lui affirme le procureur fédéral du Connecticut David Novick peu après son arrestation…

Et autour d’Alstom, petit à petit, la justice va tenter de passer…

C’était un fleuron français, qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

Encore une fois, brillant résultat d’une politique menée par des mamamouchis dits “professionnels” de la politique.

Charles SANNAT

Pour lire cet article en entier, il faut aller sur le site de 20 Minutes ici.

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