Si les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite réussissent une alliance, ils seraient sans doute en mesure d’influer directement sur les prix du pétrole.

Le grand marchandage a donc commencé entre Washington et Ryad.

Dans la balance, évidemment, la sécurité du royaume des Saoud face à l’Iran considéré comme le principale danger.

Nous allons donc finir par reparler d’une guerre contre l’Iran, à un moment où l’Iran est faible, soumis à une épidémie terrible et sous sanctions.

La tentation pourrait être réelle.

Croisons les doigts pour que ce ne soit qu’une nouvelle montée des tensions mais rien de plus.

Charles SANNAT

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Washington compterait créer une alliance pétrolière avec Riyad

L’administration Trump pourrait décider de former une alliance pétrolière avec l’Arabie saoudite pour influer sur le prix mondial du pétrole, affirme le Wall Street Journal.

Les fonctionnaires du département américain à l’Énergie persuadent l’administration de Donald Trump de créer une alliance pétrolière avec l’Arabie saoudite, a annoncé le Wall Street Journal.

Cela permettrait de stabiliser les marchés mondiaux du brut, empêchant des incidents comme celui qui a entraîné une chute des prix de 60% depuis janvier.

L’apparition de nouvelle alliance peut aussi pousser le royaume saoudien à se retirer de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et affaiblir le partenariat entre l’Arabie saoudite et la Russie, selon le journal.

Plusieurs scénarios possibles

D’après le Wall Street Journal, plusieurs variantes de l’alliance pétrolière américano-saoudienne sont possibles. Un scénario prévoit d’utiliser les réserves nationales de pétrole.

Pour le moment, ni les dirigeants du département de l’Énergie ni la Maison-Blanche n’ont approuvé ce projet, note le journal.

Échec des négociations OPEP+
Le 6 mars, les pays membres de l’OPEP et plusieurs producteurs hors OPEP n’ont pas réussi à s’entendre sur les nouvelles modalités de réduction de la production pétrolière ni à prolonger l’accord existant.

L’Arabie saoudite insistait sur la nécessité de réduire la production de 1,5 milliard de barils par jour, alors que la Russie proposait de maintenir l’accord actuel. Ainsi, à partir du 1er avril, les participants à ces négociations OPEP+ n’auront plus aucune restriction à respecter. Riyad a annoncé son intention d’augmenter la production et de baisser les prix. Cela a fait s’effondrer les prix mondiaux du pétrole.

Source Agence de Presse Russe Sputnik.com ici

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