« Luis de Guindos, vice-président de la BCE (ici en 2020, à Berlin), met en garde sur un risque «élevé» de déstabilisation du système à mesure que l’économie revient progressivement à la normale.
Et si la sortie de crise présentait plus de risques que la récession historique engendrée par la pandémie elle-même? C’est le scénario sur lequel alerte la Banque centrale européenne (BCE). Dans un rapport sur la stabilité financière publié mercredi, elle met en garde sur un risque «élevé» de déstabilisation du système à mesure que l’économie revient progressivement à la normale. Cela se traduirait dans les faits par une multiplication prévisible de faillites d’entreprises, en grande partie évitées au plus fort de la crise, grâce au soutien des États ».
A la BCE ils enfoncent une évidente porte ouverte.
A partir du moment où les Etats ont soutenu les économies en mode « pas de limite » et « quoi qu’il en coûte », il n’y avait aucune raison que les entreprises fassent faillite puisqu’elles étaient renflouées.
Le problème va évidemment se poser quand nous allons rouvrir l’ensemble de l’économie, ce que nous sommes en train de faire, et que nous allons retirer les perfusions d’argent public.
C’est là que nous aurons des faillites nombreuses d’entreprises pour celles qui sont le plus fragiles.
Le quoi qu’il en coûte ne peut pas être éternel, enfin pas encore, car il déclencherait un effondrement monétaire à travers une hyper-inflation.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr
L inflation touche déjà le marche de l automobile d occasion , je suis garagiste et vais vous donner un exemple
j achète une voiture 26.000 pour la revendre 30.000 elle reste dans mon garage des mois et fini par la revendre difficilement 28.000 une foie vendu je recherche la meme car j aime avoir ce modele en stock et la impossible de trouver en dessous de 32.000 , une autre exemple je veins de racheter une voiture que j avais vendue l anne passe je l avais payer 34.000 je viens s de la racheter 37.000 faire du commerce ainsi est absurde cela fait 27 ans que je suis dans le métier et jamais je n avais vue cela , ça se vend mal mais c est plus cher c est contre la logic meme de l économie , cela FINIRA MAL
Non, serieusement ?
comme dit a DAVOS il ne restera plus que des multinationales et des milliardaires a un bout et le reste des peuples appauvri a l’autre bout , toute la zone intermédiaire du petit capital ayant ete detruite VOLONTAIREMENT A COUP DE CON-RECON-RERECON-FINEMENTS GENERAUX QUI N AVAIENT PAS LIEU D ETRE ….CRIMINEL….
Vous avez pleinement raison Charles.
Certains se sont considérablement enrichis lors de cette crise sanitaire , d ‘ autres , beaucoup , se sont enrichis bien avant grâce à la « mondialisation » . Cet amoncellement de richesses insensée , c ‘ est nous , les sans dents , qui la produisons et qui l ‘ achetons , c ‘ est comme ça que les « riches » se taillent la part du lion !! Comme dirait Joe l ‘ endormi « maintenant qu ‘ ils assument leur part » ……..
Bonjour Charles et merci pour vos articles for intéressants.
Ma seule question est :
Qui convoite quoi ?
Une crise n’est jamais fortuite et c’est l’occasion que les fortunes changent de mains.
Donc: QUI VEUT QUOI ?
Et dans quelques semaines. mois, années, la réponse semblera évidente !
Bisous, merci, bisous