Comme vous le savez sans doute, les aéroports français sont massivement privatisés à commencer par celui de Toulouse racheté par les Chinois.

Cet article de La Tribune nous livre une information passionnante qui illustre une fois de plus ce processus « itératif » sur lequel je vais lourdement insister. En gros, c’est la stratégie des petits pas… ou analogie encore plus adaptée ici, celle du « voleur chinois ».

« Quelques mois seulement après l’avoir renouvelé à son poste en mars dernier les actionnaires de l’aéroport, un consortium chinois qui détient 49,9 % du capital, les collectivités locales (40 %) et l’État (10,01 %), ont mandaté un cabinet de chasseurs de têtes pour le remplacer. La présidente du conseil de surveillance, Anne-Marie Idrac, est chargée de coordonner le processus. Le passage de témoin devrait intervenir au premier semestre 2018.

Si Jean-Michel Vernhes avait été renouvelé pour 5 ans en mars, il ne pouvait néanmoins aller au-delà de trois ans en raison de la limite d’âge de 70 ans inscrite dans les statuts. Soit jusqu’à 2020. Les raisons de ce départ anticipé restent encore floues. »

De plus, il ne faut pas oublier que l’ensemble du directoire avait été renouvelé en mars… c’est donc toute la gouvernance qui a été changée.

Maintenant, les Chinois vont pouvoir mettre tout le monde au boulot et faire vraiment ce qu’ils veulent. L’idée c’est évidemment de supprimer tous les contre-pouvoirs.

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

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