Cela ne fera sans doute pas les gros titres de la presse française car en France, nous sommes gentils, et quand nous faisons la guerre, nous ne menons que des bonnes guerres.
Et puis comme c’est nous « qu’on n’est les gentils », quand on arme des gens, c’est toujours les bons, pas les brutes et les truands, et si jamais c’était le cas, il ne faudrait pas le dire trop fort, et puis c’est juste qu’on se serait trompé, on « aurait pas fait exprès » !
Mais ce n’est pas tout, parfois, il y a une entreprise bien de chez nous qui a des contacts un peu (trop) étroits avec les vilains tout plein qui tuent des gens par centaines dans nos rues.
Autant dire que cela fait désordre…
Mais que voulez-vous, « l’argent a ses raisons que que la raison ne connaît point ».
Trois cadres de Lafarge ont été placés en garde à vue mercredi dans l’enquête sur les activités en Syrie du cimentier, soupçonné d’avoir indirectement financé des groupes jihadistes, dont l’État islamique (EI)
« Ils sont entendus par le Service national de douane judiciaire (SNDJ), chargé de l’enquête, ont précisé ces sources, confirmant une information de France Inter.
Il s’agit des premières gardes à vue dans cette enquête. À l’issue de ces auditions, ces gardes à vue peuvent être levées sans poursuites, ou aboutir à une présentation devant les trois juges d’instruction chargés de ce dossier.
Les investigations s’attachent à déterminer si le géant du ciment a transmis de l’argent à des organisations jihadistes, notamment l’EI, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, malgré le conflit, l’usine de Jalabiya (nord du pays).
Parmi les gardés à vue se trouvent Bruno Pescheux, directeur de la cimenterie de 2008 à 2014, et Frédéric Jolibois, qui a repris la direction du site à partir de l’été 2014, selon des sources proches du dossier.
Lafarge est aussi soupçonné d’avoir acheté du pétrole à différentes organisations jihadistes, là encore pour que ces dernières lui permettent de poursuivre son activité.
Les enquêteurs cherchent à savoir si des responsables du groupe en France ont pu avoir connaissance de tels accords.
Dans un rapport, dont l’AFP a eu connaissance, le SNDJ avait estimé que la direction française du groupe, qui a fusionné en 2015 avec le suisse Holcim, « a validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables ».
Les 14 et 15 novembre, une vaste perquisition a été menée au siège du cimentier à Paris. »
Salariés. VOUS êtes responsables !
N’oubliez pas mes amis, mieux vaut perdre son travail que de perdre son âme et sa liberté.
N’oubliez pas qu’au bout du compte, VOUS serez les seuls responsables de vos actes quand les choses tourneront au vinaigre.
N’oubliez pas que VOUS serez seul en garde vue. Seul en prison. Seul face aux problèmes.
Personne ne vous dira qu’il vous a donné des ordres illégaux, et personne ne vous l’écrira non plus… Cela se passe tous les jours de cette façon dans les entreprises. Ici comme ailleurs.
Charles SANNAT
