A Toulouse, un marché immobilier atone.
Les prix de la pierre se maintiennent dans la Ville rose, mais la prudence prédomine. Dans l’attente de la reprise économique, acheteurs et vendeurs passent leur tour.
En effet, “le marché immobilier toulousain a vu son volume d’activité dévisser de 15 à 30 % depuis le début de l’année”.
Entre ceux qui ne veulent plus vendre et ceux qui ne veulent plus acheter, l’offre s’est considérablement réduite ce qui empêche pour le moment un effondrement des prix.
Cette situation est très logique et va durer tant que dureront les difficultés du secteur aérien qui est intimement lié à l’écosystème économique toulousain.
Si la vente d’avions reprend, et le gros contrat de Boeing est peut-être la première pousse verte annonçant cette reprise tant attendue, alors le marché immobilier toulousain s’en sortira et repartira progressivement.
Si c’est toute l’industrie aéronautique qui est redimensionnée définitivement à la baisse, alors, ce sera l’effondrement du marché à Toulouse.
Charles SANNAT
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Source Le Nouvel Obs ici
Tombera, tombera pas ?
Mais ils s’en foutent, puisque l’inflation rattrapera ça en un rien de temps non ?
Ou bien j’ai pas tout bien compris ?
Cette ville est minée par plusieurs problèmes :
– pas touchée lors de WW II donc les mêmes familles détiennent un max
– arrivées successives de “tend la main” venus se dorer la pillule au soleil aux frais du contribuable
– citadins qui ont détruit les villages alentours
– investissements débiles répétés
– infrastructures qui n’ont pas suivi
– dépendance du secteur aéro
– aucun espoir de développement : dernière ville à avoir été raccordée à Paris par autoroute, toujours pas de vrai TGV, …
L’immobilier n’est que péripétie sans intérêt.
Il aurait été souhaitable de développer davantage cet article en expliquant ce qui rend le marché immobilier Toulousain si atone et notamment sa relation avec l’impact dû avec un éventuel gros contrat de Boeing.
Les USA jouissent d’un sacré trafic interne qui devrait reprendre, le plus probablement, bien avant le trafic mondial.
D’ici là les compagnies concurrentes se fondront en un oligopole, assurément pro-Boeing car oeuvrant tel un donateur “charitable”.
Dans cette pente nulle place pour les autres avionneurs; p’ete pour les équipmentiers…à la marge.
Toulouse serait une bourgade plaisante si CH.Delmas n’avait pas refusé que Bordeaux devienne la Cité de l’Air avec les inconvénients que l’on sait .