Tout cela n’est que du vent et autres arguties. En effet, il n’y a pas de raison que la Chine soit considérée comme une économie de marché dans la mesure où sa politique économique est très liée aux décisions prises par l’État… Sauf que chez nous, c’est devenu exactement la même chose et que toutes les économies du monde entier deviennent progressivement totalement administrées pas tant par les États (quoique dans un cas comme celui de la France) mais par les banques centrales.
En empêchant le marché de fixer librement le prix père de tous les autres prix, à savoir les taux d’intérêt, les banques centrales font des pays où elles interviennent des pays à l’économie administrée.
Alors au bout du compte, il ne reste comme excuse que la mauvaise foi et la nécessité d’endiguer la montée en puissance de la Chine.
Comme par hasard, tous les psychopathes du libre-échange ont subitement envie de changer les règles. Surprenant n’est-ce pas ?
Tous les idiots utiles qui beuglent actuellement leur amour d’un monde ouvert et sans entraves ne se rendent pas compte qu’ils vivent leur chant du cygne. Le monde va vers une fermeture, vers moins d’échange et moins de liberté…
Charles SANNAT

Le conflit entre Pékin et Washington concernant la reconnaissance du statut de marché à l’économie chinoise se déroule désormais au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Jeudi 14 juillet, lors d’une réunion au siège de l’Organisation mondiale du commerce à Genève, le représentant des États-Unis à l’OMC, Chris Wilson, a indiqué à la Chine qu’elle n’avait pas pris des mesures suffisantes pour qu’on lui accorde le statut d’économie de marché, rapportent les agences internationales.

L'OMC
« Les réformes du marché chinois n’ont pas répondu aux attentes exprimées par de nombreux membres lorsque la Chine a rejoint l’OMC (…). Cela est particulièrement évident dans les industries de l’acier et de l’aluminium où les interventions généralisées de la Chine ont conduit à une surcapacité significative de l’offre mondiale qui menace la viabilité de sociétés concurrentielles dans ces industries à travers le monde », a déclaré M.Wilson.

Et de rappeler que lors de son admission au sein de l’OMC, il y a quinze ans, soit en 2001, la Chine avait été informée par les autres pays membres qu’ils ne prendraient pas en compte les prix de ses produits d’exportation maintenus volontairement bas grâce à des subventions publiques.

Les États-Unis, l’Union européenne et les autres membres de l’OMC estiment que s’ils acceptent les prix d’exportation chinois à leur valeur faciale, il leur sera ensuite difficile d’imposer des droits anti-dumping sur les produits chinois à bas coût.

Selon les analystes, les États-Unis et l’Occident en général s’appliquent à empêcher la Chine d’accéder au statut d’économie de marché afin d’affaiblir son influence économique grandissante.

En effet, la Chine prend de plus en plus de poids dans le monde, et tant les Américains que les Européens font tout pour empêcher une pénétration déloyale de leurs marchés par des produits chinois à bas coût. La sidérurgie européenne s’inquiète notamment de l’octroi du statut d’économie de marché à la Chine qui constituerait une menace pour les 330 000 emplois de ce secteur en Europe.

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