Les prix mondiaux du pétrole se sont envolés depuis le début de la semaine suite à la décision des États membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés. L’OPEP+ maintient en effet une hausse plutôt modeste de la production, en dépit d’une très forte demande mondiale en pétrole.

Souvenez-vous des prix négatifs du pétrole il y a plus d’un an au plus fort du confinement mondial.

C’était du jamais vu.

Le pétrole, il fallait payer pour le vendre et trouver un acheteur, car plus personne n’avait de capacité de stockage.

Il faut donc pour les pays exportateurs rattraper ce retard financier.

Ils n’ont donc pas de raison de brader l’or noir dans ces moments de reprises économiques.

Mieux, n’oubliez pas non plus 2006/2007.

La croissance mondiale était forte juste avant que ne débute la crise des subprimes et à cette époque-là le baril était monté à 150 $ ce qui a également étouffé la croissance économique.

Les membres de l’OPEP+ veulent donc profiter de la situation actuelle pour se refaire et pour faire le plein d’argent.

Il n’y a donc aucune raison de croire que les prix vont baisser dans les prochaines semaines.

Si l’hiver est rude, alors les prix monteront en flèche car il faudra bien chauffer l’hémisphère nord.

Charles SANNAT

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