Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Il y a quelques jours il était de bon ton de critiquer Trump, le méchant Trump dont la vilaine politique des terriblement horribles droits de douane appauvrissait sa gentille population, non, en fait pas gentille puisque ce sont ses méchants électeurs qui ne voulaient pas perdre. Du coup il a fait machine arrière à cause de l’inflation alimentaire.
Je faisais remarquer dans cette vidéo sur écorama, qu’il fallait considérablement nuancer cette analyse des effets des droits de douane, car je constatais une vraie hausse des prix ces dernières semaines dans les rayons de mon supermarché et que nous n’avions ni Trump, ni droit de douane et qu’il se passait autre chose sur le marché alimentaire mondial et que nous étions sans doute à l’aube d’un nouveau pic inflationniste.
Je suis un modeste économiste de grenier normand et donc d’en bas. Je suis en prise avec le réel et donc j’observe ce que mes yeux voient, ce que mes oreilles entendent. On dit pompeusement une « étude observationnelle ». Voilà. C’est même remonté jusqu’à BFM qui se garde bien de reparler des droits de douane de Trump et de son « rétropédalage » sur les prix alimentaires !
Alimentation: les prix des produits ne cessent d’augmenter pic.twitter.com/MXF979OoUv
— BFM (@BFMTV) November 26, 2025
Comme je le disais, Trump n’est pas le président de la France mais bien des Etats-Unis. Mais, il est pragmatique et baisse la fiscalité sur les produits alimentaires via les droits de douane pour alléger le quotidien des Américains.
Chez nous, que peut-on faire ?
Supprimer la TVA sur les produits de base serait déjà un bon début.
Baisser le prix de l’énergie pour baisser les charges de toutes nos usines agro-alimentaires serait un bonne suite.
Diminuer les normes qui font exploser les coûts serait enfin une bonne… fin.
Nous sommes dans un marché mondial. Le monde entier désormais consomme. La France est donc en compétition dans les chaînes d’approvisionnement mondiales avec tous les autres pays du monde.
Pour le moment il n’y a pas de pénuries mais elles reviennent et se profilent.
C’est pour cette raison que notre agriculture est stratégique. Notre autonomie alimentaire ne doit pas être bradée par l’Union Européenne qui détruit l’agriculture européenne au nom de sa trajectoire « net zéro 2050 » en signant des accords de libre échange comme le Mercosur.
C’est le moment de racheter des raviolis !
Afuera !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Oh c’est bien pire que cela …
Ils ont compris qu’une population était obligé de manger et avait besoin d’énergie pour vivre. Aller au travail, se chauffer, cuisiner, écrire un mail et charger le smartphone …
Vous pouvez rogner sur le médical et devenir un « sans dents » (pas mal pour un mec soi disant de gauche), comme aux USA où les gens préfèrent mourir que d’aller se faire soigner et endetter les enfants toute leur vie …
Vous pouvez rogner sur les vacances, les loisirs, etc … Sur absolument tout excepté la nourriture et l’énergie !!!
Vous savez donc ce qui va augmenter et ils n’hésiteront pas une seule seconde. Il n’y a pas de morale, c’est juste de la rentabilité pour les actionnaires …
Et vu que ce sont les mêmes qui ont placé nos hommes politiques, attendez-vous à une limitation des libertés, de la propriété privée (pour les gueux seulement), les successions de plus en plus taxé, etc etc etc ….
C’est déjà bien parti non ?
Le turbo capitalisme s’auto dévore et c’est une catastrophe de ne pas avoir pu le comprendre collectivement. Nous allons perdre tout ce qui était bon dans le capitalisme : La liberté, la propriété, etc etc etc …
Le réchauffement climatique (les plants brûlent en été, même arrosés, la sécheresse diminue les récoltes, les inondations, des maladies nouvelles se développent) + la pression de 8 milliards de terriens sur les ressources agricoles (sans compter les guerres, l’avancée des déserts, la baisse de la ressource halieutique..)
Tout pousse durablement les prix vers le haut, mais le pire sera sans doute en Afrique avec 2 milliards d’habitants et presque plus d’agriculteurs (tout le monde en ville)