Voyez cette histoire terrible mais très révélatrice de l’époque de mensonge que nous vivons.
Dans ce reportage ce jeune homme fort sympathique est présenté comme un « dys » qui s’est « battu toute sa vie contre ses dys ».
Comprenez-moi bien. Je n’ai rien contre ce jeune garçon ou contre sa maman qui veut qu’il puisse avoir son Bac, lui, qui s’en retrouve privé car accusé de triche.
Ce que ne dit pas ce reportage, c’est comment ce gamin en est arrivé là.
Les jeunes qui souffrent d’un trouble et il y en a une palanquée désormais allant du spectre large autistique, aux « dys » sous toutes leurs formes en passant par toutes les « hyperactivités » possibles et imaginables se retrouvent avec des PAI je crois, des plans d’action ou d’aide individualisé. Enfin peu importe vous avez compris l’idée.
Ce jeune homme avait donc la possibilité de faire tous ses devoirs sur ordinateur puisqu’il n’était pas capable d’écrire à la main. Il bénéficiait d’un aménagement scolaire. Généralement cela s’accompagne aussi d’un temps plus long pour faire le même devoir que les autres. Ou alors ils ont moins de choses à faire. Vous pouvez par exemple avoir moins de textes de français à étudier pour le bac de Français.
L’Education Nationale a donc mis ce gamin dans une situation qu’elle vient lui reprocher après.
A-t-il triché ?
Peu importe à vrai dire.
La réalité c’est que ses notes ne valent rien.
Voilà la vérité.
L’Education nationale serait donc bien inspirée de lui donner son bac, alors que tout le monde l’obtient désormais avec des notes et des moyennes délirantes.
Il faut donc lui donner son bac, triche ou pas triche.
Il ira se planter en supérieur avec une probabilité de 80 à 90 % d’échec, parce qu’à un moment donné, il n’y a plus d’aménagement face aux difficultés.
Au bout d’un moment il n’y a plus que des exigences imposées à des gamins à qui le système ment, et des parents naïfs qui pensent que ce qu’on leur dit est vrai, que les notes sont justes, et que leur enfant est « brillant »…
C’est faux !
Faux d’un point de vue scolaire, et croyez moi mes propos sont sincères. La France est remplie de gens premier de la classe qui nous font que des âneries et nous pondent que des imbécilités !
Ce gamin a forcément ses propres talents qu’il doit trouver et qu’il finira par trouver à la condition qu’on lui dise à lui, mais de manière générale à tous, la vérité !
« Son excellence va être la preuve de sa fraude au Bac »
Le baccalauréat de Sofiene, un élève de terminale souffrant de troubles « dys », a été invalidé par le rectorat d’Aix-Marseille. Son avocate a déposé un référé pour suspendre la décision.
La story de @PaulLarrouturou pic.twitter.com/xSPyz32jWC
— C à vous (@cavousf5) October 11, 2025
Ne soyez pas naïf.
N’écoutez pas le mensonge des notes.
Ne croyez pas aux mentions obtenues par vos enfants.
Continuez à être toujours plus exigeants, plus ambitieux pour eux.
Poussez-les, encouragez-les, aimez-les, avec cette exigence bienveillante qui prépare les vies belles et réussies.
Tous ces mensonges vous font prendre de mauvaises décisions. J’avais fait une vidéo à ce sujet.
Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Bonjour Charles. Je suis moi même bègue. Lors de ma scolarité j’aurais pu avoir recours à ce qu’on appelle le tiers temps. Dans mon cas, cela m’aurait permis d’avoir plus de temps que les autres lorsque je devais parlé. Forcément quand tu bloques sur des mots ou que tu répétes des mots, tu perds du temps par rapport à tes camarades en plus du stress engendré. C’est une bonne chose que ce type d’aide soit possible lorsque l’élève en éprouve le besoin et que cest validé par un médecin. Ça ne m’a pas empêché finalement d’être embauché dans un grand groupe même si ça n’a pas été facile.
Et d’ailleurs j’ai eu mon bac au ras des pâquerettes, puis je suis allé chercher ma licence et mon Master avec mention. On peut se découvrir lors des études supérieures lorsqu’on sait pour quoi on étudie.
Les notes du bac sont notées sur 26 ou 28 sur 20. Une réponse qui était prévue pour donner un demi-point donne soudain 4 points parce que l’ensemble des candidats a bien répondu.
Donnez le nom de 2 départements limitrophes de la Moselle. Bon, du moment que le candidat donne le nom de deux départements à l’exception de la Corse ou d’un département d’outre-mer, il a les points.
Il aurait mieux fallu qu’il soit atteint de crétinisme, il était sûr d’avoir son bac …
On vient de recruter un bébé en fin d’alternance, même pas chez nous.
Il est passé devant plusieurs centaines (plusieurs, centaines) de CV, qui n’ont même pas fait l’objet d’entretien ni même éte consultés pour la plupart.
ce gamin a été pistonné, et c’est un poste clé, senior recherché.
On cherche déjà à sous traiter une partie de ses missions qui devaient lui être affectées.
Il n’y a pas que les gamins qui sont mauvais. leurs aînés aussi
Ayant côtoyé des enseignants dont ma tante ,j aurais du scandale a raconter sur les notes des examens a tout les niveaux, je ne sais pas si il y a prescription au bout de 30 ans.
Lire de le discours de bienvenue de Carlos Carvalho de l’University of Austin, Texas (UATX) : in defense of inequality. Dans son discours, Carvalho rappelle le fameux avertissement d’Alexis de Tocqueville selon lequel les peuples démocratiques pourraient en venir à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté. Pour lui, l’enseignement supérieur américain illustre parfaitement cette dérive en créant une « tyrannie douce des faibles attentes » qui étouffe l’excellence par un nivellement par le bas.
Tocqueville avait mis en garde contre cette « tyrannie de la majorité », cette conformité sociale qui étouffe la pensée indépendante et réprime les individus exceptionnels dont les talents constituent le moteur du progrès. La démocratie, selon lui, a besoin de l’équilibre apporté par une « aristocratie naturelle », au sens premier d’aristocratie, c’est-à-dire une élite fondée sur le mérite (et non sur la naissance). Sans défi intellectuel pour les étudiants exceptionnels, ajoute Carvalho, la société perd cette pensée radicale qui perturbe la tendance humaine à la conformité paresseuse. Pour Carvalho, si tous les êtres humains sont créés égaux en dignité, ils possèdent néanmoins des talents, une intelligence et une motivation inégaux. Reconnaître et cultiver ces inégalités naturelles, plutôt que de les aplanir au nom d’une égalité artificielle, est essentiel pour maintenir l’excellence éducative et préserver la liberté. L’excellence ne peut être démocratisée en abaissant les normes ; elle exige au contraire la création de sanctuaires qui poussent les étudiants les plus doués à atteindre leur plein potentiel, ce qui profite en fin de compte à la société dans son ensemble.
Maman d’un enfant dys (grande difficultés à écrire justement), je suis tout à fait d’accord avec vous. Mon fils a conscience qu’il est différent que pour lui c’est plus dur que pour les autres, et donc, plutôt que de lui dire qu’on va moins lui en demander que les autres (ce qui est un mensonge car quand il sera adulte on ne lui en demandera pas moins que les autres ), nous lui apprenons qu’il devra faire plus d’efforts, que c’est ce qui fera sa qualité et sa résilience une fois adulte. C’est un combat de tous les instants entre rééducation et suivi à la maison, et sans soutien de l’Education Nationale (AESH attribuée mais bien entendu pas recrutée …) lui comme nous avons bien compris qu’on devra faire sans et redoubler d’efforts. J’ajouterai qu’il ira en collège privé comme son ainé : valeurs d’excellence et gout de l’effort, car quoi qu’on en dise, le collège public c’est bien souvent un nivellement par le bas (faute de moyens entre autre).
le niveau est tellement nul que quand vous avez un gosse doué il est noté comme « ne s’intègre pas au groupe ». cela nous est arrivé et le gosse en question est ,après avoir fait classes prépa polytechnique , manager en info.. 🙂
Et s’il n’y avait que l’éducation nationale où on nous ment…
L’éducation nationale n’est qu’un domaine parmi beaucoup d’autres où on n’arrête pas de nous mentir !
Nous avons quand même eu de la chance (?) quand les enseignants ont orienté notre fils vers une filière bac professionnel. En aval, un BTS avec alternance en entreprise. Côté diplôme où là il s’agissait d’épreuves strictement professionnelles avec qualifications à la clé, le tout corrigé non par des enseignants, mais par des chefs d’entreprises. Il a fallu qu’il s’arrache, mais le travail, ça paye toujours ! Titulaire de son BTS, embauche immédiate et salaire en conséquence.
Mais avec un Bac + 5 à la con, autant aller faire le saisonnier ! Je plains ces gamins qui ne connaissent rien à la vie, à qui on a promis la lune et qui resteront sur le tarmac !