Selon la dernière étude du syndicat des indépendants et des TPE (SDI) que vous pouvez télécharger en totalité ici, environ la moitié des dirigeants des très petites entreprises (TPE) se versent des salaires inférieurs au Smic, soit moins de 1.426,30 euros nets par mois, pour 50 heures de travail par semaine en moyenne.
Nous sommes donc très loin du méchant patron qui exploiterait le gentil travailleur.
La réalité, ceux qui veulent la voir, la connaissent.
Le niveau de charges atteint est tel que c’est l’Etat qui ponctionne l’essentiel de la création de la richesse pour nourrir un système devenu totalement fou et rempli d’effets cobra dont je vous parlais dans cet article ici.
Encore plus grave, 31 % gagnent moins de 1 000 euros par mois.
C’est une effroyable paupérisation de notre population d’entrepreneurs qui se terminera par l’effondrement économique du pays car quand ceux qui tentent ne gagnent plus rien, alors plus personne ne tente, et la France devient une petite URSS où les incitations positives ont disparu.
Dans ce contexte il est logique de voir que 92 % expriment un état d’esprit négatif, 59 % constatent une baisse du chiffre d’affaires, et enfin 55 % font face à des problèmes de trésorerie.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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– Oui, je soutiens le petit entrepreneur… même le moyen et le gros.
MAIS, Depuis des mois je critique le fait de regrouper tout ce monde sous le même vocable.
– Non, un « Riche » entrepreneur n’est pas idem qu’un « Riche » spéculateur. Non, faire des profits parce qu’on a un monopole sur l’eau, sur le réseau autoroutier, etc n’est pas pareil que de produire sur un secteur concurrentiel.
– Les bénéfices d’une banque sont des intérêts que paie l’entrepreneur sans prendre beaucoup de risque (La banque se couvre de garanties). Les intérêts SONT donc ici un IMPOT, pas une richesse.
Pourquoi parler « d’entrepreneur » et de « défense du riche » en parlant d’un banquier (ou d’un monopoleur) et d’un patron d’un « vrai » business.
C’était ma réflexion du jour.
Je suis président de ma SASU avec 1004.88€ de salaire net mensuel (avant IR et TVA) pour un coût global employeur de 2032.25 €…
Soit 100% de prélèvement pour me servir 1000 € net de salaire.
Et ce sans 35h, sans indemnité journalière en cas d’accident ou de maladie, et pour une retraite hypothétique.
Forcément, je complète avec des dividendes, car entre 30% et 100% de prélèvements il n’y a pas photo. Et comme ces prélèvements nourrissent surtout la gabegie de nos élus, mon envie de me barrer est de plus en plus forte. Prochaine étape pour moi, installer Duolinguo: je suis nul en langue, mais je suis prêt à cet effort supplémentaire pour mes enfants.
Bonjour Charles, c’est pas les patrons le problème.
Je suis a mon compte, on est tous en difficulté.
Une piste qui pourrait expliquer nos difficultés!
Entre 2017 et 2023, les 500 plus grandes fortunes de France ont doublé, passant de 600 à 1 200 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation bien plus importante que l’inflation, qui était d’environ 39 % sur cette même période.
l’inflation augmente mais les salaires n’augmente pas aussi rapidement pour la grande majorité des français.
C’est le résultat de la politique libéralisme de ce gouvernement..
Je suis une TPE. Les 3/4 des TPE, comme moi, n’ont pas de salariés (entreprises individuelles, micro-entreprises, libéraux). Je ne suis patron de personne hormis de moi même. Je rentre dans les statistiques, je gagne moins que le smic. L’erreur est de mettre tout dans le même sac. Quand on parle de moi et de bernard Arnaut, on parle avec le même terme de « patrons », pourtants on évolue dans des mondes différents, et nous n’avons pas du tout les mêmes problématiques.
La paupérisation en marche.
D’accord mais il faut penser que pour les EI, eurl, sociétés les defiscalisations de charges sont des salaires indirect. Le carburant du vehicule de l’entreprise sert aussi au perso, idem pour les frais de nourriture, l’ordinateur, etc… il vaut mieux se payer moins et augmenter les déductions de charges.
Comme me dit ma femme : »vaut mieux faire de la politique, ça rapporte plus ! »
Ce que l’on se verse rapporté aux heures effectuées est significatif !
Pourquoi s’emmerder à embaucher qq1 qui va gagner sa vie mieux que vous en bossant moins ?
(indépendamment du fait qu’un salarié peut potentiellement planter votre boîte.)
Le masochisme à la française.