Dans ce petit reportage, BFMTV parle des préparatifs de la population par le gouvernement en Suède.

Vous remarquerez tout de même qu’en France nous sommes très en retard, alors qu’il s’agit de bon sens.

Dans mon petit coin de Normandie, si le vent souffle, l’électricité saute. Si les feuilles mortes se ramassent à la pelle à l’automne, les trains ne roulent plus. Quand les sangliers traversent les voies non plus. Quand il neige, tout s’arrête, y compris le ravitaillement. Dans mon petit coin de Normandie, les gens sont résilients. Ils n’ont pas besoin d’être survivalistes. Ils sont prévoyants, économes et vivent modestement, alors quand on ne croule pas sous l’argent et sous Uber eats, on achète en gros volume, on congèle les promos de viandes, on met sous vide nos provisions. Dans mon petit coin de Normandie on prépare l’hiver, on faits ses conserves et ses confitures, on rentre le bois à la fin de l’été.

Pour nos concitoyens des villes, tout cela est bien plus compliqué, les prix très élevés, le manque de place évident dans de petits appartements sans espace. Vous noterez que le canapé d’angle de ce suédois lui sert justement de réserve alimentaire !

Ce qui est intéressant ici c’est de voir le basculement culturel qui est à l’œuvre en Europe en général et en France en particulier.

Ceux qui stockaient quelques boîtes de raviolis passaient au mieux pour doux dingues et au pire pour des fous furieux.

Aujourd’hui, se préparer à une crise devient « tendance » et le gouvernement vous y encourage même.

C’est évidemment une bonne idée.

Il ne faut pas avoir peur de se préparer au pire. Jamais. Plus une population est préparée, plus les choses se passent bien quand tout se passe mal et c’est exactement le but de toute préparation.

Il n’y a à céder à aucune psychose, mais le bon sens, depuis la nuit des temps recommande d’avoir toujours de quoi tenir pour le moment où la bise vient, ce que l’on sait depuis au moins Jean de la Fontaine premier survivaliste officiel du Royaume de France !

La Cigale, ayant chanté
Tout l’Été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l’Oût, foi d’animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien !dansez maintenant. »

Ne vous trouvez jamais dépourvu mes amis.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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