Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Je voulais partager avec vous une petite réflexion qui a tout d’une grande réflexion mes amis, et qui est à peine en avance sur son temps. D’ici quelques mois, la société civile devra impérativement, IM-PE-RA-TI-VE-MENT s’emparer de ce sujet car il en va tout simplement de notre avenir politique, économique, mais plus important de notre humanité.
Bien peu parmi ceux qui vont lire ces lignes (que je vous propose d’archiver pour la postérité) imaginent ce qui va arriver et débouler sur l’humanité. Ce n’est pas juste le passage de l’Iphone 16 au 17 que nous allons vivre. Nous allons vivre un bouleversement sans précédent, un effondrement de tout le fonctionnement traditionnel et classique de notre monde à une vitesse jamais vue. De la place de l’économie à celle du travail tout va changer. Pas dans 30 ans mais dans les 5 à 10 prochaines années. Mais l’économie, le travail, ou la répartition des richesses à travers ce dernier ne sont et ne restent que de l’intendance.
Il y a plus grave, bien plus grave, bien plus vertigineux.
La place de l’Homme, la place de l’humain et ses droits.
Notre déclaration universelle des droits de l’homme a une portée politique fondamentale par rapport aux autres hommes, nous sommes par exemple tous libres et égaux en droits par rapport aux autres hommes. Nous rentrons dans un monde où cela ne va pas suffire.
Nous rentrons dans un monde totalement digital. Un monde potentiel de contrôle total que ce soit à travers les outils numériques de surveillance de masse comme le reconnaissance faciale, ou encore les monnaies digitales de banques centrales qu’une autorité centrale pourra piloter comme bon lui semble et vous débrancher du système si cela lui plaît.
Nous entrons dans un monde où le transhumanisme va devenir réalité où l’homme pourra s’augmenter, fusionner avec les machines et devenir autre chose.
Dans ce futur qui est déjà là il faut déjà penser ce que nous serons ou plus précisément ce que certains parmi nous voudront rester. Humain.
Imparfait. Fragile. Faible. Humain.
Méchant, gentil, capable du meilleur ou du pire. Humain.
Haïr ou aimer… Humain.
Voici donc une proposition de réflexion autour de ce qui devrait animer nos débats politiques pour tous ceux et celles qui ont une vision allant un peu plus loin que la prochaine taxe !
Face à la technologie, la nécessité d’une…
Déclaration universelle des droits de l’humain à une vie simple et libre des technologies
Préambule
Considérant que l’ère numérique, les intelligences artificielles, les monnaies virtuelles et le transhumanisme modifient profondément la condition humaine,
Considérant que tout progrès technique doit rester au service de l’homme et non l’asservir,
Affirmant que chaque être humain conserve le droit imprescriptible de choisir son mode de vie, de conserver sa liberté, sa dignité, ses droits et son humanité pleine et entière aussi imparfaite soit-elle
Il est proclamé ce qui suit :
Article 1.
Tout être humain naît libre et demeure libre de refuser l’usage des technologies numériques, des intelligences artificielles et des dispositifs transhumanistes.
Article 2.
Nul ne peut être contraint d’utiliser, d’implanter ou de subir une technologie qui altère son corps, son esprit, ses choix de vie ou son humanité.
Article 3.
Toute personne a le droit de vivre dans une communauté, une famille ou un territoire exempt de surveillance électronique, algorithmique, de monnaies virtuelles obligatoires et de dépendance aux réseaux numériques.
Article 4.
Le droit à la terre, à la culture, à l’artisanat, à l’échange direct entre individus est garanti, indépendamment de toute infrastructure technologique.
Article 5.
La liberté d’éducation inclut le droit de transmettre des savoirs ancestraux, manuels, spirituels et communautaires, sans obligation d’usage des outils numériques.
Article 6.
Nul ne doit être discriminé, marginalisé ou privé de droits civiques, sociaux ou économiques pour avoir choisi de vivre sans technologie avancée ou pour avoir voulu préserver son humanité pleine et entière sans altération.
Article 7.
Les États reconnaissent et protègent des zones libres de technologies (ZLT), où les individus et communautés peuvent vivre selon des modes de vie simples, indépendants des IA, systèmes informatisés ou des monnaies digitales.
Article 8.
Chaque génération doit pouvoir accéder au choix de renouer avec une existence déconnectée, respectueuse de la nature et fondée sur les relations humaines directes.
Article 9.
Toute innovation technologique doit être accompagnée d’une alternative humaine, accessible à ceux qui ne souhaitent pas en faire usage.
Article 10.
La dignité humaine réside dans la liberté de choisir son rapport au progrès, y compris dans le refus de ce progrès.
Partagez ce texte avec le plus grand nombre pour faire naître un débat essentiel.
Mes amis, le problème n’est pas de légiférer sur les IA comme veulent le faire nos députés qu’ils soient européens ou français. Le véritable sujet est de rédiger un cadre suffisamment large et protecteur pour que l’humanité puisse rester humaine et cela passe nécessairement par la définition de droits humains sacrés, inaliénable en langage de constitutionnalistes. Cela passera forcément par le droit de laisser à ceux qui le veulent de refuser la technologie. C’est également le meilleur garde-fou pour tous ceux qui craignent les abus par exemple des monnaies digitales de banques centrales comme ce sera le cas avec l’arrivée imminente de l’euro numérique.
Quand Gabriel Attal propose un principe de non-régression sociétale dans la Constitution, il n’a rien compris. Rien. Ce n’est même plus le sujet. Il prépare la ligne Maginot ! L’IA et au sens large la technologie vont profondément détruire toutes nos structures et nos comportements et vous en voyez déjà les effets quand vous voulez supprimer un smartphone à l’un de vos adolescents !
Je propose d’inscrire dans notre Constitution un principe de non-régression sociétale.
Pour qu’aucune loi ne puisse revenir sur des droits, des progrès, des conquêtes obtenues de haute lutte. pic.twitter.com/Ex73dDsSlO
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) September 21, 2025
Dans les mois et les années à venir, c’est tout simplement notre humanité qui sera en jeu.
Je vous propose également d’adresser ce texte à vos députés et sénateurs afin de titiller les neurones de ceux qui en ont encore entre deux comprimés de ChemSex et trois rails de coke.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
IMPORTANT. En vous connectant directement sur le site insolentiae.com vous pouvez accéder aux articles malgré tous les blocages. Si vous ne recevez pas la Newsletter ou si cette dernière était bloquée, pensez à vous connecter directement. Je ne cesse les publications qu’au mois d’août et entre Noël et le jour de l’an. A noter les abonnés orange.fr et wanadoo.fr sont particulièrement touchés par le phénomène inexplicable de non réception des lettres quotidiennes. Inscrivez-vous gratuitement avec une nouvelle adresse mail
Pour sauvegarder l’Humanité, il suffisait de suivre l’enseignement de Jésus-Christ notre Seigneur. Mais nous nous sommes détournés de sa lumière, préférant une satisfaction matérielle immédiate à une joie simple éternelle.
Tout a fait d’accord avec vous Charles, il me semble cependant que l’effondrement systémique qui vient va de charger naturellement de cette problématique…
Art 7: La liberté d’établissement et de déplacement est un droit inaliénable,chacun est libre de refuser d’être asservi a des technologies qu’il considère comme destructrices de son humanité ou qu’il se trouve sur la planète
L’Europe est une colonie numérique des USA.
Pour échapper aux projets des GAFAM et autre Palantir, appuyés par le gouvernement américain, il faudrait plutôt mener une guerre d’indépendance.
Mais il ne faut pas rêver, la vieille et déclinante Europe n’en aura pas la force.
Et bien devenons des Amish 2.0
Je ne suis pas contre la technologie, elle m’a fait vivre pendant 40 ans. J’ai possédé le tout premier portable (j’oublie le Radiocom 2000, gros attaché-case qui ne marchait – mal – qu’à Paris) le très laid Ericsson noir à clapet. Il est vrai que le plus modeste smartphone actuel est un outil remarquable qui permet, entre autres, de saisir sur le vif la frimousse du petit dernier. Mais on nous l’impose, et, souvent, le dernier modèle compatible avec la dernière appli. Depuis mai, impossible de gérer son compte bancaire si l’on n’a pas chargé l’appli de sa banque. Nouvelle voiture (imposée hybride, ça va de soi) je ne peux accéder au GPS ou aux autres fonctions si je n’ai pas l’appli… et là, mon smart est trop ancien, la version d’Android xx ne tourne pas dessus. Il est impossible de vivre aujourd’hui sans portable, et pourtant, quand je me réfugie dans mon Gâtinais natal, une rare zone quasi blanche, mes tomates poussent sans Internet, et mes poules (de cristal !) caquettent sans smartphone, au grand dam de mon nouveau voisin, un bobo, pas désagréable, qui devait préférer les sirènes et les motos parisiennes.
Le Grand Charles, n’est plus de ce monde pour le sauver. On n’en voulait plus, il a eu la pudeur de partir, pour les survivants il nous reste les yeux pour pleurer. La génération X,Y,Z, se fera un rail de plus et s’adaptera. Tout est merveilleux dans le meilleur des mondes 2.0.