Avis à tous ceux qui voudraient prévenir les mozarillons français de la finance que l’agence Fitch, qui nous avait dégradés il y a quelques jours, vient de réviser à la hausse la note de l’Italie.
Et non seulement ils mettent une bonne note à l’Italie mais en plus il faut voir les commentaires élogieux du bulletin de notes de l’élève Melonie (méchante car estrèèèème droâte).
Alors que les chemises brunes melonissiennes ne défilent pas encore dans Rome voici qu’en plus la situation économique s’améliore, l’agence Fitch ne pouvant pas être taxé de soutien abusif au fascisme italien je vous assure. En gros pour résumer, Fitch explique que la situation budgétaire s’améliore et que les dépenses sont maîtrisées, enfin que la stabilité politique est bonne. En gros l’inverse de chez les gentils démocrates progressistes français. De quoi donc se gratter la tête si on veut bien réfléchir deux secondes au-delà des anathèmes et des hurlements de rigueur. Tenez lisez plutôt !
« Amélioration de la résilience budgétaire : Ce relèvement reflète une confiance accrue dans la trajectoire budgétaire de l’Italie, soutenue par une prudence budgétaire croissante et un engagement fort à atteindre les objectifs budgétaires à court et moyen terme dans le cadre du nouveau cadre budgétaire de l’UE. Un environnement politique stable, une dynamique de réformes continue et la réduction des déséquilibres extérieurs renforcent encore les indicateurs de crédit de l’Italie. Ces facteurs atténuent les risques liés à une dette publique toujours élevée et à la montée des défis extérieurs.
Surperformance budgétaire : Fitch anticipe une réduction progressive et continue du déficit sur la période 2025-2027, soutenue par des améliorations structurelles des recettes et un contrôle rigoureux des dépenses. Nous prévoyons un déficit de 3,1 % du PIB cette année (contre 3,3 % d’objectif officiel), reflétant une solide performance des recettes fiscales, en phase avec l’élargissement de l’assiette fiscale (grâce à l’amélioration du marché du travail) et une meilleure discipline fiscale. Le gouvernement devrait poursuivre la mise en œuvre de mesures d’allègement fiscal modestes, mais cela ne devrait pas compromettre les objectifs budgétaires. Des mesures similaires ont été mises en œuvre en 2024 et 2025, mais les résultats budgétaires continuent de dépasser les objectifs.
Maîtrise des dépenses : Les autorités restent déterminées à maîtriser les dépenses, avec pour objectif de ramener le déficit à 2,6 % en 2027 et sous la barre des 2 % d’ici 2029, ce qui est globalement conforme à nos prévisions. Les dépenses de défense devraient atteindre 2 % du PIB en 2025, mais cette hausse est principalement due à des reclassifications. Nous prévoyons des dépenses supplémentaires limitées pour la défense en 2026-2027 (moins de 0,1 point de pourcentage par an). Globalement, nous prévoyons que le ratio dépenses/PIB chutera à 49 % à moyen terme, un niveau similaire à celui d’avant la pandémie. »
Source note complète Fitch ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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