Voilà ce que nous apprend le Wall Street Journal (source ici) sur les derniers chiffres des créations d’emplois aux Etats-Unis. « Le rythme de croissance de l’emploi a probablement été nettement plus faible que celui rapporté entre début 2024 et début de cette année, a déclaré mardi le Bureau des statistiques du travail du ministère du Travail.
Selon le BLS, les États-Unis ont créé 911 000 emplois de moins au cours des 12 mois se terminant en mars, soit une réduction d’un peu plus de la moitié des 1,79 million d’emplois actuellement comptabilisés dans les données officielles. Si ce chiffre se maintient, le rythme moyen de création d’emplois corrigé des variations saisonnières passerait de 147 000 emplois par mois sur cette période à un peu plus de 70 000.
Le secteur des loisirs et de l’hôtellerie, qui comprend des entreprises comme la restauration et l’hôtellerie, comptait probablement 176 000 emplois de moins en mars, soit 1,1 %, par rapport aux données officielles, selon le BLS. Parmi les autres secteurs ayant enregistré une baisse significative de l’emploi figurent le commerce de détail, les services professionnels et aux entreprises, le commerce de gros et l’industrie manufacturière. En pourcentage, c’est le secteur de l’information qui a été le plus touché.
Le rapport de mardi n’est que la première étape d’un processus annuel au cours duquel le BLS actualise les chiffres de l’emploi issus de son enquête mensuelle auprès des employeurs, à partir de données plus complètes issues des registres fiscaux des États sur le chômage. La révision officielle sera publiée en février, et les économistes soupçonnent qu’elle pourrait être moins négative.
Mais ce rapport, même s’il porte sur une période close il y a près de six mois, pourrait amplifier les inquiétudes quant à un marché du travail, qui montre des signes d’affaiblissement significatif depuis mars, parti d’un niveau de référence plus bas que prévu. Il intervient alors que le BLS est critiqué par le président Trump concernant l’exactitude de ses données ».
Du côté du président américain, il y a plusieurs sujets qui s’entremêlent.
Il y a ses doutes plus que crédibles car cela fait des années aussi que même ici je critique la véracité des chiffre du BLS qui est le bureau du travail et qui sont totalement manipulés. Trump veut donc qu’on compte convenablement les emplois et il a raison. Un pays ne peut pas piloter des politiques publiques efficaces si les données sont faussées volontairement.
Il y a aussi la nécessité de baisser les taux pour relancer l’économie américaine et les investissements des entreprises. Pour réussir la baisse des taux, il faut mettre au pas la FED, la banque centrale « indépendante » surtout quand ce sont les Républicains (méchants) et pas nettement moins indépendante quand c’est les Démocrates (gentils).
Enfin, Trump veut des jobs pour les Américains et du boulot pour tous.
Les chiffres de l’emploi sont donc devenus parmi les plus importants des séries statistiques économiques.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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Je ne suis pas sûr que Trump veut la vérité des statistiques, il n’a pas licencié la directrice du BLS pour des chiffres trop optimistes mais sur soupçon d’une manipulation inverse ! Il veut que sa politique soit corroborée par de bons chiffres économiques.
Il doit être très satisfait de la surestimation de 2024 lui permettant de charger Biden alors qu’il accuse le BLS de sous-estimation pour 2025
Pour moi l’égo de Trump est totalement incompatible avec une vérité statistiques dans quelque domaine que ce soit