Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Voilà. La rentrée va se dérouler en fanfare.
Vous l’avez compris, la décision de François Bayrou de demander la confiance en session extraordinaire à l’Assemblée Nationale le 8 septembre prochain risque de mal se finir et de l’obliger à donner sa démission au président de la République.
Choisir le vote de la confiance c’est s’assurer un vote de défiance. Explications.
En choisissant de demander un vote de confiance conformément à l’article 49.1 de la Constitution notre François Bayroue de secours est objectivement plus en situation de danger qu’avec une motion de censure suite à l’utilisation d’un 49.3 qui se passerait mal.
Pourquoi me direz-vous ?
La faute au mode de scrutin.
Il y a une grande différence dans les calculs des votes entre le 49.1 et le 49.3.
Dans le 49.3 il faut une majorité absolue par rapport au nombre total de députés élus soit 289 pour voter la censure.
Dans le 49.1 c’est la majorité relative des présents ce jour-là dans l’hémicycle.
Pour vous le dire autrement, si vous n’avez que 3 députés qui viennent le 8 septembre et que deux votent contre Bayrou, le gouvernement Bayrou tombe.
Sacrée différence donc, limite suicidaire politiquement parlant.
La question donc c’est pourquoi ?
Pourquoi donc cette stratégie choisie par Bayrou avec le soutien total du président Macron ?
A mon sens leur analyse la plus probable est que le pays ne peut pas s’offrir le luxe ni offrir le prétexte sur un plateau aux agences de notation d’un débat budgétaire délirant comme celui de l’année dernière qui a duré 3 mois avec Barnier pour se terminer par un 49.3 et l’absence de budget pour le pays.
Pendant les discussions budgétaires la France était à l’arrêt et c’était la foire à la saucisse avec l’annonce de l’impôt le plus crétin, LFI étant largement en tête dans le délire fiscal, suivi de très près par nos amis socialistes qui voyaient dans chaque hausse d’impôt imaginable une nouvelle avancée pour la jûûûstice sociale (à dire en bêlant des trémolos dans la voix).
Résultat ? Panique de toutes les forces vives de ce pays qui ont cessé d’investir, de placer, de créer, de lancer des nouveaux projets etc… Quand on ne sait pas à quelle sauve on va être mangé, on adopte tous la stratégie du lézard et on cesse de bouger. Logique.
Alors pour Bayrou et Macron, mieux vaut prendre un raccourci. Soit collectivement on se met d’accord pour affronter la montagne budgétaire soit, ce n’est pas la peine d’entamer le débat et mieux vaut retourner aux urnes, avec une nouvelle dissolution et de nouvelles élections. Cela permettra de demander un délai supplémentaire aux bourreaux, je veux dire aux agences de notation afin d’éviter une dégradation en septembre et en octobre en justifiant ce report en expliquant qu’il faut attendre le résultat des urnes.
Logique.
FLASH | « Face au surendettement, notre pays est en danger immédiat », affirme François Bayrou. « Chaque heure AUGMENTE la dette de 12 MILLIONS € ». pic.twitter.com/q2M2mAYJ76
— Cerfia (@CerfiaFR) August 25, 2025
Alors logiquement, si nous retournons aux urnes il ne passera deux choses.
Soit le système médiatique et politique pousse au barrage de castor junior et les élections accoucheront sans doute d’une assemblée aussi ingouvernable que la sortante, soit, il n’y a pas de barrage de castor junior et le RN se retrouve avec la majorité à l’Assemblée et avec le grand privilège de faire le sale boulot ce qui est une hypothèse parfaitement crédible.
Dans un tel cas, le « système » pourrait tout faire pour faire échouer le gouvernement RN quelles qu’en soient les conséquences pour le pays, afin de décrédibiliser ce parti pour les siècles des siècles ce dernier portant la responsabilité de la faillite de l’état étant aux manettes le jour de la présentation de 50 ans d’addition.
Les 3 mois de tous les dangers pour votre épargne !
Si j’avais consacré le dernier dossier Stratégie du mois de Juillet au « budget Bayrou » ce n’était pas pour rien.
Cette fin d’année est porteuse de tous les dangers, car, nous pourrions vivre une crise de la dette pour la France, et si tous les épargnants peuvent échapper à une crise boursière en ne détenant pas d’actions ou pas beaucoup, personne, je dis bien personne dans un pays ne peut échapper aux conséquences désastreuses d’une crise de la dette.
Une crise de la dette, c’est une austérité économique majeure et terrible.
Une crise de la dette c’est parfois aussi une saisie de l’épargne pour maintenir la solvabilité de l’Etat. Rassurez-vous, nous sommes en « démocratie », on ne saisira pas votre épargne comme ça… non, on vous fera souscrire à un emprunt obligatoire qui vous sera remboursé un jour, on activera la loi Sapin et on empêchera les retraits des contrats d’assurance-vie plus ou moins partiellement, bref, il existe des dizaines de possibilités pour maintenir la solvabilité de la France, car, ne vous y trompez pas, tous les épargnants, tous les citoyens de notre pays, sont, sans le savoir vraiment, « caution solidaire » de l’Etat en dernier recours.
C’est pour vous expliquer toutes les conséquences possibles, pour vous exposer les différents scénarios les plus probables et aussi vous présenter les mesures que vous pouvez prendre pour protéger au mieux votre épargne et vos économies que j’ai écris ce dossier. Il est en téléchargement dans vos espaces lecteurs pour tous les abonnés à la lettre Stratégie ici. Pour ceux qui veulent s’abonner et avoir un longueur d’avance sur les évènements et protéger leur épargne, tous les renseignements se trouvent là.
Je vous dis tout dans ce dossier, que je mettrai à jour autant de fois que l’évolution de l’actualité et de la situation économique et politique l’exigeront au cours des prochaines semaines pour vous accompagner au mieux. Voici les thèmes traités.
Pour vous abonner et télécharger le dossier « La crise de la dette sera-t-elle évitée », c’est ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Bonjour Charles,
Welcome back at work! Enchanté de vous retrouver pleinement ce matin.
Bon travail !
ce qui est désolant, c’est de voir nos cons-citoyens épargner massivement et placer leurs sous sous dans des contrats d’assurance vie en euros, c’est à dire de la dette d’état française….. leur inculture économique et financière est immense
Tout ces gouvernements de merde avec ces ministres de l’économie pourris, n’ont pas eu besoin de nous pour nous pour foutre le pays dans la » merde » alors qu’ils se démerdent. Une bonne révolution et toute cette bande en prison à vie, et on arrête le gaspillage. Aux armes citoyens.