L’effondrement d’un pays n’est pas que sécuritaire ni économique. Il est aussi moral et lorsque la corruption devient endémique, alors plus rien ne tient plus.
Lorsque la rigueur et le sérieux disparaissent, alors il ne reste plus grand-chose et ce qui architecturait votre société se fissure. Trop de fissures entraînent un effondrement. Toujours.
Ce qui se passe sur le front du code de la route est édifiant.
Effarant.
Effrayant pour l’avenir même du fonctionnement de notre société.
Non pas que ce code soit l’alpha et l’oméga de la sécurité routière. Nous pourrions même parler de certaines questions qui n’apportent sans doute pas grand chose, ou des procédures stupides.
Au-delà du code c’est tout ce qui se passe autour d’un examen officiel de la « République » en faillite financière et morale.
Vous avez Yanis qui n’est plus capable d’aligner deux mots ni de comprendre les consignes d’un examen en ne comprenant même plus le sens des mots.
Vous avez le barman qui passe les examens à la place des candidats et empoche 150 000 euros au passage et qui n’est condamné qu’à 8000 euros d’amende ce qui lui laisse 142 000 euros de bénéfices nets après emmerdes et prison avec sursis ce qui lui fait dire qu’il n’hésiterait pas à recommencer… ce qui est parfaitement logique.
Vous avez enfin les « contrôleurs » qui font semblant de ne rien voir et qui expliquent que ce n’est pas de la fraude mais un manque de compétences, ce qui est vrai, mais dans ce cas, il ne faut pas donner le droit d’exploiter un centre d’examen.
Bref, vous avez tout les maux français réunis ici.
Faiblesse, médiocrité, manque de courage, permissivité, nullité crasse, absence de rigueur, tout y est.
Alors là ce n’est « que » pour le code.
Je vous laisse imaginer ce qui adviendra lorsque cette médiocrité lamentable s’abattra sur les centrales nucléaires françaises ou sur les compagnies aériennes.-
Yanis conduit depuis deux ans avec un code de la route acheté 500 €.
Il n’a aucune conscience du danger qu’il peut représenter, alors nous avons voulu tester son niveau.
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— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) March 27, 2025
Un barman passe 1 450 codes à la place des candidats, un gain de 150 000 €.
Il a orchestré un trafic national : les clients obtiennent le diplôme sans jamais passer l’examen.
”Code : le permis de tricher ?” ce soir dans #EnvoyéSpécial ⏯ https://t.co/SSWQFRMNg4 pic.twitter.com/SxHylO84ic
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) March 27, 2025
Si un centre d’examen au code de la route a des taux de réussite particulièrement élevés et des candidats venant d’autres régions, une fraude est suspectée.
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— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) March 27, 2025
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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Bonjour,
Bien sûr que vous soulevez des problèmes graves, mais,
Il faut quand même avouer que dans le code de la route, les bureaucrates ont complexifier les questions à un niveau ridicule. Les histoires de mètre pour pouvoir s’arrêter à une certaine vitesse, c’est bien de le savoir mais que ça fasse partie des questions n’amène rien au fait que lorsqu’ il y a un panneau de limitation de vitesse de 30 km heures il faut le respecter point barre.
Alors je ne parle même pas des temps d’évacuation, de l’alcool par l’organisme, en fonction des grammes et de la corpulence… alors qu’il ne faut pas boire plus d’un verre et de deux heures pour l’évacuer. Cela devient débile.
Le stress des questions, le prix du permis de conduire, l’interprétation des diapos, le timing pour répondre, tout cela est handicapant, mais s’il faut en plus rajouter des calculs scientifiques où il faut répondre par un QCM en cinq secondes, je comprends que le système débrouille prenne le dessus. La fameuse complexification que vous dénoncer souvent, là aussi, elle fait ses dégâts.
Une telle organisation de l’Etat ne peut aboutir qu’à des fraudes immenses.
Dans la façon de contrôler, on sent la mollesse. C’est le centre qui définit ses propres procédures.
L’Etat a voulu économiser du pognon. Résultat : l’examen a perdu toute crédibilité.
Nous devenons un pays comme ceux d’Afrique où l’on paie son examen