En France l’économie privée se contracte pour le 10e mois consécutif et ce n’est pas une bonne nouvelle mais ce sont les conséquences persistantes de la décision politiquement stupide la dissolution de notre Professeur Trouposol qui voulait une clarification et qui a obtenu une récession. Brillante la vedette du Palais !
Malgré quelques signaux positifs sur le plan de la confiance des acteurs économiques, l’activité du secteur privé français a continué de se replier en juin 2025, marquant son dixième mois consécutif de contraction, selon les dernières données du baromètre PMI Flash publié par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).
Une activité en recul plus marqué
L’indice PMI composite, qui mesure l’évolution de l’activité dans les secteurs manufacturier et des services, est tombé à 48,5 en juin, contre 49,3 en mai. Un chiffre en dessous du seuil de 50 indique une contraction de l’activité économique. Ce recul traduit une accélération de la baisse, principalement tirée par les difficultés persistantes dans le secteur industriel.
« La production manufacturière française a affiché en juin son plus fort recul depuis février dernier », indiquent les analystes.
Alors que le ralentissement observé en avril et mai s’expliquait surtout par la faiblesse des services, c’est désormais l’industrie manufacturière qui pèse lourdement sur les performances globales.
Une confiance en légère reprise
Dans ce contexte tendu, un léger rebond de la confiance parmi les chefs d’entreprise vient tempérer le diagnostic. Selon le même baromètre, les anticipations sont à leur plus haut niveau depuis octobre 2024, même si elles restent globalement prudentes. Ce regain d’optimisme contraste avec le climat d’incertitude qui pèse sur la demande, tant au niveau national qu’international.
L’économie française avait connu un rebond ponctuel à l’été 2024, notamment sous l’effet des Jeux olympiques de Paris, avant de repartir à la baisse dès septembre. Un début d’année 2025 encourageant avait pu faire croire à une reprise, mais le mois de juin marque un nouveau revers.
« Il reste à savoir si cette baisse récente n’est qu’un trou d’air passager ou le début d’un retournement durable », estime Jonas Feldhusen, économiste à la HCOB.
Des perspectives fragiles
Plusieurs facteurs entretiennent l’incertitude :
Une demande de biens et services en baisse, avec une chute des nouvelles commandes ;
Une conjoncture internationale instable, notamment à cause de la guerre au Moyen-Orient et des tensions géopolitiques globales ;
Une concurrence mondiale intense qui freine les perspectives de croissance du secteur industriel.
L’économie de notre pays fait face à des défis persistants à l’aube du second semestre 2025, entre espoirs de reprise et signaux de ralentissement durable, l’équilibre reste fragile. La trajectoire des prochains mois dépendra fortement de l’évolution du contexte international et de la résilience de la demande intérieure dont la dynamique est très mauvaise comme le montre le taux d’épargne record des Français qui épargnent presque 19 % de leurs revenus !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
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Charles SANNAT
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Dans ce pays en faillite, ne faudrait-il pas moins d’état, moins de petits hommes gris, moins de normes, moins d’UERSS ?
Tout libérer plutôt que tout étouffer ?
La seule chose qui n’est pas en contraction en France, ce sont les taxes.
Et on signale encore dans les pharmacies des ruptures d’approvisionnement de molécules pour des médicament comme le Fampyra (scélrose en plaques), et plus curieux, l’Euphytose…Oui, encore et toujours les approvisionnements pharmaceutiques. Signe clair d’un pays en déclin.
Les Administrations retardent le paiement des fournisseurs de biens et services le plus loin possible. Oui, les caisses sont vides, et seuls nos emprunts nous permettent de continuer à fonctionner.
Vive l’Europe ! Vive l’Euro ! Vive Macron !
(à prendre au second degré, hein !).
Bonjour Requiem pour le socialisme.
Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres.
Margaret Thatcher
La trajectoire des prochains mois dépendra fortement de l’évolution du contexte international et de la résilience de la demande intérieure dont la dynamique est très mauvaise comme le montre le taux d’épargne record des Français qui épargnent presque 19 % de leurs revenus !
=> donc la population ne peut pas agir directement sur le contexte international, il faudrait secouer nos dirigeants pour agir pour la paix et la reconciliation. Et tant que la paix, la sécurité, la confiance dans une stabilité des relations internationale n’est pas établie, alors le taux d’épargne restera haut, et pourrait meme augmenter tant les populations vont se focaliser sur le strict nécessaire. Dès la stabilité retrouvée, quel formidable boom economique il pourra se passer avec tout cet argent qui sera de nouveau dépensé ! souvenez-vous de l’apres Covid