Voici un reportage très court sur les ESAT ces établissements où l’on fait travailler nos concitoyens en situation de handicap notamment cérébral.
Certains seront choqués de voir ces gens travailler et dont les prestations sont facturées à la “pièce” aux clients.
D’autres trouveront cela inspirant et suffisant pour mettre au travail ceux qui n’ont jamais voulu y aller.
La vérité sera forcément un peu entre les deux et nuancée.
Il est très important de travailler pour chacun de nous, et de mobiliser nos facultés pour les développer et qu’elles ne s’étiolent pas avec l’oisiveté.
Après le scandale des crèches et des EHPAD, je sais pas si le grand public est prêt pour le scandale des ESAT. https://t.co/6ISqmQMVTo
— Tuunbaq (@arkanthrope) November 4, 2024
Charles SANNAT
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Où voyez-vous un scandale ?
Le chef qui parle à des handicapés comme si c’étaient des gens normaux ?
D’après les commentaires sue le fil X, il faudrait donc s’adresser à des handicapés comme à des débiles – sans mauvais jeu de mot ?
Au cas où quelqu’un d’entre vous ne s’était jamais approché d’une personne “handicapée mentale léger” (ce qui est le cas ici), sachez que le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire, c’est de leur parler comme à une personne adulte, et jamais comme à un gosse de trois ans.
Je suis effrayé de lire les commentaires des “belles personnes”…
Pensez à déduire pour celui qui travail le cout de l’essence pour aller travailler et le cout de la garde d’enfant. Et la, la bascule se fait, celui au RSA gagne plus. Et celui au RSA a du temps pour lui et faire du black
J’ai déjà eu l’occasion de travailler avec des ESAT, leur mission étant le collage d’étiquettes sur des cartons (logistique).
D’une part leur travail est précis, et d’autre part cela les aide à avoir confiance en eux et surtout à pouvoir se rendre utile, c’est important pour eux.
Ils sont très attachants.
Cela va peut être en choquer un grand nombre, mais je ne vois pas où est le scandale. OK le capitalisme en profite, la bien-pensance n’y voit que du mal bla bla… Mais combien d’entre-vous qui auraient un proche dans un ESAT trouveraient “humain” de les faire travailler (ou disons donner une occupation) au lieu de les laisser moisir devant une télé toute la journée ??
un seul mot lamentable pour ce “manager ” aux chaussures pointues qui ne serait pas fichu de tenir une semaine sur un poste de travail.
Le travail pour tous, la solidarité pour ceux qui ne peuvent vraiment pas travailler, et la prison pour les criminels et les délinquants (dont beaucoup de politicards).
Bonjour, votre comparatif est faux ! un couple au RSA bénéficie en plus d’un abattement sur sa conso EDF et un abattement sur sa facture d’eau, et aussi une réduction sur sa facture telephone, et de fait un abattement sur ses impots fonciers, quand on fait le total, on arrive a un resultat surprenant : pourquoi travailler au smic? il faut être abruti !
J’ai malheureusement perdu le titre du livre et de son autrice écrit dans les années 80, mais pas de l’histoire. Celle d’un patron qui, pour remercier l’efficacité au travail de sa secrétaire avait décidé de doubler son salaire. Tout le livre, c’est la lettre de cette secrétaire pour le remercier de sa gentillesse, mais surtout de lui démontrer que sa générosité l’appauvrissait! Et elle passait en revue tous les avantages que ce nouveau salaire lui faisait perdre, impôts, aides du comité d’entreprise, aide au logement….
Sans pour autant être imposable, il serait intéressant que toutes les aides versées soient enregistrées sur les déclarations d’impôts… Je suis certain qu’on aurait des surprises!
Pays en pleine décomposition … personne ne bouge … les familles des victimes n’ont qu’à se remuer et réagir violemment au lieu de faire des marches blanches qui ne servent à rien … la non violence, prise pour de la faiblesse , face aux injustices, par la vermine ne mène à rien … si au pire.
Personne n’est obligé de travailler dans un ESAT, et ceux qui s’y trouvent sont généralement très contents de pouvoir participer, selon leurs moyens, à la vie de la société.
Le directeur interviewé dans ce reportage est malhabile dans sa manière de présenter les employés, mais moins que l’imbécile qui poste cette vidéo sur X assortie du mot “scandale”, sans jamais avoir mis les pieds dans un ESAT ni avoir de parent qui y travaille.
Je connais une femme comme cela. 35 h de boulot par semaine. Plus de 600 euros par mois pour la loger dans un logement de quelques mètres carré et 10 euros pour bouffer pour la semaine…Et avec un petit chef qui lui passait la main dans le dos en passant derrière elle…
Et ces sociétés ne les payent pas le smig et touchent de belles subventions !!!
Un de mes meilleurs amis l’aidait et aurait bien voulu leur casser la gueule. Il était remonté contre ce système comme une pendule. Il est décédé y a 15 jours
Un de mes meilleurs amis
Bonjour,
Ahahah Philippe, mère isolée. Et les taxis ils prennent pas la carte bleue ! ahahah. Pas de discrimination mon frère, pas de sexisme. Philippine est morte de toutes les manières. C’est toujours le bal des faux culs à LCI. Et ces gens là comptent participer à régler les problèmes de la france bien évidemment.
Cdt.
M.D
Durant ses déplacements, mon mari avait pris une petite location. Des locataires voisins, un couple de travailleurs handicapés étaient venus demander de faire chauffer de la bouffe sur la gazinière de mon mari. Pas les moyens pour s’en payer une !!!
Pas grand chose à sauver sur ce système ! Les aider sans les surexploiter serait un impératif
Pas besoin de 1000 lois, mais besoin de respect, d’humanité, ce dont certains sont des handicapés 100%
Ce gestionnaire d’ESAT ne sait peut-être pas qu’il gère un…ESAT ? Et que forcément, ça ne peut pas être comme une entreprise normale…
Parmi les personnes au RSA, certaines travaillent déjà à temps partiel (RSA complément de revenu).
Parmi les causes de l’exclusion de l’emploi, on peut citer :
– l’inadéquation de l’organisation du travail aux contraintes familiales.
– les discriminations (âgisme, sexisme, racisme, grossophobie, automobilisme, diplômisme, etc.), parfois accentuées par l’IA.
– les problèmes de santé (parfois dus aux conditions de travail antérieures).
– l’illettrisme (parfois dû à de la dyslexie non traitée et couplée à du TDAH non traité…)
– les problèmes de mobilité notamment en milieu rural.
– les troubles psycho-sociaux non traités.
Souvent ces éléments se cumulent. Parmi les personnes au RSA que je connais, la plupart ne sont pas des paresseuses.
Juste des personnes qui peinent à trouver un travail malgré tous leurs efforts… et certaines créent même leur propre activité de free-lance.
Le pire dans ce système, c’est que pour POUVOIR exploiter les travailleurs handicapés avec des subventions dans ce système, ce n’est pas à la portée de monsieur Toutlemonde !
Il y a forcément des pistons, habilitations ou autres paperasses pleine de crasse à remplir …c’est tellement simple pour s’en mettre plein les poches sur le dos des plus vulnérables ! Juste à traverser la rue