La situation économique en Europe est de plus en plus mauvaise et les derniers PMI, un indice qui permet d’anticiper la croissance économique, se contractent ce qui n’est jamais une bonne nouvelle.
Dans ce contexte de tensions géopolitiques, mais aussi de baisse de l’inflation sans oublier le saccage de certaines de nos industries comme par exemple et spécifiquement celle de l’automobile sacrifiée sur l’autel de la transition énergétique et écologique, ce sont 15 millions de salariés menacés à terme en Europe et tout un écosystème économique, la BCE va ” très probablement ” réduire ses taux en octobre.
“La Banque centrale européenne va ” très probablement ” réduire ses taux d’intérêt lors de sa prochaine réunion, selon François Villeroy de Galhau. Dans une interview à ‘La Repubblica’ reprise par ‘Bloomberg’, le patron de la Banque de France explique que l’inflation est tombée en dessous de l’objectif de 2 % de la BCE en septembre et que la mesure de base devrait progressivement se rapprocher de ce niveau en 2025.
Il souligne également que les attentes du marché concernant l’inflation en 2025 sont inférieures à 1,8 %, soit encore plus bas que les prévisions de la BCE. “Tout cela signifie que l’équilibre des risques est en train de changer… Au cours des deux dernières années, notre principal risque était de dépasser notre objectif de 2 %. Nous devons maintenant aussi faire attention au risque inverse, celui de ne pas atteindre notre objectif en raison d’une croissance faible et d’une politique monétaire restrictive pendant trop longtemps”. Les investisseurs évaluent désormais à environ 90 % la probabilité d’une réduction des taux en octobre.”
Interrogé sur la possibilité de voir la BCE devenir plus agressive, F.Villeroy a déclaré que si la Banque centrale atteint son objectif, elle ne devrait pas avoir de taux supérieurs au niveau neutre – un niveau théorique qui ne stimule ni ne freine l’économie : “si nous nous maintenons l’année prochaine à 2 % d’inflation et que les perspectives de croissance en Europe restent moroses, il n’y aura aucune raison pour que notre politique monétaire reste restrictive”.
Les Etats vont avoir besoin de se financer
Car le nœud du problème c’est évidemment le financement des Etats et pour rendre “soutenable” les finances publiques et l’endettement actuel il faut impérativement baisser les taux pour réduire le cout de la dette annuel.
En France nous sommes à 51 milliards d’euros pas an. Avec des taux plus bas, le coût des intérêts de la dette devrait pouvoir baisser un peu donnant de l’oxygène aux finances publiques.
Après il ne faut pas se leurrer.
Même à 2 % quand on a 3 228 milliards d’euros de dette cela coûte chaque année… 64.56 milliards d’euros rien que pour les intérêts, et 2 % c’est globalement le taux neutre qui sera adopté par la BCE.
Charles SANNAT
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Source Boursier.com ici
Finalement l’idéologie écologique qui est une tentative de relance économique inavouée par diverses pressions va fatalement être mise de côté faute de financement et permettra peut-être une mise à plat de mesures débiles et coûteuses.
Bonjour
Ce que j’aimerais savoir…
Pour mettre cette dette en perspective…65 milliards
Combien la BCE imprime de monnaie par an?
500 milliards, 1000, 5000 milliards
Bonjour,
Vivement que nous passions enfin de l’inflation…à l’ hyper-inflation….!!!!!!!!!!!!
Préparez vous….
VG
Inflation sous les 2 % – Attendons de voir ce qui va se passer en Mer Rouge et dans le détroit d’Ormuz dans les jours qui viennent. Le prix du baril pourrait faire un bond et l’inflation repartirait rapidement à la hausse.
Si nous arrêtions les idéologies stupides, et les subventions qui vont avec.
Si nous produisions de vrais trucs, et pas du vent, l’économie deviendrait si réelle qu’elle se porterait mieux et même si ce serait pas la joie ce serait pas mal quand même.
Produire des matériaux de construction.
Produire des objets du quotidien.
Produire des médicaments.
Sans devenir autarciques, sachant qu’on recycle en plus des tonnes de matériaux, autant les fondre pour en faire des objets qu’on utiliserait tous les jours.
Ca donnerait aussi du sens au travail des gens qui iraient trimer dans ces usines.
Et VG serait content de cette lutte contre les bullshits jobs qui ne brassent que du vent, et ne nourrissent pas.
Bonjour La baisse des taux est un des moyens de baisser le coût de la dette de l’état et dans le même temps d’augmenter l’inflation autre source pour renflouer la même dette une formule avancée de la socialisation de la dette Macronienne en marche vers la faillite Encore une heure Mr le bourreau
“Un taux qui ne stimule pas l’économie” ??
Soyons juste, il ne la frein pas non plus,,,il ne manquerait plus que ça.
Chui sans doute idiote, mais, ça sert à quoi une banque qui ne stimule pas l’économie ?
Parce que vous prenez au sérieux les chiffres truqués de l’INSEE! Même avec une baisse de l’inflation nous serions encore à 10% d’inflation annuel…Car L’Insee ne compte pas les augmentations du prix de l’électricité, donc du pain, de l’eau, de la nourriture en général!
Génial !!!
On va pouvoir s’endetter encore bien plus !!!!
j’en ai la nausée d’avance
Pendant ce temps là le déficit commercial a fait un record.
Quant on est bon on est bon.
C’est l’existence de ces machins que sont les monopoles des banques centrales qui a permis aux états de nous imposer la politique d’argent facile : épargner a toujours abouti à se faire spolier donc autant ne plus travailler pour ne plus épargner.
Que faisiez vous au temps chaud ?
Je chantais , ne vous en déplaise.
Vous chantiez ! j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez maintenant.