Record absolu en termes de montant pour la dette italienne, qui progresse moins vite en pourcentage de PIB. Normal, il suffit d’augmenter le PIB pour réduire le ratio dettes/PIB, ce qui ne veut pas dire que le montant de la dette, lui, baisse !
Vous allez me dire comment augmenter un PIB ?
Je vous dirai avec de la croissance… comme l’intégration du trafic de drogue, de la prostitution, ce genre de chose. On rajoute quelques milliards au PIB, du coup, le ratio baisse un peu.
Cela ne change rien au fait que l’Italie est surendettée et que le gouvernement Conte a décidé d’aller encore plus loin et, comme dépenser de l’argent que l’on n’a pas est très facile, nous pouvons parier sur la réussite des nouveaux dirigeants italiens sur ce point-là !
Charles SANNAT
Le volume de la dette publique accumulée par l’Italie a atteint le niveau historique de 2 311 milliards d’euros, soit plus de 130 % du PIB national.
La dette publique de l’Italie, troisième économie de la zone euro, a enregistré une hausse de 9,3 milliards d’euros par rapport à l’indice de mars dernier pour s’élever à 2 311 milliards d’euros, rapporte l’agence ANSA.
En avril, l’Office statistique de l’Union européenne Eurostat avait publié ses données sur les dettes des États membres de l’UE. La Grèce occupait alors la première position du classement, avec une dette évaluée à 178,6 % du PIB national au quatrième trimestre de 2017.
L’Italie arrivait en deuxième place (131,8 %) du PIB, suivie par le Portugal (125,7 %), la Belgique (103,1 %) et l’Espagne (98,3 %).
À la fin de l’année 2017, la dette publique moyenne des pays de l’UE se chiffrait à 81,6 % du PIB, alors qu’en 2016 cet indice s’élevait à 83,3 %.
En mai dernier, après l’arrivée au pouvoir de la coalition antisystème M5S – La Ligue, la Commission européenne avait appelé l’Italie à apporter « une réponse crédible » au problème de sa dette publique.
Source Agence russe Sputnik.com ici