Un immense marché va s’ouvrir, celui de l’exploitation de robot sexuel… à la place des prostituées !! Ou en complément, c’est à voir. Avec un peu de chance, nous pourrons louer les services de “robottes” de luxe, sans risquer de se faire coffrer pour proxénétisme aggravé !!
Haaa… Dédé la Saumure, c’était le bon vieux temps !
Au-delà de mes remarques grivoises, il faut tout de même se rendre compte de ce que ce genre de débat implique. Un robot sexuel pour violeur, est-ce un exutoire salutaire, ou au contraire, un sas pour reproduire en “vrai” ce que l’on pourra faire aux robots ?
Bien malin celui qui peut répondre à cette question avec certitude.
En attendant, abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations de larobolution ici!
Charles SANNAT
Des robots sexuels pour les violeurs ?
Des robots sexuels pour les violeurs ? Autant vous prévenir tout de suite, le sujet est glauque, mais il est néanmoins nécessaire de l’aborder au regard de la place qu’il occupe. Internet a permis le développement de nombreux services et un secteur en particulier a énormément profité des possibilités du Net : c’est la pornographie.
Oui, il n’y a pas que le politiquement et moralement correct sur la toile. Mais à l’heure de la Robolution, ce même secteur est aussi en pleine effervescence et suscite tour à tour l’intérêt et l’indignation. Intérêt des prouesses réalisées par les robots sexuels humanoïdes de par leur réalisme extrême, maintenant doublé d’une intelligence artificielle au service du vice, bien entendu. Au premier rang de ce secteur très porteur, c’est le robot Harmony de Matt McMullen qui fait le buzz, pas toujours dans le bon sens d’ailleurs. Mais indignation aussi et ce qui suit le prouve au plus haut point, si cela était encore nécessaire.
Ses robots, commercialisés depuis le début de l’année, sont maintenant très perfectionnés et laissent un large choix au client. Pour aller bien dans le glauque, ceux-ci peuvent choisir différents visages et différents corps mais aussi différents types de parties intimes… Du glauque je vous le dis. Mais, miracle de l’IA, les clients peuvent aussi choisir différentes « personnalités » pour leur robot sexuel. Si ces humanoïdes peuvent parler, ils ont aussi des caractéristiques de comportement différentes et restent entièrement programmables. Ainsi, ils peuvent être consentants… ou non ! Cette réticence permet à son propriétaire de transgresser l’interdit comme bon lui semble et peut donc tout bonnement « violer » son robot ! Une fonctionnalité très controversée qui appelle bien entendu de nombreuses questions.
Faut-il y voir une sorte d’incitation au viol ou, tout au moins, un moyen de le rendre « normal » aux yeux de l’utilisateur ? Faut-il au contraire y voir une « protection » des humains, les violeurs assouvissant leurs pulsions avec une machine ? Je n’ai pas la réponse, mais dans tous les cas, c’est révélateur du pire de la nature humaine. Et encore, ces robots représentent des adultes parce qu’il y a plus infâme encore : ce que certains fabricants (au Japon) proposent déjà. Cette évocation horrible laisse à penser qu’effectivement, la solution n’est certainement pas dans la robotique, qui ne pourra rien à cet état de fait épouvantable. L’interdiction et la sanction ne doivent pas céder un pouce de terrain à cette forme de Robolution dont on se passerait bien.
Il n’est pas trop tard… Mais presque !
Sylvain DEVAUX
Rédacteur en chef
« L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné. »
Jean Delumeau
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Larobolution.com est le site sur lequel Sylvain Devaux s’exprime quotidiennement et livre une vraie analyse du monde de la robotique à même de vous permettre d’en profiter. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.larobolution.com. »
Source larobolution.com ici