Je trouve les propos tenus dans cette vidéo aussi pédants que stupides.

Remplacez conquête spatiale par aller au-delà des mers découvrir le nouveau monde.

Remplacez les fusées d’aujourd’hui par la Santa Maria, la Pinta et la Niña et vous avez les trois caravelles de Christophe Collomb qui ont pris la mer pour aller naviguer et voguer là où il n’y avait rien.

L’espace n’est pas du vide comme le dit Aurélien Barrau. L’escape proche c’est la Lune, et c’est loin d’être vide de ressources, de minerais et de découvertes à ce jour forcément inconnues.

Mais l’espace, ce n’est pas que Mars ou la Lune ou notre propre système solaire.

L’espace immédiat ce sont nos satellites qui mesurent les concentrations de CO2 pour que Barrau et ses khmers verts puissent nous affirmer avec cet aplomb des croyants que nous allons tous mourir.

Ce sont des satellites de communication, météo ou des télescopes.

L’homme regarde les étoiles depuis la nuit des temps.

L’homme voulait voler depuis la nuit des temps et nous avons conquis le ciel.

Nous en sommes aux prémices de notre conquête spatiale et c’est une tentation à laquelle nous n’échapperons pas et qui est saine.

Le besoin de découvrir de nouveaux horizons est intrinsèque à l’humanité.

Le problème pour tous les croyants de la secte écolo, c’est que tout leur système totalitaire repose sur l’idée de monde fini.

De monde terminé.

De vase clos.

Ouvrez le ciel et vous changez le postulat. C’est tout l’enjeu des rêves d’un Elon Musk.

Le monde est vaste, notre créativité infinie même dans un monde fini. Notre imagination sans limite, même dans un monde limité.

Et nos ressources bien plus vastes (si nous recyclons et que nous sommes économes dans les usages) que ce que les khmers verts peuvent même imaginer.

Essayer de penser ce que pouvait penser ou ressentir un paysan espagnol de 1492 qui avait faim et qui peinait même à survivre quand on lui disait que l’on dépensait des ressources importantes pour aller naviguer sur du rien… il pensait exactement la même chose qu’un Barrau.

Après, il est évident que le bilan carbone d’une fusée envoyée dans l’espace est dramatique et c’est pour cette raison que l’on nous prend pour des imbéciles. Ce n’est pas en faisant pipi sous la douche ou en faisant notre bac à compost pour nourrir les rats de la capitale que nous sauverons quoi que ce soit.

Enfin si les fusées ont une forme phallique, c’est plus une question de contraintes techniques que de désir d’érections spatiales…

Charles SANNAT

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