Il y a des gens, c’est comme ça, qui ont toujours le mauvais “timing” et qui sont en retard sur les évènements.
« Sauf surprise », la première baisse de taux de la BCE devrait avoir lieu le 6 juin, estime Villeroy de Galhau dans cette dépêche de l’AFP relayée par le Figaro source ici.
« Nous sommes en train de gagner la bataille contre l’inflation », s’est félicité le gouverneur de la Banque de France, dans un entretien !
C’est bien mon Villeroy, profites-en parce que vu ce qu’il se passe au Moyen-Orient ta victoire contre l’inflation risque d’être de courte durée.
Mais ne vous inquiétez pour Villeroy et tous les autres Mozart de la finance.
Ils diront “on ne pouvait pas savoir qu’il y aurait la guerre avec l’Iran”, on ne pouvait pas “prévoir les effets des tensions géopolitiques”… Ben non, forcément. Et les médias, sympas, relaieront ces âneries. Je vous dis depuis des mois, que l’inflation sera durablement plus haute et plus importante que prévu. Elle va devenir structurelle et ils le savent, comme moi je le sais.
“Le gouverneur de la Banque de France justifie cette approche par « une confiance de plus en plus grande dans la trajectoire de désinflation ». L’inflation se rapproche de l’objectif de 2 % à moyen terme de la BCE : elle a poursuivi son reflux en mars dans la zone euro, à 2,4 % sur un an, selon les derniers chiffres d’Eurostat. En France, l’indice des prix à la consommation a progressé de 2,3 % sur un an le mois dernier selon l’Insee, un net ralentissement par rapport à février. « Nous sommes en train de gagner la bataille contre l’inflation », se félicite François Villeroy de Galhau.
François Villeroy de Galhau est également revenu sur le poids de la dette française, alors que le gouvernement cherche à faire des économies pour limiter le déficit public, attendu désormais à 5,1 % du PIB pour 2024. « Le poids des intérêts de la dette que nous devons payer chaque année (…) va augmenter de près de 50 milliards entre 2020 et 2027 », note le gouverneur, « c’est autant que nous ne pouvons pas consacrer à nos dépenses d’avenir, comme le climat ou l’éducation ». François Villeroy de Galhau a par ailleurs défendu les critères « de bon sens » encadrant le marché français du crédit immobilier, au plus bas depuis près de 10 ans. Une proposition de loi du député Renaissance Lionel Causse visant à réformer le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui édicte entre autres des règles encadrant l’octroi de crédit immobilier, sera examinée à l’Assemblée nationale le 29 avril.”
En fait il faut vite dire que l’on a gagné la bataille contre l’inflation pour vite baisser les taux, pour permettre à la dette de rester supportable et aux intérêts d’être payés.
C’est d’ailleurs le pari de Mozart du Palais. Il pense que les taux vont baisser.
Sauf, que notre vedette va-t’en guerre devra admettre, que la guerre ou la dette… il faut choisir, c’est comme boire ou conduire.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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La plus grande banque des États-Unis, Chase Bank, a émis une alerte rouge : faillites bancaires et krach boursier imminent.
Dans ce cas, Villeroy de Galhau n’as certainement pas été tenu informé, ou bien le « sauf surprise » a toute sa place.
L’inflation existe depuis Bretton Wood et d’ailleurs bien au delà,,tout les artifices financiers légaux et illégaux ont été employés pour en masquer les effets ,e système ne peut s’en sortir que par des guerres nous y sommes avec nos 2000 soldats envoyés en ukraine ans aucune légitimité et ce n’est hélas que le début
Endetter la France à taux variable alors que l’inflation repartait à la hausse et constater ensuite avec effarement le poids des intérêts dans le déficit…
“Qui aurait pu prévoir ?..”
Entre Bruno, Christine, Moscovici et Villeroy de Galhau, on a de sacrées pointures en économie. Si on ne fait pas faillite avec ces champions, ce sera un miracle.
La dépréciation monétaire est en marche, le pays coule, croûle sous les dettes, le sparadrap de Burno, n’empêchera pas la chute, pas plus qu’une hypothétique baisse des taux.
Le prix du baril va exploser, le détroit sera complètement fermé, Poutine peut cesser l’exportation de GNl, Total Russie sera dans la merde.
Le emmerdes volent en escadrille.
Encore un boycott des produits chinois et on aura le bouquet.
“Sauf, que notre vedette va-t’en guerre devra admettre, que la guerre ou la dette… il faut choisir, c’est comme boire ou conduire.”
Lui c’est plutot du genre ” en même temps” ….
On est mal, Charles, on est mal !!!! 🙂
Bonjour. Le gouverneur de la B.D.F. est nommé par le président de la république………………..
Simple, supprimer la loi Giscard de 1973 et la dette qui va avec et revenir à l’emprunt à la Banque de France à taux zéro … tout est fait par les voyous pour nous engluer dans une dette qui nous englue, dont on est pas responsable et dont on ne veut pas … pas question de payer …
“On trouve toujours de l’argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix”
Albert Brie
Oups Bernard Blier
Avant 1973, l’Etat ne s’endettait pas à mort ? Comment la guerre de 14-18 a-t-elle été financée ?
Inflation à 2 % disent ils ? Ils feraient bien de regarder un facture d’électricité ou de gaz.
Bonjour,
Depuis des semaines le cours des matières premières est à la hausse : du cacao au Brent en passant par le cuivre…
donc l’inflation va repartir à la hausse dans 4/5 mois une fois intégré aux process de production.
Faites le plein de votre voiture bientôt plus de 2€ du litre..
La dette est collective bien que décidée par la Caste. Notre argent sert donc de caution et servira s’il le faut que vous le vouliez ou non. Et choisir un autre leader ne changera pas ce fait. Règle Européenne.
“La trajectoire de désinflation”
Waouh, quelle belle novlangue !
Ayé, j’ai trouvé un vrai usage pour les IA : il faut les entraîner à détecter ce genre de bullshit, et faire alors clignoter un gyrophare !!
Oui, je sais, un cerveau est normalement sensé faire ça, mais quand je vois ceux qui nous entourent….
(ça reste une bonne idée, quand même)
Le “climat”, dépense d’avenir : combien de doses ?
Avant de déclarer la France dans une hypothétique faillite, l’épargne des Français aura d’abord été outrageusement pompée.
En clair : on a piqué vot’ pognon, le pays est sauvé. On va donc pouvoir continuer à se foutre de vous, on recommencera à vous baiser dans 20 ans, délai qu’on vous accorde pour remettre de l’argent de côté !
S’ils sont polis, ils diront “merci” (ce qui n’est pas prouvé !)
boire ou choisir il faut conduire hips……
Il y a une bonne partie de la dette qui a été contractée par des personnes qui ne veulent manifestement pas le bien du pays.
Ces personnes ont été promues et mises en place par une oligarchie financière qui a toujours eu pour but de se créer une rente par l’accumulation de cette dette irremboursable.
BlackRock, Vanguard et autre machins financiers ont tout fait pour que ceci arrive. Ils viennent en Europe parce qu’ils ont déjà achevé de ruiner la classe moyenne Américaine.
C’est du délit d’initié pur et simple. Les personnes incriminées doivent être jugées et les dettes qu’ils ont engagé dénoncées. Après ont pourra repartir sur des bases un peu plus saines.
Ni le “climat” ni l’éducation ne sont des dépenses d’avenir .
1) Le climat est un “problème” construit qui est évoqué à la place de la dégradation écologique de la nature (pertes de biodiversité, rétrécissement des espaces sauvages) et biologique de l’humanité (perte de fécondité, et entassement excessif).
Pour résoudre ce problème il suffirait de réduire drastiquement les gaspillages et donc ne pas inventer de nouvelles “dépenses d’avenir” .
Individuellement , s’inspirer de Diogène réduit fortement l’aliénation au confort : vivre sans chauffage , faire les poubelles , ne pas fonder famille pour les plus radicaux dans l’ascétisme ! Mais nul besoin de forcer le trait 🙂
2) L’éducation telle que je l’ai connue est une industrie de l’ennui et du conformisme (aussi bien la publique que la confessionelle), je n’en dirais pas tant de la méthode Freinet mais elle est confidentielle.
La simple adaptation de cette machine à la démographie suppose de réduire son budget, pas d’inventer des “dépense d’avenir” qui consistent surtout en l’achat de matériels numériques servant à fabriquer des “crétins digitaux” ne sachant plus se servir de leurs dix doigts ailleurs que sur un écran prérempli.