Quand il n’y a plus de sous, il n’y a plus de sous !

Et quand il n’y a plus de sous, c’est difficile de faire de la gratuité… mais aussi de l’aide sociale massive, mais aussi des chèques énergie, essence ou vacances…

Quand il n’y a plus de sous dans les caisses et que les caisses sont vides, il faut faire des choix. « Sortons du mirage de la gratuité universelle ! », réclame Bruno Le Maire (source ici)

“Le ministre de l’Économie et des finances, qui redoute un risque de déclassement de la France dans son nouvel ouvrage (« La voie française », Flammarion), estime qu’il faut en finir avec l’État-providence. « Nous devons remplacer l’État-providence par l’État protecteur, martèle Bruno Le Maire, dans le Journal du dimanche. L’État-providence a fini par devenir une machine à empiler de nouvelles dépenses publiques, sans examen de leur pertinence ni de leur efficacité. » Le locataire de Bercy, à qui l’on prête des intentions pour l’élection présidentielle 2027, appelle la France à « reprendre la maîtrise de ce système devenu incontrôlable. » « La gratuité de tout, pour tous, tout le temps : c’est intenable! Il y a toujours quelqu’un qui paie la gratuité », poursuit Bruno Le Maire.”

Ce n’est pas comme si Bruno Le Maire était ministre de l’économie et des finances depuis tout de même 7 ans. Alors certes il n’est pas responsable de tout, mais au bout de 7 années d’exercice du pouvoir économique dans notre pays, c’est un peu Bruno Le maire, qui critique la gestion de Le Maire Bruno… ou inversement.

Là où je suis d’accord avec Le Maire, mais cela fait longtemps qu’ils auraient du y penser, c’est que plus d’état providence n’est pas du tout une solution. Il faut se concentrer sur ce qui relève réellement de la solidarité nationale une maladie grave ce n’est pas comme un rhume, et la responsabilité individuelle c’est de pouvoir se payer une boîte de doliprane.

C’est un changement total d’état d’esprit dans la société qu’il faut insuffler, et au lieu de partir en guerre contre la Russie, nous ferions mieux de lutter contre nos lâchetés, mollesses et paresses.

On ne redressera jamais le pays en travaillant 35 heures par semaine et en comptant les heures. A un moment il faut un effort collectif majeur et pour un tel effort il faut remettre le travail et la responsabilité individuelle au cœur de l’état d’esprit.

Charles SANNAT

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