Les idéologues sont effrayants.
Ils fantasment des mondes imaginaires. Ils vivent en théorie.
Ils nous effondrent en pratique.
Nous subissons leurs délires, et les conséquences de leurs délires qui, elles, sont bien réelles hélas.
Nos bien-pensants, forcément de gauche, qui sont les seuls à bien penser et qui sont les vrais gentils, alors que les autres sont forcément les méchants qu’il faut faire taire, découvrent (un peu) et toujours bien trop tard que leurs fantasmes ne fonctionnent pas.
Là, en gros, il fallait envoyer tout le monde au Bac.
Puis une fois au bac, il fallait envoyer tout le monde à Bac+5.
Qu’a-t-on fait ?
Plein de cursus supérieurs plus ou moins minables pour enseigner à des jeunes intellectuellement plus ou moins miteux à qui l’on a fait croire qu’ils étaient titulaires d’un Bac+5 qui leur permettrait de devenir tous des cadres supérieurs avec une carrière fantastique.
La réalité, elle est assez simple.
Hier comme aujourd’hui, il y un chef et 10 travailleurs.
Le problème c’est que nous n’avons plus de travailleurs.
Nous n’avons plus que des “cadres”, mais qui ne savent même pas écrire une phrase sans deux ou trois fautes, qui ne savent plus se concentrer, qui n’ont plus aucun sens de l’engagement, de l’effort et du travail.
Je sais, on me dira comme à chaque fois “pourquoi se tuer à la tâche”.
D’abord il ne s’agit pas de se tuer à la tache, et bosser 35 heures n’est pas mortel, loin de là, ensuite il s’agit surtout, de bosser fort pour déclencher la “capitalisation”.
On capitalise toujours sur son travail, son expérience, sa dextérité.
Faites une chose une fois, et refaite-là dans deux ans… vous allez souffrir.
Faites là chaque jour plusieurs fois et vous saurez la faire parfaitement, rapidement, et cela vous fera gagner de l’argent (productivité) et cela n’arrive qu’en capitalisant sur l’expérience et l’effort. Bref, le travail.
Dans la vraie vie et dans le vrai monde, nous n’avons pas besoin d’autant de cadres, et tout ce qui est abondant n’est pas cher, tout ce qui est rare est cher.
Aujourd’hui un couvreur gagne plus qu’un Bac+5 sachant à peine se servir d’Excel.
C’est la différence entre la réalité et le monde rêvé par les gauchistes bobo parisiens bien-pensants.
Voilà ce que ça donne écrit par les bobos du Monde (source ici)
Le bac + 5 s’est démocratisé : le nombre d’étudiants choisissant un cursus long a explosé. Avec l’idée que ce serait un sésame pour s’ouvrir les portes du marché du travail. Précarité, niveau de salaire ou de responsabilité… Pour certains, la déception est de taille.
“Diplômé d’un master d’histoire de l’université de Lille, Mathieu (qui n’a pas souhaité donner son nom), 27 ans, vient de décrocher, début janvier, un petit contrat pour faire de la surveillance dans un musée. Il a bien conscience que, vu son niveau d’études, il pourrait prétendre à mieux. Mais, pour le moment, c’est tout ce qu’il a trouvé. Après sa licence, il avait décidé de pousser jusqu’à un bac + 5, justement pour s’assurer une meilleure place sur le marché du travail. En master d’histoire, la plupart des étudiants veulent devenir professeurs et un tout petit nombre parvient à poursuivre jusqu’à un doctorat. Mais pour les autres ?
Depuis septembre 2023, Mathieu a cherché dans le journalisme, dans la culture – pour des festivals, des institutions… En vain. Alors ce job d’étudiant dans un musée, payé au smic horaire – il espère effectuer vingt heures par semaine, soit de 800 à 900 euros de revenus par mois –, c’est mieux que rien. « Aujourd’hui, il y a une sacralisation des études longues, mais comme beaucoup de monde en fait, on se retrouve bloqués au moment de chercher du boulot et ensuite déclassés en matière de salaire », déplore le jeune homme. Si ses parents, exploitant viticole et agente d’entretien dans un hôpital, étaient « très contents et fiers » de sa réussite en master, ils ne s’attendaient pas non plus à ce que la recherche d’emploi de leur fils soit si difficile.”
Pour ceux qui sont abonnés, vous avez ici l’exemple même des mensonges véhiculés par la société de Castes et nos croyances imaginaires dont je parle dans le dossier.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, et comprendre comment orienter les enfants, nos jeunes pour ne pas se faire couillonner, ne perdez pas un instant, et abonnez-vous aux dossiers Stratégies. Ce n’est pas politiquement correct, mais au moins vous comprendrez comment éviter de vous faire carabistouiller et vous pourrez prendre de meilleures décisions.
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Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Ha ha ha ! Cet article du monde…
La problématique n’est pas tant de faire des études longues, mais de choisir une filière qui a du sens, une valeur ajoutée à l’économie.
Prenez un jeune diplômé d’une école d’ingénieur ou de commerce, il trouvera un job correctement payé et s’il n’est pas trop c.n son salaire augmentera assez vite.
Le problème réside dans le fait que nos @#+* de gouvernants ont pondu des études bullshit pour trafiquer les chiffres du chômage ! Un étudiant n’est pas un demandeur d’emploi.
Un exemple que j’ai vécu avec une amie : 9 ans d’études sur l’histoire du Québec sur la période de 1789 à 1800… Avec ça elle n’a trouvé qu’un job de guichetière au musée Guillemet.
OK pour cet exemple.
Mais il y a l’autre: la personne qui fait des longues études dans un domaine où il y a besoin de travailleur, qui se fait embaucher dans son domaine, qui en fait bien le travail, et qui se retrouve payée des clopinettes.
Je sais aue je me répète, mais aujourd’hui; un ingénieur est payé avec le salaire qu’on gagnait en 1990. En termes de niveau de vie, sq situation n’a rien à voir avec celle de 1990…
Ainsi, je ne peux que plussoir aux propos de Charles. Aujourd’hui, en France, il vaut mieux avoir un CAP d’électricien ou de plombier qu’un diplôme de grande école.
Etre salarié, c’est subir tous ces process RH bien communiqués, dont; en réalité, le seul but est de limiter les salaires. Avec ça, en 40 ans, les boites ont parfaitement réussi leur affaire.
Aujourd’hui, un jeune qui a travaillé pour bâtir ses connaissances doit partir de France s’il veut avoir ce qu’on lui a vendu.
J’ai toujours préconisé de dynamiter les universités de sciences molles qui sont des nids d’antifa. Il n’y a pas que les sciences molles type sociologie ou histoire qui sont menacés : avec l’arrivée de l’IA beaucoup de métiers normatifs et de remplisseurs de tableaux Excel sont menacés et c’est… très bien !
J’ai mon fils à Paris avec un double-masteur de grande école de commerce (anglais et espagnol). Des études très coûteuses et pas très rentables au final.
Je pense qu’il n’y a rien de plus destructeur moralement que cet etat de fait.
Parce que le jeune “bac +5” qui va finir caissier chez Leclerc ou poinçonneur des Lilas vivra avec une immense amertume , une deception de chaque jour, un sentiment de s’être fait arnaqué, puis la honte viendra,et ça finira en haine et en violence contre soi ou les autres.
Oremus pro eis !
il faut peut-être expliquer à nos politiques qu’un jeune qui reste sur les bancs de la fac ça coûte de l’argent à sa famille et à l’Etat (donc à tous) et un jeune qui travaille ça rapporte de l’argent à sa famille et à l’Etat.
Nos grands parents pouvaient travailler avec un certificat d’études et les bacheliers étaient certainement plus aptes à le faire que les BAC+5 d’aujourd’hui. Ce n’est pas forcément de la faute des jeunes, mais celle de ceux qui ont voulu faire croire que tout est facile dans la vie et que l’on peut tout avoir pour rien! déception générale
Il faut arrêter de dire « gauchistes bobos » parce que ces gens-là ne sont pas de gauche. La vraie gauche a toujours souhaité revaloriser les filières professionnelles.
C’est un système de Ponzi sur l’éducation.
Une licence ou un master d’histoire, ça ne servait déjà à rien, il y a 25 ans. Il n’y a pas de raison pour que ce soit différent aujourd’hui.
Faire des études, c’est bien, mais à un moment, il faut apprendre un métier. Un vrai.
Z’avais qu’à faire Stanislas
Le problème des bac +5 ne date pas d’aujourd’hui .Déjà au début des années années 90, quand on a vu apparaitre l’émergence de l’écologie , des formations DESS à l’époque ont vu le jour. J ai constaté ,au sortir des différentes promotions , que les étudiants ne trouvaient pas d’emplois dans leur formation, 10% !!! Les autres 90% s’orientaient vers d’autres voies. Un des soucis majeur vient aussi de la déconnexion de la fac et de ses professeurs avec le monde du travail. La création de nombreuses filières aussi inutiles qu’ inintéressantes répond à un besoin d’aides financières de ces prof chercheurs qui trouvent par ce biais des subdids pour continuer leurs recherches.
Depuis ,les diplômes se sont largement dévalorisés, j’ai quelques exemples proches, de bac + 5 qui n’ont plus fait de français et de math depuis la 1 ère au lycée !! un employeur ne peut pas prendre le risque d’une embauche, d’autant que la plupart des postulants ont des prétentions financières trop élevées.
Mettez un costume une cravate et des mocassins à un âne et vous obtiendrez . . . Un âne !
Combien d’employeurs prêts à payer pour avoir un titulaire d’un master ou un doctorat en histoire? Qu’est-ce que ça va lui rapporter? Et s’il n’y a pas d’employeur, il n’y a pas d’emploi. C’est le même problème dans certaines filières scientifiques comme l’astrophysique mais pour ceux-là il est plus facile de se recycler dans une autre filière (il y en a pas mal qui finalement se lancent dans l’informatique).
Lorsqu’ on voit comment rédigent des jeunes titulaires de bacs + 5, on constate que le bac actuel n’ est même pas du niveau du brevet des collèges d’ il y a 30 ans…
La durée des études est une chose, le niveau d’instruction réel en est une autre.
Comme sous l’Ancien Regime les charges s’achetent….
BONJOUR.Le savoir a été massacré par la chienlit gauchiste .
Souvent , ” le diable se cache dans les détails”
Parmi ces détails , tous ces jeunes ayant fait des études ont contribué , parfois involontairement , à créer l’augmentation du chômage en “rationalisant ” les postes de travail , soit par l’automatisation (informatisation ,robotisation ), soit par la réorganisation managériale (“productivisation “, mises en retraites anticipées ,regroupement des activités , délocalisations , etc …)
C’est peut-être là ,aussi, qu’il faut chercher pourquoi il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre de millionnaires et de milliardaires dans le monde ?
Là où il a incompréhension générale c’est que les études universitaires n’ont jamais eu vocation à permettre de trouver du travail. Étudier à l’université à pour but de se former à une discipline (en Licence) en laissant la possibilité d’approfondir une spécialité (en Master), voire même d’apporter sa pierre à l’édifice des connaissances (en Doctorat) dans cette discipline. L’université n’a pas vocation à enseigner un métier !
Alors ce qui est évoqué ici, c’est que les étudiants issus de disciplines scientifiques et techniques sont avantagées par rapport aux disciplines littéraires sur le marché du travail. C’était donc faire preuve de naïveté que de croire que quelque soit le diplôme universitaire obtenu, cela donnerait droit à du travail dans le même domaine, avec un bon salaire et si possible pas trop loin. La désillusion peut être assez amère, je le conçoit. Il aurait été préférable d’être mieux informés au préalable, mais rien n’est définitif dans la vie.
Avec un master d’histoire, on peut passer le CAPES et l’agrégation d’histoire (on peut aussi enseigner en tant que contractuel avec un salaire plus élevé que celui de surveillant de musée). Maintenant, quand on s’engage dans des études universitaires en lettres, histoire, il faut avoir conscience que le débouché principal est l’enseignement (avec les difficultés propres à ce métier, actuellement, c’est à dire les incivilités des élèves, le mépris de la part des parents et l’absence de soutien de la hiérarchie).
Je crois aussi que depuis des années, et notamment grâce aux diktats du dev perso (développement personnel), on a fait croire que tout le monde peut tout faire et tout réussir… ce qui est idiot et inégalitaire (oh my god …).
A cela s’ajoutent le mépris des métiers manuels, le dénigrement des filières techniques et manuelles.
Tout ça pour se retrouver avec des armées de jeunes qui ne savent plus lire, écrire ou compter. Pour le coup, là, l’égalité existe !
Et la création d’une pléthore d’emplois ds le tertiaire avec un excès de courtiers, intermédiaires, commissionnaires de tous poils.
Le problème est que ces gens ne créent rien, ne fabriquent rien, ne produisent rien, ne transportent rien. Juste de l’argent qui passe d’une poche à l’autre sans créer de richesse. Mais ils coûtent une blinde aux producteurs et consommateurs finaux car ils gagnent bien plus que les producteurs…
C’est hallucinant et je me demande si ce n’est pas pour cela que l’argent numérique a été créé. Car avec de l’argent réel, tous ces intermédiaires ne seraient-ils pas destinés à disparaître ?
Cela me fait penser au livre “la revanche du rameur du Dr Dupagne : en bref, le bateau n’avance pas s’il y a par ex 5 chefs et un rameur…
Quelle bande de @#+* ces gauchistes, du MOnde, de Libé et autres journaleux “bien-pensants”…. Heureusement ils ont de moins en moins d’audience mais le gouvernement français et l’UE de vonder la hyène s’apprêtent à durcir la censure contre la résistance. Vigilance.
“Hier comme aujourd’hui, il y un chef et 10 travailleurs”. Eh ben quand j’ai fait mon service militaire (début années 70), nous avons été 95 incorporés et à la fin nous n’étions que 3 a avoir eu notre galon de sergent ! L’époque était sélective !
Pour le reste, je crois aussi qu’il y a beaucoup de branleurs qui n’ont pas le courage d’affronter la vraie vie et pas prêts à quitter papa-maman qui les entretient ! D’où aussi l’utilité du service national, mais ceci est une autre histoire…!
Parce que le gamin qui fait un master d’histoire ou une maîtrise de psycho doit bien s’attendre à ce qu’il n’y ait pas de débouchés, ou alors c’est un couillon ou une autruche qui vit la tête dans le sable.
Le bac à tout le monde est une escroquerie autant intellectuelle que politique : fabrique d’ânes qui échappent aux chiffres du chômage !
Parce que bac + 5 et commencer à bosser à plus de 25 ans avec un boulot de merde, faut vraiment être un gros nullard incapable d’anticiper un minimum son existence future. Et en plus, ça a le droit de vote !!!
Très simple. Il y a 25 ans, à la fin des années 90, environ 50.000 étudiants terminaient leurs études avec un Bac+5 (DEA ou DESS à l’époque) chaque année. C’est plus de 200.000 désormais.
Il y a 25 ans, avoir un Bac+5 en poche faisait une grosse différence et pouvait vous propulser très vite à un poste ayant des responsabilités et un salaire conséquent. Aujourd’hui, Bac+5 n’est pas la norme, mais presque, et comme le dit l’article, tout le monde ne peut pas être “chef”.
Le but premier d’un travail est la création de richesse et pas de se faire plaisir,il n’y a pas confiture sans la tartine et choisir des voies sans issues en sont le parfait exemple avec des faux diplômes qui n’ont aucune chance de servir car inutiles dans la vraie vie ,ces fameux ” master ” qui ne correspondent à rien sauf a qualifier prétentieusement du temps perdu,ces titres multipliés à l’envie ne correspondent a aucune qualification et dont l’impétrant empêtré peut s’asseoir dessus,avec des thèses à la mord moi le gland style “Durabilité de la faune des mares temporaires de la Corse du Sud ( si si ça existe ).Dans les années soixante on se moquait déjà des ” cornichons ” diplômés”,ce n’était que le début de cette grande débâcle qui est devenue un tsunami alourdi par un incommensurable poil dans la main rendant encore plus incapables les incapables
Bac g de Michel Sardou tout est dit et là encore du rêve et du médiocre depuis des décennies, le plan se déroule….hein️
Le monde de l’enseignement récolte les fruits d’une idéologie injustifiée et injuste : les études longues c’est bien, les courtes sont des voies de garage.
Sauf que… qui répare leurs voiture ? Hum ? …
On Alès politiques et la société qu’on se propose et on crée a son image et triste pour ceux qui tentent autrement ils sont dessus cibles du gvt et de ces puissants démons ️
Bonjour Charles,
Je suis ton travail depuis longtemps, les vidéos, le premier site, insolentiae. Je suis ton travail parce que je le trouve excellent. Aujourd’hui, j’ouvre ton nouvel article et surprise, l’illustration vient d’un site internet que je dirige (www.mon-diplome.fr). Alors je suis encore plus content de te lire : quelle fierté de me dire que sans le savoir nous avons collaboré. Merci pour ton travail en tout cas !
dans l’échange, l’émetteur du moyen de l’échange, organisme privé dont les actionnaires touchent les intérêts de l’émission ex-nihilo, paie le produit ou service qu’il achète. Certes, il n’y a plus les fers, les fouets, mais l’illusion radieuse d’un lendemain qui chante au-delà de l’horizon de la croissance, qui nous a fait quitter en masse le sol nourricier pour la machine outil, tandis qu’on remembrait à tout va pour que passent la moissonneuses des gros céréaliers bénis par la SAFER, avec des grandes surfaces qui grandirent comme des champignons, pour pressurer les résistants. Comme intrinsèquement la monnaie est dette et qu’elle n’assure pas la fonction monétaire de réserve de valeur, on y est du berceau au tombeau. Quand des deux côtés du signe égal de l’échange, on aura une même unité de mesure, les choses retrouveront rapidement un équilibre. Quand on n’aura pas organisé un exode urbain avec un nouveau PLU ouvert au bio constructible bois sur pilotis, on n’aura pas saisi l’énoooooooorme valeur du réseau de nos 35000 communes, où la Gaule sommeille. Quand la classe oligarchique acquise aux intérêts dévitalisateurs dira auf viedersehen, bye bye, tout le monde comprendra que cette ossature millénaire ne ploiera pas sous le fardeau de la régénération.
“En master d’histoire, la plupart des étudiants veulent devenir professeurs” : si en plus c’est pour se faire décapiter par un élève musulman un peu trop sensible…On comprend que les nombreux jeunes qui pourraient être enseignants hésitent un peu. Cela demande un peu de réflexion, non ? De plus aucun port d’arme n’est attribué à ces futurs “soldats de la république”, et le gilet pare-balles n’est pas remboursé : il n’y a pas l’option dans le logiciel de saisie des notes de frais. Fichtre, tout cela pose des problèmes tout, non ?
C’est sûr que bac+5 en sociologie ou sciences de l’éducation ça ouvre des portes… pour faire un bon élu ou journalope, mais là il faut uen carte depréfrence de gauche. Les élus macroniens doivent avoir ce bac+X là, faute de casier judiciaire rempli qui est aussi recommandé pour eux surtout pour devenir ministre.
Tout a débuté quand Savary (mais ça ne varie pas en connerie, là) parti visiter le Japon a demandé à son homologue ministre de “laid-ucation”(ce mot ainsi écrit, pour le Français pas le Japonais) quel pourcentage de bacheliers il avait et l’autre lui a répondu : je pense 80%… Alors on avait un vrai bac mais 50% de reçus seulementnet il a fallu le dévaloriser le bac pour faire 80% et même mieux. La politique post 81 étant nivellement par le bas, le plus bas possible.
Résultat bac+5 est devenu ancien bac-2….
Mais ça ne suffisait pas alors on a inventé des filières bidons.
Je pense que bac+5 en neuroscineces ou en économie etc, ça doit encore marcher, avec encore quelques vraies filières.
Par contre pourquoi un non diplômé irait bosser pour le smic alors qu’il vivra mieux avec le RSA et sans avoir besoin de réussir des études ??? Ni surtout sans l’aider dans des études sérieuses et pour cela l’aider dès le CP à se déterminer et orienter vers un domaine qui l’attire ?Je doute quele kébab, audemeurant (parfois, selon l’hygiène de la boutique) bon à manger, lui permette de découvrir divers domaines. Mais s’il découvre ce qu’il aime il va aller voter et apr forcément pour ceux qu’ils veulent et ça ils n’aiment pas, alors autant les envoyer à la pêche.
L’idéal ne serait-il pas le développement de filières où les jeunes commencent à des postes non qualifiés ?
Petit à petit, via la formation continue, en fonction des besoins du territoire et de leurs choix personnels puissent évoluer jusqu’à des postes hautement qualifiés en milieu/fin de carrière ?
Même s’il peut être vrai que faire des études longues ne garantit pas un haut salaire ou un boulot, l’exemple pris est mauvais.
Que ce soit maintenant ou il y a 30 ans, il est difficile de trouver un boulot avec un bac+5 d’histoire. Les postes dans ce secteur sont rares c’est. Les jeunes qui passent dans les écoles de commerce ou ingénieurs remplissent les boites de consultants, recruteuses de ce type de profil. Et ils sont bien payés..
Pour éliminer les messages frauduleux (malgré de beaux en-tête d’organismes officiels) de ne jamais répondre si j’y trouvais une faute d’orthographe. En effet les fonctionnaires savent écrire. Je crains que désormais, grâce au naufrage de l’E.N. je ne puisse plus m’y fier.
Course d’aviron pendant les JO.
L’aviron français arrive bon dernier.
Mc Kinsey , bien payé par les impots des “tribuables ,pour trouver la raison de cette triste performance conclue : “Le probleme est que “vous avez 8 barreurs et un seul rameur….”
@weingarten
les zuniens ont trouvé la solution : ils impriment de l’argent, il fallait y penser….
@Jeanne Taquin
les esclaves en 2024 ont compris qu’ils s’etaient fait avoir…
les anglais ont aboli l’esclavage au 19° siecle quand ils ont compris qu’il etait plus rentable de rendre leur liberté aux esclaves afin de ne plus avoir à les loger et les nourrir…
C’est moins le cas maintenant, mais avant, l’apprentissage et les métiers manuels, c’était réservé aux cancres. Les BTS et les DUT étaient “invisibles”, il fallait faire la fac ou prépa puis école d’ingé. Tout le monde est à blâmer là-dedans, parents y compris. Les premiers à pousser leurs enfants vers des “voies prestigieuses” (tousse) étaient les parents qui ne voulaient pas “voir leurs enfants se tuer à la tâche”. Oubliant un petit peu une chose importante : “maître dans sa discipline”, c’est aussi “maître dans son art” et les artisans sont les premier à faire, refaire, répéter, encore et encore (les artistes -à l’ancienne- aussi).
Du reste, ça fait des décennies que STAPS, Art, Histoire, Littérature, sont des voies bouchées.
@michel PAPON sur 25 janvier 2024 à 9 h 32 min
Comme sous l’Ancien Regime les charges s’achetent….
Excellent ! Merci ! 🙂
@alain BECIL sur 25 janvier 2024 à 9 h 40 min
BONJOUR.Le savoir a été massacré par la chienlit gauchiste .
Là, je ne peux résister…
Peut-on déduire de votre commentaire que le savoir n’est définitivement pas de droite non plus ?
J’ai fait des études longues (Ban+5) et je gagne bien ma vie……. mais je n’ai pas choisi histoire ♂️