Le gouvernement veut faire du lycée professionnel un nouvel outil vers le plein-emploi. Et pour relancer ce cursus, l’exécutif veut adapter les formations aux besoins des entreprises afin de pourvoir les emplois vacants.
Voilà une excellente idée sur la papier mais qui va se fracasser sur le mur de la réalité, je vais vous en parler après.
En attendant voici ce que nous rapporte le Figaro.
” L’enjeu est suffisamment important pour avoir ressuscité ces derniers jours une intersyndicale pourtant en perte de vitesse. Ce mardi 12 décembre, les enseignants des lycées professionnels sont appelés à se mettre en grève à l’appel de sept fédérations de différentes organisations telles que FO, CGT, FSU, ou encore SUD… Dans leur viseur, les différentes réformes que met progressivement en place le gouvernement dans cette filière qui accueille plus de 600.000 lycéens, soit près d’un sur trois.
Dernière en date, la transformation de l’année de terminale, durant laquelle le temps dévolu aux stages devrait être élargi et qui fait suite à d’importantes transformations ayant commencé à se mettre en place à la rentrée 2023. Mais un point en particulier concentre la colère des enseignants: l’évolution de l’offre de formation afin que celle-ci réponde aux besoins des entreprises. « Cela passera par une transformation voire une fermeture d’un quart des formations actuelles d’ici 2027 », prévenait dans un entretien au Figaro, la première ministre Élisabeth Borne, la semaine dernière. Un casus belli pour les syndicats qui craignent des licenciements massifs.
Dans leur communiqué, les organisations d’enseignants « exigent le retrait » pur et simple de ces mesures, qu’elles qualifient de « démantèlement organisé de nos lycées pros » et de « dégradation de la classe de terminale ». La colère est à la hauteur des transformations, pourtant nécessaires, qui secouent ce cursus, à mi-chemin entre école et entreprise. L’entre-deux était censé faire sa force, il est au fil du temps devenu sa faiblesse. Ceux qui devaient être des « Harvard professionnels », selon l’expression de l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, accumulent aujourd’hui les handicaps: ils ne sont pas capables de faciliter l’arrivée dans le marché du travail et attirent toujours des élèves plus en difficulté. Ainsi, au niveau bac, le taux d’insertion six mois après le diplôme n’excédait pas les 40 %, pointe un rapport du gouvernement paru en mai. En parallèle, 40 % des élèves connaissaient des fragilités en français et 70 % en mathématiques. Contre respectivement 6 % et 20 % dans les filières générales et technologiques.
Une situation intenable pour le gouvernement, qui court plus que jamais derrière son objectif d’atteindre le plein-emploi en 2027. Plusieurs pistes ont déjà été activées – réformes de l’assurance-chômage, emploi des seniors… La question de la formation professionnalisante a été élevée au rang de « cause nationale » par le président de la République. Il faut dire que plus de 350.000 emplois restent vacants sur le territoire et, dans le même temps, les rêves de réindustrialisation ne cessent de se heurter aux manques de main-d’œuvre qualifiée .”
Alors redescendons un peu…
Beaucoup même.
« Harvard professionnels »
C’est un peu “too much” pour rester dans l’anglo-saxon !
Disons que la filière professionnelle n’est pas réputée et que les parents ne veulent pas y envoyer leur enfant pour de nombreuses raisons à commencer par la faiblesse du niveau, à commencer par les mauvaises fréquentations, à commencer par la violence dans ces établissements.
En économie, la sécurité est là base de tout et le premier besoin.
En dehors de certaines filières pro qui sont cotées (la cuisine par exemple) ou un peu sélectives, c’est souvent le grand bazar.
A la base de tout succès.
A la base de tout apprentissage, il y a la sécurité à l’école, des professeurs comme des élèves.
Tant que ce sera la chienlit à l’école, il ne pourra rien se passer.
Il faut donc commencer par ramener l’ordre et il n’y a pas qu’en pro d’ailleurs où c’est nécessaire.
C’est assez simple à comprendre.
Tout le reste c’est de la directive de membre de politburo.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr ici
Disons que les profs sont les premiers responsables de leur situation! Ils ont politiquement encouragé par leur vote , tout se qui sapait les fondamentaux de l’école!
Les apprentissages primaires, le collège unique, la non chalance par rapport aux mesures d’autorité!
La crise des vocations chez eux est le fruit d’un travail de sape qui a conduit à des situations extrêmes!
Je vous invite d’ailleurs à écouter ce que dit la soeur de Samuel Paty de leur attitude devant la commission du Sénat!
La filière technologique avait ses lettres denoblesse , il y a 40 ans, avec des bac E équivalent du bac S, conduisant à prépa et aux écoles d’ingénieurs.
Aujourd’hui , vous avez des bac +5 en Fac, qui se prétend ingénieurs, pur dévoiement de filières!
Je crois que cette sorte d’enseignant responsable de la situation et plus largement de celle du pays , au même titre que des magistrats , des politiques, puissent être jugés!
L’ensauvagement n’a été possible que parce qu’ils en ont crées les conditions.
6% dans les filières générales qui “ont des faiblesses en Français”? qui a établi ce chiffre? des fonctionnaires qui ont des faiblesses en maths? où se situe le seuil de “faiblesse”?
La faiblesse du niveau scolaire, elle est partout et pas que dans les filières professionnelles … intégrer des individus ingérables, violents, agressifs, en majorité étrangers qui devraient être expulsés avec leurs famille même naturalisée fout le système scolaire en l’air, il suffit de voir les problèmes liés aux harcèlements, le crétin violent et imbécile n’a pas sa place à l’école … rapatrier ces déchets nocifs et ingérables dans leurs pays … un gros nettoyage s’impose … sans pitié ni compassion … ça nous fera des économies. Par laxisme, on ruine la vie de NOS jeunes.
Les profs étant complétements déconnectés de la vraie vie, il suffit de prendre des stagiaires pour s’en rendre compte, ce n’est pas demain la veille que l’enseignement professionnel, a de rares exceptions préparera les enfants a un brillant avenir.
Je pense que que la planche de salut serait l’apprentissage comme chez nous amis teutons… 🙂
Pierre .. il y a 40 ans si tu l’ouvrais.. ton prof te le faisait regretter ! Et tu ne te plaignais pas chez toi sinon tu en prenais une autre!
Des grands donneurs d’ordres comme vous devraient être profs!! Venez donc voir comment vos mouflets se manifestent au lycée , oui ceux que vous avez élevés !
Après ce que souhaite l’état.. se fait déjà ! De la formation sur mesure dans les lycées pro organisée par le GRETA, en prenant des personnes sans emploi et les conditionner aux demandes des entreprises locales… cela fait 25 ans que j’en fais !
du calme @fanantina, il n’y a pas une majorité d’étrangers dans nos écoles, et même si certains sont très problématiques, ils ne sont pas la seule raison du délitement de l’école.
“…le temps dévolu aux stages devrait être élargi…”
Encore des stages non rémunérés, non payés, des semaines de stage qui comptent pour du beurre pour la retraite ??
Retour à l’esclavagisme en quelque sorte.
Ces fameux “stages diplômants” c’était déjà le programme de Narkkozy… ne serait-il pas encore dans les coulisses par hasard ???
BONJOUR .J’abonde dans le sens de Pierre ,Isa ,et Fanantina. La chienlit n’a été possible ,que par ceux qui appellent au secours depuis des années .Tout ça possible en sapant toute autorité ,par idéologie.
Oui, commencer par mettre de l’ordre dans l’Ecole, la sanctuariser, laisser les parents, les syndicats, les Associations diverse, les idéologies de toutes sortes (religieuses en particulier, surtout quand il s’agit d’une religion d’importation) à sa porte, rétablir l’exercice du savoir, pilier central de l’Ecole, et, surtout, imposer la maîtrise de la langue française en bloquant les apports immigrés de toutes sortes qui font qu’il y a des milliers de classes en primaire où l’on est incapable de parler le français.
Le problème n’est pas causé par les profs, ou la “race” des enfants comme je peux le lire, mais par un ensemble de problèmes qui me semble insoluble …
– les politiques ont depuis longtemps fait perdre leur autorité aux profs (et aux parents) par diverses actions ou loi qui n’ont l’air de rien mais qui influent sur la vie des gens qui n’ont pas le droit de faire, plus le temps ca ril faut d’abord gagner sa croute ou alors il y a trop de monde à gérer…etc
– les enfants sont de plus en plus crétinisés, par les écrans et une perte de repère
– les profs ne voient plus à quoi sert leur métier hormis faire gardien de troupeau pour que les parents puissent aller travailler, l’implication n’est du coup plus aussi bonne qu’il y a 30 ans
– et j’en oublie certainement mais pour moi c’est la grosse cerise sur le gâteau pourri, maintenant on voit de plus en plus d’enfants “handicapés mentalement” qui n’ont rien à faire à l’école, et quand on entend le chiffre de 144 000 AESH 2ème poste de l’éducation nationale quand même !! pour s’en occuper on imagine qu’il y en a beaucoup de ces enfants ! et pas assez de structures spécialisées pour s’en occuper.
Quelle est la cause de ces handicaps ? autisme parfois très fort, je pense naturellement à la batterie d’injection, les 11 vax obligatoires pour les jeunes veaux euhh pardon je voulais dire enfants, mais c’est vrai qu’on dirait que les médecins politiques traitent un troupeau…
ça fait qu’on a des enfants de 8 ans qui ne savent ni lire, souvent même pas parler ou peu, si si ! j’ai des connaissances qui m’en parlent c’est édifiant, il y en a qui grognent juste ! du délire je vous dis !
Donc soyez sympa avec les enseignants c’est vraiment devenu parfois un boulot de merde (pardon pour les enseignants qui me lisent et qui sont dans ce cas)
350.000 emplois non pourvus, c’est tout simplement le turn over, les gens qui passent d’un emploi à un autre. Ces emplois ne sont pas disponibles en realité.
Et en face on a 6 millions de chomeurs, rsa, ou employés à temps partiel ou à la tache, et aussi 1 à 3 millions d’etrangers sans papiers ou dont le statut est en cours d’examen.
Il faut créer des emplois et limiter les entrées, et non pondre des lois et réformes.
et si le taux d’insertion est si faible, c’est à mettre en lien avec ces réflexions d’artisans ou entrepreneurs si souvent entendues: “les jeunes aujourd’hui ne veulent plus travailler” ! Comment donner le goût le l’effort, d’apprendre, de réaliser…? Ca va au delà de la seule discipline au lycée ; il faut des profs respectés car respectables, ayant une belle autorité (donc bien les sélectionner et rémunérer), l’interdiction des téléphones portables et autres mesures permettant d’aider à une ambiance studieuse…
Ca n’est pas 1/4 des “formations” en lycée pro mais les 3/4 :
tertiaire, vente, hotellerie restauration (on y trouve du travail avec 3 jours de formation, pas 3 ans)…
Tout le monde sait (ou devrait savoir) qu’en Lycée pro les postes sont maintenus pour le confort des profs et que si les sections ferment l’Educ Nat ne pourra en aucun cas obliger les profs à se reconvertir, ils seront payés jusqu’à leur retraite à ne rien faire (et les syndicats lutteront éternellement pour cela).
@fanantina sur 13 décembre 2023 à 8 h 36 min
Vous résumez fort bien l’état catastrophique de l’Education Nationale.
Vous parlez de la filière de la restauration que je connais particuliérement bien , je suis issu de l’école hôtelière de Nice 1972 -1974 .
La formation générale était à l’époque excellente , la partie pratique plutôt moyenne , à part la pâtisserie d’un niveau trés bon .
Les livres techniques ( recettes de cuisine , à connaître pour passer le CAP , Bep , Bac pro etc…. étaient déjà à l’époque déconnectés de la re&lité économique .
En effet , à la sortie de l’école et rentrant dans la vie active , le choc est grand quand on se trouve confronter à la réalité du terrain .
Pour le dire autrement et concretement , j’étais et nous étions inapte au travail , je ne suis pas pro patron , mais ils nous payaient pour ……apprendre .
Les recettes de cuisine et techniques apprises étaient dépassées et inadaptées.
Il a fallu donc pratiquement tout réapprendre .
Aujourd’hui quand est il ?
Toujours le même livre de recettes , ( c^tes d’agneau maréchale , jamais fait en 45 ans d’activité) .
Oui , le livre de recettes à évoluer surtout dans la présentation et plus complet , mais les mêmes recettes qui sont des années ….1900 sont restées .!!!!!!
A mon époque , être cuisinier était particuliérement dur , sur 30 éléves de ma promotion , seuls…… 4 ont fait carrière .
Donc , aujourd’hui , rien à changer , cette filiére que vous pensez d’excellence , fait toujours face à une déperdition très importante , de l’ordre de + de 90% .
De plus les salaires ne sont pas incitatifs , des responsabilités hors normes , une vie sociale et familiale mis entre parenthèse .
Pour ma part , j’ai fait , une belle carrière ,mais au prix de sacrifices , la cuisine étant très chronophage , très corporatiste. Les désillusions vont vite prendre le dessus et les rêves s’évanouir.
Comme le dit Pierre, les 350 000 emplois non pourvus n’est qu’un chiffre absolu et instantané. Ce ne sont pas les mêmes emplois en permanence non pourvus. Pour en revenir à la formation professionnelle en adéquation avec le monde du travail, rien n’empêche les organisations professionnelles de créer des écoles privées. Cela leur permettra de faire une sélection des candidats et de les former selon leurs besoins. Il faut arrêter de tout attendre de l’éducation nationale. Il faudrait également faire le nettoyage parmi les organismes de formation professionnelle. En France, il y en a au moins 10 fois plus qu’en Allemagne, pour un coût faramineux et un résultat médiocre au final.
Le Mecreant : Pour information c’est dans les lycées pro que finissent la grande majorité des jeunes de banlieues, alors oui une part de mes collègues n’ont jamais quitté les bancs de l’école (école/fac/iufm/lycée pro) il n’en reste pas moins que globalement on tient nos classes (dépendant surtout de l’administration qu’on a à ce moment là) les flics et l’État sont d’ailleurs très contents qu’ils soient en classe et pas dans la rue à faire n’importe quoi et qu’on arrive à en récupérer au moins la moitié pour en faire des salariés et des citoyens.
Maintenant les diverses réformes ont tué la qualité de l’enseignement :
– suppression du BEP en BAC en 3 ans et non plus 4
– inclusion ( comme si l’hétérogénéité des classes ne suffisait pas)
– suppression d’heures de math et de français avec la réforme Blanquer
– concurrence des CFA (plus de pratique, le coté citoyen, les entreprises s’en foutent et s’il y a rupture de contrat on s’en fiche c’est le publique qui récupère)
A cela s’ajoute une offre de formation limitée (en fait, les élèves s’inscrivent en fonction de leur proximité géographique, pour une spécialité comme froid clim il faut parfois s’inscrire à plus de 100 km) manque de professeur de spécialité ( à Muret on a failli fermer une section par manque d’un prof de froid clim alors que le métier est sous tension).
À Pierre, à Le Mécréant, etc : L’ignorance du milieu enseignant et des réalités devraient vous modérer …
1) En lycée pro., c’est souvent des gens qui ont eu un parcours professionnel dans le privée …
2) Entendre un syndicaliste et jamais un enseignant parler devrait vous faire comprendre que les enseignants sont tenus par un “droit de réserve” qui les bâillonne. 80% d’entre-eux ne sont pas d’accord avec ce système défaillant.
3) Question : Est-ce que la caissière d’Auchan est responsable de la politique du groupe ? Alors ne crachez pas sur la caissière…
Le fond du problème n’est pas là, au coeur des écoles.
Il est au sein des familles.
Comment vit-on aujourd’hui dans les familles ?
Comment communique-t-on ? y a-t-il encore une place pour s’exprimer et se dire ? ou faut-il se taire et pleurer sa douleur en silence ? y a-t-il encore de l’écoute et des solutions trouvées ensemble ?
Quid du respect de chacun dans une famille ? Quid du bien vivre ensemble ? Quel cadre de sécurité proposé ?
Rôle du père et de la mère ?
On ne fait pas des enfants comme on achète des poupées au supermarché… les enfants ne sont pas des animaux de compagnie… encore moins des souffre douleur ou des tétines de bébé pour compenser les manques affectifs des parents…
Quand on fait des enfants, on s’engage pour 25 ans minimum pour les accompagner à devenir adultes et responsables.
Se respecter soi, pour mieux respecter les profs… derrière cela il y a la notion de s’aimer soi au plus profond de ses tripes. Aujourd’hui les gens ne s’aiment plus eux-mêmes, ils sont dans une dissociation de leur être, et ils courent dans tous les sens pour tenter de retrouver les parts d’eux-mêmes dont ils se sont littéralement coupés. Il se trompent de chemin, ils fuient vers l’extérieur au lieu d’aller à l’intérieur d’ eux-même.
Sans cela, il sera impossible de retrouver le bon sens et la joie d’étudier à l’école, le désir de créer et de contribuer au monde, le goût d’étudier, le goût de faire une activité rémunérée.
Les politiques se succèdent avec toujours plus de ministres et autres décideurs carrément hors-sols, déconnectés de la réalité car eux-mêmes malades dans leur têtes et leurs corps.
à voir comment cette grande famille (politique) agit et se maltraite entre eux, on voit bien qu’il y a un gros problème de manipulation et de perversion, d’autoritarisme excessif sans respect de la vie sur planète.
Ce que l’on voit dans l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur de beaucoup de gens malheureusement, qu’elle soit l’élite du pouvoir ou sdf dans la rue.
Rien n’est fait pour encourager les entreprises aujourd’hui, la perversion est telle que toute entreprise qui serait créative serait détruite ou vendue à un grand groupe étranger.
Pourtant ce sont encore les PME-PMI qui forment le mieux les élèves et offrent une quantité impressionnante de stages et les patrons ne comptent pas leurs heures.
A trop vouloir les taxer et leur enfoncer la tête dans l’eau, la formation professionnelle n’aura pas le vent en poupe.
Et puis reprenons tout à la base, revenons aux fondamentaux : écrire, compter, lire parfaitement. (l’éducation sexuelle en primaire n’a pas sa place ici)
Revenir à un niveau élevé de savoir être, permettra un niveau élevé de savoir faire, de compétences et la naissance de nouveaux talents reconnus en France puis à l’étranger.
Le souci c’est qu’à force d’encourager financièrement le secteur de la défense et à force d’être au service de la guerre, plutôt que financer tout ce qui est vital en France et au service de la paix, on se tire une balle dans le pied, voir dans le coeur ou en pleine tête.
Bref, j’espère ainsi par mes paroles contribuer à susciter la réflexion des uns et des autres, car au fond, la transformation ça commence d’abord au coeur de soi.
comme vous dites si bien Charles : “Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.”
Bonjour à tous, Enormément de choses sont à revoir. Mais l’Education Nationale paye aussi son refus de reconnaissance des métiers manuels. En 1979, j’ai passé deux heures avec un CPE pour un de mes fils : depuis tout petit, il voulait “faire pousser des fleurs”. Pas intellectuel, ce CPE ne cessait de me dire que “sans le bac, il n’arrivera à rien dans la vie”. Je n’ai pas cédé et aujourd’hui il a une entreprise de “jardin-espace verts et floriculture”. Son frère a eu la honte d’effectuer un stage en BTS électronique dans un magasin qui répare des TV !! Pour le prof, ce n’était pas assez chic… Mais je dois reconnaître que leur travail est de plus en plus difficile et que les filières “pro” ne sont plus adaptées aux besoins des artisans. Tout à revoir !! Et ça ni les profs, ni les syndicats ne veulent l’admettre.
Malheureusement les lycées professionnels ont servi de réservoirs de secours pour tous les gamins qui ne pouvaient plus rester dans le système scolaire général les collèges ( Bac pro à partir de la 3ème et lycées jusqu’à la terminale)
Cela a été mis en place pour arriver jusqu’à l’âge de 16 ans où l’école n’est plus obligataire.
Les plus volontaires ont réussi mais beaucoup n’avaient pas leur place dans un système « fourre tout «
Encore une fois, ce qui aurait pu être positif a été perdu…
Bonjour à Tous
Et si on arrêtait de prendre la formation professionnelle pour une poubelle où la société déverse tous les “déchets” qu’elle a été incapable d’éduquer ?
Les responsables étant :
De trop nombreuses familles d’irresponsables congénitaux , une large part étant “d’importation” , que la société à déresponsabilisés encore plus pour des raisons politiques .
Des professeurs , qui sont là pour beaucoup pour le coté alimentaire du poste et ses avantages……
Tout comme l’encadrement , cela allant jusqu’au ministre de l’éducation qui veut lui “laisser une trace dans l’Histoire” en imposant une énième réforme tordue pour “marquer” son passage , il est seulement de passage ! Il sera oublié .
Par pudeur je ne parlerai pas des nombreux profs “pro” qui n’en ont que le nom , ayant un niveau professionnel qui est pour le moins bas ……. !
Alors que ce devrait être les meilleurs de leurs professions .
Après on s’étonne du naufrage des lycée pro …… Pitoyable !
Cette “histoire” est une histoire réchauffée depuis des dizaines d’années ……. depuis très longtemps PERSONNE n’a rien fait !
Seulement à la marge …… et encore marginalement .
Tous responsables mais pas coupables …… Bien entendu !
Notre société est formidable d’arriver à continuer d’exister avec autant de tares …. et de tarés .
Salutations apitoyées
Fanantina : approuvé à 100%
De mon temps un “fouteur de merde” etait envoyé chez “Dudulle” où il savait que ca se passerait mal : parents convoqués ,voir qq jours d’exclusion si recidive . Les classes gardaient ainsi le calme propice à apprendre.
une grande partie de ces écoles professionnelles sont privés. Il y a 10 ans j’ai corrigé des BTS Transports, sur 26 élèves, 2 seulement ont eu des notes correctes, tout le reste était en dessous de la moyenne, nul en tout, Grammaire, mathématique, et tout le reste à l’avenant. L’école qui m’avait sollicité pour corriger les examens n’a tenu aucun compte de mes notes et tous les élèves ont eu la moyenne, je pense que rien n’a changé aujourd’hui.
Les gens sont rationnels. Quand j avais 20 ans et que j étais militaire à Berlin. Je prenais l’avion de Berlin à velizy en Transall pour ma permission. ( 2 ou 3heures) . Pour le retour de permission ( j’en ai eu 3 dans l’année), je prenais le train 12 ou 14heures de trajet et la possibilité d’échange à Potsdam avec les russes 1 Chapka contre 1 livre de boule.
Tout le monde était content. C’était gratuit l’aller comme le retour
Mon fils a été conseillé par des profs qui le connaisseient bien. Ils nous ont raconté que la filière pro n’était plus une voie de garage. Que maintenant le niveau était tout à fait comparable au général, qu’il s’agissait d’une orientation comme une autre. A ce jour, mon fils est en terminale pro et je peux vous dire qu’ils m’ont “déscolarisé” mon enfant. Le niveau dans toutes les matières théoriques est extrêmement faible. Il n’a jamais de devoirs. La moitié des profs sont absents.