Il faut sur ce sujet, aborder les choses avec une infinie prudence verbale et épistolaire tant les risques juridiques d’accusation de “phobie” sont importants, pourtant il faut en parler, parce qu’il se passe quelque chose de l’autre côté de la Manche.

C’est une véritable rupture que Rishi Sunak le Premier Ministre britannique vient d’enclencher ces dernières semaines et cela ne doit sans doute rien au hasard.

Il y a quelques jours, alors que le Roi Charles ripaillait avec notre jeune souverain au Palais de Versailles et vidaient les bouteilles de pinard à 2 800 € le flacon ce qui nous change du litron de villageoise, Sunak expliquait qu’il fallait ralentir la transition écologique qui menait le Royaume-Uni droit dans le mur. Au même moment, son pas très gracieux Majesté disait avec Macron à Versailles,où l’on se vautrait dans la surabondance, qu’il fallait faire plus pour l’écologie.

Il y a quelques heures, Sunak a déclaré que :

“Nous ne devrions pas nous laisser intimider en nous faisant croire que les gens peuvent avoir le sexe qu’ils veulent, mais qu’ils ne le peuvent pas. Un homme est un homme, une femme est une femme, c’est juste du bon sens.”

La dernière fois que le Royaume-Uni a réalisé une rupture idéologique mondiale de cette ampleur c’était sous Margaret Thatcher.

Il se passe quelque chose en Angleterre, et il va certainement se passer la même chose aux Etats-Unis.

Nous pourrions assister à la mise au pas des mouvement LGBT et Transgenre.

La bonne question à se poser alors est pourquoi ?

Pourquoi le système qui a poussé ce mouvement, criminalisé tous ceux qui disaient juste la même chose que Sunak (je parle au Royaume-Uni) à savoir que “un homme est un homme, une femme est une femme, c’est juste du bon sens”, semblent faire marche arrière ?

Je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle en réalité, ni pour les pro-LGBT ni pour les anti-LGBT.

Mon analyse est plus froide et plus inquiétante. 

On ne gagne pas une guerre avec ce genre de mouvement.

Or, l’occident rentre dans une phase géopolitique menaçante.

On ne gagne pas une guerre en ayant des soldats qui se sentiraient femmes et feraient des transitions… Pire encore, aucune nation n’inspire de crainte avec ce genre de politique prise pour de la faiblesse par les adversaires.

L’éventuel recul de l’idéologie Woke au sens large et des idées LGBT ne sont pas un marqueur de retour au bon sens comme le dit Sunak.

C’est un marqueur de la guerre qui vient et de la préparation des populations.

Charles SANNAT

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