Pour le président d’Orpi, 1er réseau d’agences immobilières de France, les banques ne jouent plus le jeu du financement des acquéreurs avec des conditions d’octroi de crédits trop restrictives.
Selon lui, il faut également que les vendeurs comprennent que l’achat immobilier se fait à crédit et que sans une baisse moyenne des prix d’au moins 10 % aucune vente n’est possible dans la mesure ou les capacités d’emprunt ne sont plus en ligne avec les prix de ventes.
Le marché est donc bloqué là où les prix ne s’ajustent pas suffisamment vite.
La production de crédit immobilier s’effondre
“Les banques, à mon avis, ne jouent pas le jeu”.
🎙️ Guillaume Martinaud, président d’Orpi pic.twitter.com/M4zNJgGK0o
— BFM Immo (@BFMImmo) October 2, 2023
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
déjà, un premier levier pour faire baisser les prix est de ne pas faire appel à une agence immobilière, économie des frais d’agence égale à 5% du prix de vente.
Ensuite vendre les meubles avec le bien immobilier, ne pas être gourmand pour éviter d’alerter le fisc, mais vendre des meubles (cusine,sdb par exemple) pour 2% du prix de vente.
Ensuite ne pas faire des travaux sur le bien avant de le vendre, et faire une ristourne ensuite au vendeur (ex: ma maison a besoin d’une révision de toiture, je ne fais rien et ensuite quand je vend je fais une ristourne ).
Les banques jouent LEUR jeu, et ce n’est pas nouveau.
Le côté cocasse des periodes de crise est de voir les predateurs se devorer entre eux: syndics, agents immobiliers, banques, assurances…..l’Etat n’etant pas le dernier !
Autant aux centres villes , les logements de plus de 20 ans (80% ??? doivent être minorés , menuiseries hors service , isolation inexistantes, normes incendies de meme ;
Ceux ne valent plus rien !!! etleur prix doivent etre évalués suivant l état , et non pas l emplacement , autant les construction de 20 ou 30 ans , sont déja isolés, et construites aux normes SISMIQUES THERMIOQUES … donc évalués sur ces critères et non pas l emplacement ;
Les vendeurs sont des vautours.
En 30 ans mon appartement a triplé sa valeur…sans aucune justification rationnelle.
En même temps je comprends la prudence des banques, dont les fonds propres sont notoirement insuffisants. Si elles sont trop généreuses avec les gentils emprunteurs, c’est leur survie qui est en jeu ! (voir l’article suivant sur les 750 banques US en risque de faillite).
Quant aux propriétaires, faire le deuil du prix de leur bien va prendre du temps (environ un an)…
Bref, la crise va s’installer.
C’est presque amusant de voir ces gens venir chouiner en direct
Il y a un an, quand une personne osait dire qu’on était à la veille d’une baisse majeure du marché immobilier, tous les “experts” riaient
Maintenant, les mêmes “experts” commencent à pleurer car leur marges vont elles aussi devoir baisser d’autant que le marché baissera
Où étaient ces mêmes experts pour protester contre les diagnostics de performance énergétiques et autres normes de construction plus folles les unes que les autres ?
Où étaient tous ces spécialistes visionnaires pour dénoncer les taux zéro et autres défiscalisations locatives quand cela créait une énorme bulle immobilière ?
Où étaient tous ces sachant quand le marché immobilier augmentait de 250% en 20ans dans certaines métropoles alors que les salaires n’augmentaient qu’à peine de 50% sur la même période dans la même zone géographique ?
Où étaient-ils quand les andouilles qui nous gouvernent ont décidé de bloquer les loyers, alors que l’on sait que c’est la meilleure façon de détruire une ville, plus efficace qu’un bombardement ?
Comme la cigale de la fable de La Fontaine, ils chantaient! Ils profitaient de l’énorme bulle immobilière qui se formait sous leurs yeux et qui remplissait leurs poches. Ils laissaient faire l’État qui empilait les normes débiles sur les diagnostics boiteux. Ils ne regardait que leur petit nombril au lieu d’anticiper l’avenir et de prévenir de la catastrophe qui allait arriver
Et maintenant que la bulle est formée, que le marché est bloqué, que les propriétaires ne veulent plus louer pour cause de risque d’impayé et de locataire inexpulsable, que les coût de construction sont devenus délirant par rapport aux capacités d’emprunt, que le foncier constructible a disparu pour cause de délire des adeptes de Gaïa qui veulent le zéro artificialisation des sols, et que les taux et l’inflation sont durablement haut et donc les capacités d’emprunt et de remboursement durablement diminuées de 30 à 50%, les voilà qui viennent pleurer face à l’inévitable
Comme la fourmi de Jean de La Fontaine, la seule réponse à leur donner : “Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.”
Ah non, je ne baisserai pas le prix de mon magnifique appartement de 40 m2 acheté 240 000 euros à Marseille, la plus belle ville du monde.
J’ai déjà payé 19200 euros de frais de notaire. J’ai fait faire tout plein de travaux, peinture, plomberie, …
Il a fallu dératiser et se débarrasser des xylophages.
Je veux vendre mon appartement car mes voisins sont un peu bruyants.
Et là, le président d’Orpi veut que je baisse de 10%. Que tchi ! Ca sera 270 000, c’est à l’acheteur de me rembourser les frais de notaire et les travaux !
Et puis la pierre est une valeur sûre. Il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres.
Et si je ne me fais pas une plus value, comment vais-je faire pour acheter ma Golf !
Premièrement, emprunter sur 20 ans n’est pas un jeu !
Deuxièmement, il mélange tous les aspects. En France puisqu’il n’y a absolument rien comme produit d’épargne un peu valable (les comptes ne sont pas rémunérés, l’assurance vie est en danger à cause de SAPIN2) donc reste quasi uniquement l’immobilier comme épargne.
Ce que ce monsieur ne veut pas comprendre c’est que pour les vendeurs l’immobilier est une réserve patrimoniale autant qu’un logement et que c’est ça qui FORCE les vendeurs à ne pas baisser.
D’accord, c’est une situation absolument pourrie mais elle a été construite de toutes pièces et organisée par un état absolument impécunieux et incapable d’une stratégie de long terme, qui en plus veut clairement flécher l’agent vers les marchés.
Les agents immobiliers ont surtout peur pour leur propre avenir.
Et eux parlent t’ils de baisser leurs commissions quand les prix de tout augmentent ?
Je voyais hier, 10000 mandataires et 650 agences qui ont arrêté ces derniers mois.
Ca me fait penser a une centrale d’achat de la grande distribution qui pour “aider” les paysans au moment ou le prix des intrants explose et que l’etat va taxer les GNR va baisser ses prix d’achat
2/3 des successions comportent un ou plusieurs biens immobiliers, qui génèrent à leur tour une ou plusieurs transactions immobilières, soit au moins 400 000 ventes/an (environ 600 000 décès annuels) et plus probablement près de 500 000, sur un total d’environ 1 million de biens vendus (immeubles ou terrains nus).
L’argument selon lequel la baisse peut-être limitée par la nécessité/motivation pour les vendeurs de conserver leur patrimoine ne tient donc pas dans au moins 40% des ventes.
Les morts ne font jamais de moins-value, et les transactions immobilières successorales n’ont rien couté aux ayant-droits qui ne perdent que les droits afférents.
Le prix du marché est indifférent aux origines de la vente et donc à la situation patrimoniale ou financière des vendeurs.
Après la baisse de 9% en 2008/2009, il a fallu 3 ans pour “écluser” la queue de comète des biens invendus en 2008/2009 car hors marché.
Les vendeurs qui ne veulent pas accepter les nouvelles conditions du marché les accepterons dans 2 ou 3 ans, en pire.