“Wall Street termine en baisse, assommée par la posture offensive de la Fed. La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, glacée par la communication offensive de la banque centrale américaine (Fed), qui voit son taux directeur rester à un niveau très élevé pour longtemps.
La place new-yorkaise a été sonnée par le message de la Fed, qui a laissé inchangé son taux directeur mais a clairement indiqué qu’elle restait en position de combat contre l’inflation.
Elle “a planté le décor pour une nouvelle hausse de taux en 2023 et ses projections ne montrent plus que deux baisses en 2024, contre quatre auparavant”, a expliqué Art Hogan, de B. Riley Wealth Management, signe que les taux vont rester très élevés plus longtemps.
La Réserve fédérale “a été un peu plus agressive que ne le prévoyaient les gens”, a abondé Rusty Vanneman, d’Orion Advisor Solutions. “Et cela a fait piquer le marché.”
Dans la foulée, les taux obligataires se sont encore tendus. Le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans a grimpé à 4,39 %, un sommet depuis novembre 2007. Quant à son équivalent à 2 ans, plus réactif aux anticipations de politique monétaire, il a décollé jusqu’à 5,17 %, au plus haut depuis 17 ans.
“On est parti pour une fin d’année en dents de scie à mesure que (les opérateurs) digèrent des projections qui sont moins favorables que prévu pour les actifs de croissance qui ont tiré le marché en 2023″, a commenté Alex McGrath, de NorthEnd Private Wealth.”
L’inflation transitoire est nettement plus persistante que prévue !
Comme je vous le dis depuis des mois, nous sommes rentrés dans un monde inflationniste, et cela sera profondément durable, car la démondialisation et la transition écologique surtout en version accélérée sont profondément inflationnistes, il n’y a donc pas de raisons objectives pour que l’inflation baisse.
Je ne parle même pas des quantités de monnaies émises et des 10 ans de taux négatifs que nous venons de connaître.
Les marchés financiers ont acheté la fable d’une hausse des taux qui serait limitée dans le temps.
La réalité va se rappeler à eux.
La récession va arriver.
Les profits en bourse vont chuter.
Les cours des actions corriger.
Charles SANNAT
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Source Boursorama.com ici
La réalité ne serait-elle pas surtout, que personne ne veut acheter la dette Américaine? Ainsi, les taux montent faute d’acheteur, et la FED présente la hausse comme volontaire. Mais que va t il se passer en 2024, quand il faudra refinancer 30% de la dette? Pour la monétiser, il faudra certainement un evenement majeur, qui justifiera de faire tourner la planche à billet. Si les taux restent à ce niveau, les interets seront impayables.
– Les intérêts ne sont plus le partage futur des gains potentiels
– Les intérêts sont la prime pour décider/motiver l’emprunteur à, quand même, donner son argent à tel ou tel organisme.
– Seuls les USA peuvent imprimer du $ et donc peuvent servir les intérêts sans limite… L’UE sombrera à travailler pour acquérir du $.
– Mais s’ils sont payés avec du papier, les Producteurs de Mat. 1ères vont arrêter ce jeu perdant pour eux.
– Les Brics sont leur réponse au fait que recevoir du papier à la place de vraies choses n’a plus aucun sens.
La baisse de la bourse et sa résultante , l’envolée de l’or sont annoncées depuis bientôt 10 ans.
Contre toute attente malgré quelques soubresauts, elle tient. Défierait-elle toute logique economique et capitalistique ? Jusqu’à quand ?
Plus que jamais la sobriété heureuse sera un objectif aussi intelligent que souhaitable.
Sans croire pour autant les mensonges manipulés du GIEC dont certains experts n’arrivent pas à se faire retirer de son “impressionnante” liste
Eh oui mon cher Charles ! Et il se pourrait même qu’acheter une maison à crédit actuellement soit rentable si l’inflation monte et dure ( ce qui a de fortes chances d’arriver, surtout dans la zone euro puisque l’euro risque bien de tendre vers zéro ). Ben oui, emprunter à 6 % serait intéressant si l’inflation retourne ( à long terme ) vers 8 ou 10 %… ou peut-être 50, 75, 100 % si l’euro s’effondre…
L’inflation est conforme à ce que j’avais prévu…
NB : pour autant, je ne tenterai pas le coup, pas à cause de l’inflation, mais à cause :
– de la politique ( normes, législations gauchistes )
– de la fiscalité ( confiscatoire )
Non, les cours de bourse ne vont pas chuter pour la simple et pure raison que les entreprises profitent de l’inflation car ils augmentent le prix des objets manufacturés ou vendus avec un pourcentage au-delà de l’inflation ce qui maintient le niveau de leurs bénéfices. Bien sûr je parle ici pour les actions des entreprises qui vendent ‘l’indispensable’, ‘l’incontournable’, (alimentaire, énergie, soins de santé de base, produits de nettoyage et d’entretien professionnels, pharmaceutiques etc) et ce sont les grosses pointures des indices. Ce que vous allez voir pour les indices ce sera du sur place avec de temps en temps quelques ‘corrections’ selon la nature des news, donc des ‘gaps down’ lesquels seront comblés les jours de ‘tranquillité’.
En deux mots les indices clôtureront en décembre à leur valeur de janvier.
Le taux de la FED n’est pas très élevé
Les marchés ont juste oublié la fin 70 début 80 quand monsieur Paul Volcker a monté les taux à 20% et a terrassé l’inflation pour 40ans
Nous n’y sommes pas encore
Je commence à penser que par l’attentisme et le refus d’assumer nos âneries, nous finiront par y venir
Bonjour Charles j’ai vendu mes shorts a 7140 sympas. On va chercher le gap de ce matin j’espere revoir les 7300. Pour y retourner