Et… voilà le communiqué d’une des dernières sociétés de gestion de SCPI qui annonce des baisses très significatives sur l’ensemble de ses SCPI.
Je vous laisse prendre lecture de ce communiqué.
La valeur de l’immobilier est en train de se faire laminer par les taux élevés, et le changement d’usage à l’égard des bureaux avec le télétravail. Mais ce n’est qu’une variable. De nombreux bureaux occupés à des activités tertiaires risquent d’être délaissés avec l’arrivée de l’IA et des chat GPT et autres machines qui vont vider quelques tours de leurs consultants et de leurs ordinateurs portables.
Communiqué de Perial.
La Banque centrale Européenne annonçait le 14 septembre une nouvelle remontée de ses taux d’intérêt d’un quart de point. C’est la 10e hausse depuis 14 mois, portant la rémunération des dépôts de -0,5 % au début de l’été dernier à 4,0 % aujourd’hui. Dans un contexte mondial de remontée de l’inflation depuis 18 mois toutes les banques centrales ont ainsi fortement augmenté leurs taux directeurs. L’ampleur et la vitesse de cette augmentation ont entraîné une flambée des taux de financement de l’immobilier, provoquant la chute du nombre de transactions et une baisse brutale des prix sur l’ensemble des classes d’actifs et dans plusieurs secteurs géographiques. Plusieurs acteurs majeurs du secteur ont d’ailleurs choisi de revoir à la baisse la valeur des parts de leurs SCPI ces derniers mois.
Au-delà des réglementations en vigueur qui imposent que le patrimoine des SCPI fasse l’objet d’une évaluation une fois par an, chaque année au 31 décembre, PERIAL Asset Management, suivant les recommandations de l’AMF au secteur, a procédé à une évaluation du portefeuille des SCPI sous gestion afin de constater leur valeur au 30 juin 2023. Cette évaluation a été conduite conjointement par nos valorisateurs internes et par des experts indépendants.
L’ensemble des experts interrogés considèrent que de nouvelles baisses de valeurs auront lieu dans le prochains mois. PERIAL Asset Management a donc projeté les évolutions du marché et leur impact sur la valeur des immeubles au second semestre 2023. Ainsi, même si les règles en vigueur ne l’imposaient pas pour la moitié des SCPI expertisées au 30 juin et afin d’éviter toute commercialisation de produit d’épargne à un prix surcoté au cours du 2e semestre de l’année, PERIAL Asset Management ajuste le prix des parts de ses quatre SCPI, dans un souci de transparence et de responsabilité.
Pour les SCPI les plus exposées au bureau :
Le prix de part de PF Grand Paris passe de 544 € à 458 €, soit une baisse de 15,8 %
Le prix de part de PFO2 passe de 196 € à 164 €, soit une baisse de 16,3 %
Pour les SCPI les plus diversifiées :
Le prix de part de PFO passe de 966 € à 880 €, soit une baisse de 8,9 %
Le prix de part de PF Hospitalité Europe passe de 200€ à 181 €, soit une baisse de 9,5 %
Ces ajustements n’affectent en rien les missions des SCPI : distribuer des dividendes à ses associés dans un objectif d’épargne long terme. Ainsi les montants de distribution annoncés en début d’année sont inchangés et les épargnants continueront à percevoir leurs revenus.
Les remontées rapide et brutales des taux ont fortement pesé sur les valorisations du secteur immobilier. Nous suivons de très près l’évolution de cet environnement économique et financier et nous avons pris les décisions responsables, en accord avec les conseils de surveillances des SCPI, pour se conforter aux situations de marchés : nous souhaitons proposer des produits d’épargne au bon prix car nous pensons que cette démarche, transparente et responsable, est la meilleure à adopter dans cette situation inédite. Nos clients associés connaissent la situation actuelle de l’immobilier et savent que les revenus distribués par les SCPI ne sont pas affectés par l’ajustement de la valeur des parts. Ces revenus reposent sur les revenus locatifs, les plus-values de cessions éventuelles et les réserves financières de la SCPI, tous ces facteurs demeurant solides. Les SCPI restent un placement de long terme. Toutes nos équipes sont mobilisées pour préserver et améliorer les fondamentaux immobiliers, financiers et environnementaux des fonds gérés.
Éric Cosserat, Président de PERIAL Asset Management.
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Perial ici
A quelques virgules près le même argumentaire chez Accimo Pierre de Bnpparibas il y a 2 mois. -17%…
en 1 mot comme en cent, les “épargnants” se sont fait rincer de15% de leur capital… et on verra en 2024 si il neva pas y avoir une deuxieme couche…
Fut un temps, pas si lointain, où soit disant les SCPI était le placement miracle, sécurisé, rentable……
Bientôt on ne vous proposera plus des SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) à rendements variables mais des LGPM (Logements Gratuits Pour Migrants)à fonds perdus.
Pour l’instant les dividendes ne baissent pas mais si les immeubles de bureau se vident, moins de loyers, moins de dividendes …
En 1996, mon mari et moi avons fait construire une maison sur une terre agricole devenue constructible donnée par ses parents; nous avons utilisé nos économies pour faire viabiliser ce terrain, avons du emprunter pour faire construire :taux 8% ! Ce fut très dur, lorsque les taux ont commencé à baisser j’ai envisagé de les renégocier, mon mari a décidé de vendre il en avait assez de tondre, peindre, repeindre, alors qu’il se sentait fatigué. Où est le problème avec un taux à 4% ? Les revenus ne sont pas suffisants, la vie trop chère, le train de vie trop élevé bref, les temps ont changé, le besoin de se loger est le même, il faudra bien trouver une solution.
Il se veulent rassuristes, en filigrane je les trouve plutôt en mode panique inavouable , et pour cause . Si les détenteurs de scpi se désengagent en masse je vous laisse imaginer la suite !
Une honte ces scpi.
J’ai perdu 17%sur Acimo pierre BNP.
Et de plus les dividendes ont baissé !
Quelle erreur…
Et c’est tellement difficile long terme…qu’on est mort avant que ça rattrape la moins value!
Il y a deux sortes de détenteurs de part de SCPI
– Ceux qui ont payé cash et n’ont pas de grosses dettes
– Ceux qui se sont endetté
Pour les premiers il est urgent d’attendre puis de continuer à investir en SCPI moins chères demain qu’hier.
Pour les seconds il ne reste qu’à serrer les fesses..
Au moment où Bernard Arnault rachète l’immeuble de HSBC avenue des Champs Elysées, au moment où une SCPI Corum Rachid immeuble entier avec un bail de neuf ans pour Ernst & Young etc
Les riches ont toujours acheté dans ces périodes de baisses aux autres propriétaires qui disaient savoir que vaudrait zéro.
Choisir son camp et s’y tenir plutôt que de virevolter et se sanctionner soi même
A croire que les dentistes, les comptables, les fonctionnaires et tous ceux qui travaillent dans des immeubles vont le faire dans la rue. Restons avec de la mesure plutôt que de répandre une peur insensée.
Certains aiment bien profitant de l’accès à certains médias faire croire et monter la mayonnaise d’une crise. Je vous l’avais bien dit… Qu’elle satisfaction !
Alors que les gens continuent à travailler dans des immeubles petits ou grands et les locataires continuent à payer leur loyer.
Que la hausse brutale des taux d’intérêt à 4% perturbe certains spéculateurs qui ont pris beaucoup de risques avec beaucoup d’emprunts et que leur situation nette devienne négative c’est leur affaire mais certainement pas les petits investisseurs ou épargnants qui ont vus dans les SCPI les revenus locatifs réguliers pour leur retraite avec peu/pas de soucis de gestion . Il ne faut pas leur mettre la peur mais plutôt leur expliquer ce qu’ils ont en mains. Merci pour eux et faites votre métier comme il faut
Tiré d’une feuille de choux sur l’épargne publiée en ligne au aujourd’hui :
“C’est officiel. CAPIMMO, qui pèse tout de même presque 6 milliards d’euros, vient d’annoncer une baisse de 11% de sa valeur liquidative alors même que le dernier bulletin trimestriel laissait à penser que tout allait plutôt pas mal.”
Surprise n° 1 : les gestionnaires mentiraient (comme les banquiers) ?
Surprise n°2 : la baisse de l’immobilier n’est pas encore finie ?
Que font nos “sinistes” (Merci Coluche…)