C’est l’AFP qui nous confirme bien officiellement le ralentissement important de la croissance en zone euro au premier trimestre.
“Ce coup de mou de la croissance en zone euro vient confirmer les craintes de la Banque centrale européenne (BCE).
Cette dernière avait dit jeudi dernier s’attendre à un essoufflement de la conjoncture en zone euro, après plusieurs trimestres de croissance plus élevée que prévu.”
Vers une prolongation des taux bas et des QE de la BCE
Du coup, il est fort probable que Mario Draghi, le gouverneur de la BCE, ne se précipite pas pour normaliser sa politique monétaire.
L’euro est fort, les taux au plus bas, et la croissance patine déjà.
En ne faisant rien, l’euro devrait baisser et le dollar remonter un peu mais pas considérablement en raison de ces histoires de transferts de flux entre USA et Eurozone sur fond de correction obligataire. C’est une idée complexe, et je vous avais tout expliqué ou presque dans cet article intitulé “Où va l’argent des riches avant une crise” ici. N’hésitez pas à le relire pour bien comprendre ces mouvements de taux de changes entre euro et dollar. Ils sont prévisibles, ce qui est plus complexe c’est le timing.
Il n’y a pas de croissance forte, saine et autonome en Europe.
Les taux ne pourront pas monter sans entraîner une immense récession.
Charles SANNAT