Toujours d’après l’agence Reuters, “les gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) sont convenus, lors de leur dernière réunion en avril, de la nécessité de défendre la BCE contre un nombre croissant de critiques, montre jeudi le compte-rendu de leurs débats, alors que la politique ultra-accommodante de l’institution est attaquée en Allemagne”.

“La politique de taux bas et de rachats massifs de titres de la BCE est vivement contestée en Allemagne, où elle est accusée de pénaliser l’épargne d’une population vieillissante et de peser sur les bénéfices des banques.

Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble est même allé jusqu’à lui imputer une responsabilité dans la percée électorale du parti Alternative für Deutschland (AfD), formation tournée à l’origine vers la dénonciation de l’euro et qui a depuis orienté son discours contre les immigrés”… L’argument allemand consistant à accuser la BCE de la montée de l’extrême droite alors que ce mouvement est évidemment lié à l’arrivée de plus d’un million d’étrangers est tout simplement un mensonge assez hallucinant, la BCE n’y étant pas pour grand-chose, d’où le soutien massif des banquiers centraux au gouverneur Draghi.

Je vous donne le lien tout en bas pour lire l’ensemble de la dépêche si vous le souhaitez. Au-delà de toutes les arguties, ce qu’il faut retenir c’est que la BCE reste relativement désarmée économiquement parlant.

La meilleure arme de la banque centrale reste avant tout la communication et la confiance qu’elle peut inspirer aux marchés, même si cette dernière repose sur du vent.

Économiquement parlant, avoir pour seule idée d’imprimer des billets et de mettre des taux négatifs ne relève pas du génie absolu.

Charles SANNAT

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