Ce n’est pas moi qui vais verser de grosses larmes de crocodile sur un projet de grosse usine qui ne se ferait pas en Allemagne.

Non pas que je me réjouisse des malheurs de nos voisins allemands, je ne souhaite de “grosse malheur” à personne et certainement pas au peuple germain.

La réalité c’est que les Allemands entraînent l’Europe (aidés beaucoup il est vrai par nos grands amis les Américains) dans une politique de fixation des prix de l’énergie totalement délirante.

Les prix de l’énergie sont tellement délirants outre Rhin que 30 % des entreprises allemandes veulent délocaliser… aux Etats-Unis !

Alors quand la “méga-usine d’Intel en Allemagne en péril après le « nein » de Lindner” selon le titre de cet article du Figaro, il n’y a pas de quoi être surpris.

Tout ceci est une évidence, et tout ceci était totalement prévisible.

“L’usine de semi-conducteurs d’Intel verra-t-elle le jour en Allemagne ? Le doute est plus que jamais d’actualité après le refus par Christian Lindner, ministre des Finances, d’accorder des crédits supplémentaires au groupe américain pour boucler son projet de Magdebourg. Berlin s’est déjà engagé à accorder 6,8 milliards d’euros de subventions. Intel, qui évoque une hausse des coûts de l’énergie et de construction, réclame désormais 10 milliards d’aides publiques. « Il n’y a pas plus d’argent disponible dans le budget », a répondu le ministre du Parti libéral-démocrate dans un entretien au Financial Times.”

Sauf qu’Intel pour produire ses microprocesseurs qui nous manquent tant a besoin de beaucoup d’énergie abondante et peu coûteuse.

Intel demande donc des aides supplémentaires pour combler les coûts de l’énergie en Allemagne.

Nein a dit le ministre.

Nein à l’installation dira Intel.

Moi je serais Manu, je passerai un coup de téléphone à Intel.

“Allo, Intel ? Nous en France on a du nucléaire pas cher”…. Venez chez nous !

Mais Manu ne peut pas, car il obéit à Olaf, le chancelier… et dans le pays de Manu, le pays qui a l’électricité la moins chère, on force tout le monde à jouer à “et si nous avions les mêmes prix qu’en Allemagne”.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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