Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Et non, je ne vais pas critiquer Gabriel Attal mais plutôt aller dans son sens, un sens plus précisément dans lequel il a tenté d’aller mais sans s’y rendre jusqu’au bout, ce que je vais faire.
Pourquoi vouloir définir la richesse si ce n’est évidemment pour la critiquer.
Derrière cette question qui semble “intelligente” de l’auditeur ” selon vous, monsieur le ministre, à partir de quel montant mensuel est-on riche ?” ne se cache aucune gentillesse, aucune bienveillance, aucune volonté de concorde, aucune envie de faire société commune entre riches et pauvres, entre ceux qui savent et ceux qui ont besoin d’être formés, entre ceux qui soignent et ceux qui ont besoin de soins etc..
Quand je veux obliger un ministre ou un politique à définir la richesse ou le seuil de revenu à partir duquel “on” devient riche, c’est pour mieux ostraciser celui qui atteindra ce seuil.
Et l’auditeur de citer le président Hollande et sa saillie crétine du “on est riche à partir de 4 000 euros”.
“Selon vous, monsieur le ministre, à partir de quel montant mensuel est-on riche ?” La question de Paul, auditeur de #Europe1Midi à @GabrielAttal pic.twitter.com/TKyoZmZQwC
— Europe 1 (@Europe1) May 10, 2023
La richesse est une notion subjective comme le beau pour beaucoup.
Ma définition personnelle est simple. Je suis riche à partir du moment où je n’ai pas de mal à payer mes factures… mais ce qui est valable pour moi et les factures de ma Dacia, ne le serait pas pour moi si je devais payer les factures d’une Maserati !
Subjective et relative.
Ainsi est la richesse.
Mais dans notre pays, nous aimons haïr et détester les riches que nous taxons de tous les maux et que nous accusons d’être à eux seuls les 7 plaies d’Egypte.
Pourtant il y a quelques principes simples qu’il faut connaître et reconnaître.
- Il n’y a que deux façons de devenir riche. Travailler beaucoup ou faire travailler l’argent. En général le mieux est de faire les deux. Et ne me sortez pas le coup des héritiers, dont l’essentiel mange l’héritage avant même de l’avoir perçu. Ce qui est obtenu sans effort n’a pas de saveur.
- Le problème n’est pas la présence de riches, mais le grand nombre de “pauvres”. La bonne question est donc de savoir si la “richesse” cela s’apprend. Et la réponse est oui. On peut apprendre à être riche. C’est même très facile.
- Pour apprendre à devenir riche, lisez le livre “L’Homme le plus riche de Babylone”. C’est passionnant et très éclairant sur ce que nous ne faisons pas, à savoir enseigner l’art de devenir riche et pas celui de détester les riches !
- Si vous haïssez les mathématiques vous serez en échec en math. Si vous détestez la richesse, vous serez en échec sur la richesse.
- Etre riche n’est pas être riche d’argent. L’argent est toujours la conséquence. Le travail toujours la cause.
- Reportez-vous à la règle 1 et travaillez beaucoup.
- Une fois que l’on a travaillé beaucoup et peu dépensé, on a mis de côté.
- Quand on a travaillé beaucoup et que l’on s’est privé pour mettre de côté on peut commencer à faire travailler l’argent à sa place en plus de son travail.
Voilà comment se crée la richesse, petite comme grande. D’abord une passion et une envie pour rendre supportable les heures de travail nécessaires. Ensuite beaucoup d’économie et de privations, des privations supportables du type pas de grosses voitures, pas le dernier portable et rien d’ostentatoire.
Si les gens sont “pauvres”, ce n’est pas parce que d’autres sont riches.
Ne voyez aucun jugement de valeur de ma part dans ces constats. Ce sont des constats. La vraie question tourne autour de l’enseignement de la richesse qui encore une fois n’est pas que financière !
C’est parce qu’ils succombent généralement à la gratification immédiate, au marketing, à la consommation de masse. Cela se voit en particulier aux Etats-Unis sur le graphique ci-dessous que je vais vous commenter.
Dans les années 50 et 60 le taux d’épargne des Américains était entre 10 et 15 %. Puis il a commencé à s’effondrer avec l’arrivée de la surconsommation de la mondialisation, de la dérégulation également de nombreux marchés. Bref, les années 80 et le libéralisme à la Reagan marquent un tournant important dans le taux d’épargne.
Il est désormais entre 4 et 5 % voire moins.
A une exception.
Le Vovid et les confinements.
Privés des magasins ouverts et de la consommation autre que “essentielle” le taux d’épargne des Américains a explosé, bondi littéralement à 35 % !
Du jamais vu… même dans les années 50 !
La conclusion n’est peut-être pas agréable à entendre mais elle est bien réelle.
Vous n’êtes pas pauvre parce qu’il y a des riches.
Vous êtes pauvres parce que vous dépensez trop.
Pour simplifier encore, il faut travailler beaucoup et dépenser peu. Mon pépé disait, un sou qui rentre, c’est un sou qui ne doit pas sortir.
Mon pépé n’était pas un “riche”, loin de là, mais il était libre, car il savait maîtriser ses dépenses, ou pour le dire autrement il savait soumettre ses envies et ses désirs à sa raison.
Nous dépensons trop. Tout simplement. C’est une tendance collective et internationale .
Le pire, ce sont nos jeunes qui couinent pour sauver le climat et qui consomment comme aucune génération n’a pu le faire avant eux.
La consommation, c’est la pauvreté des masses, et l’enrichissement de quelques ultra-riches ou de quelques centaines de multinationales dont le métier est de prendre votre argent, mais personne ne vous y force.
Si vous voulez lutter contre les riches, ne cherchez pas à les taxer sinon ils vous vendront toujours plus cher et c’est le consommateur qui paiera donc vous !
Pour lutter contre les riches, devenez riche aussi.
Travaillez, économisez, et ne consommez pas.
Couiner sur Gabriel Attal et aller au supermarché après me fait doucement et aimablement sourire.
N’oubliez pas de lire L’Homme le plus riche de Babylone.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Bonjour Charles, la bonne question est pourquoi définir un critère pour être heureux ou mal-heureux ? Est-ce utile ? Pourquoi un pauvre n’a pas le droit de manger à sa faim ou prendre une douche chaque jour ?
Que nous soyons riches ou pauvres selon les critères de “l’argent”, nous devrions être bienveillant envers tous. Si la richesse peut se partager, c’est surtout la pauvreté que nous partageons et elle n’est pas fiduciaire.
Perso je les laisse parler…Ma richesse est de pouvoir disposer de mon temps. Et ma définition du bonheur : être libre.
Bonne journée.
“Les riches c’est les méchants et les pauvres c’est les gentils.
Tout le monde veut devenir méchant alors ?” – Coluche
Globalement d’accord avec vous mais, malgré tout, deux petites remarques.
Nous ne sommes pas contraints d’acheter ce que vendent les riches ou les multinationales, semblez-vous dire. Si je souhaite me rendre en voiture dans certaines villes, je subis une contrainte à acquérir un véhicule “propre ” pour pouvoir prendre mon poste à 5 heures du matin avant le début des transports en commun.
Autre point: “ce n’est pas parce qu’il y a des riches que d’autres sont pauvres”. Dans certains cas, il peut y avoir un lien. Celui qui gagne le smic dans une région prisée par les citadins aisés qui y achètent des résidences secondaires s’appauvrira car le coût du logement y deviendra prohibitif.
– Attal, comme Lagarde, comme Yellen, etc ont des formations de juriste … alors compter … (je me demande si ce personnage sais lire un bilan …)
– Depuis des années on a des communicants. Depuis des années les (Hyper) riches sont encore plus riches : Un lien de causalité ??
– Si travailler dur faisait devenir riche, cela se saurait…
– Mon vieux prof. d’économie disait : “Pour être riche, il faut vendre du soleil et du vent (du sourire et du baratin) et faire travailler les autres”
A méditer…
Votre billet est plein de bon sens. La consommation est une drogue parmi d’ autres.
Certes pas la plus nuisible pour la santé, mais une addiction quand même…
Il y a du vrai et du faux dans ce que vous dîtes, Charles.
Le marketing créé un appel à consommer, et donc une frustration. Il faut être sacrément résistant pour ne pas y succomber. Ca ne facilite pas vraiment à faire des économies. Résister est plus difficile qu’avant, et c’est CONCU pour.
En même temps, il y a appauvrissement car la valeur des salaires baisse.
C’est prouvé, re-prouvé et sur-prouvé aux US. Mais c’est aussi vrai en France. Perso, après 40 ans de travail, je gagne moins aujourd’hui qu’en 1990, en Francs constants. L’inflation de ces deux dernières années a donné le coup de grace: les salaires n’ayant pas suivi.
Alors oui, il est PLUS difficile aujourd’hui de faire des économies.
Et en même temps, je travaille beaucoup plus qu’en 1990, et ceci avec des outils qui ont aussi augmenté la productivité.
Où est passé la différence ? La valeur créée ?
Eh bien… Dans la popoche de ces riches…
Alors oui, on les aime un peu moins aujourd’hui…
Ca n’enlève rien à la pertinence de votre recette, mais ça se dit aussi, non ?
Les gens sont énervés.
Ils savent au fond d’eux mêmes ce que raconte ci dessus. Ils le sentent, mais ils n’en sont pas conscients, ni de la quantifications, ni des mécanismes. Alors il y a comme un malaise.
Quant à l’Attal, il continue à pipoter à fond, ce qui ne va pas calmer le malaise.
Tout ceci finira bien mal en 2027.
Merci Charles pour cet édito plein de bon sens,
et je vous rejoins à 1000%.
Tout est fait pour pousser à la consommation et les pauvres sont encore plus pauvres.
Il ‘ny a pas de secret, lorsque vous mettez de l’argent de côté forcément vous vous privez en face de loisirs, restos, gadgets etc..
Quand on transpire dans son travail on connaît la valeur de l’argent à l’inverse quand on vous le donne il est si simple de le dépenser tout le problème vient de’ là !!!
Quand on lit les commentaires de certains qui envient les anciens, qui eux connaissaient la valeur de l’argent car ils avaient entendu ou vu leurs familles dans la misère, et que cette catégorie d’envieux se sentent tellement frustrés qu’ils en viennent à souhaiter qu’ils disparaissent !!! alors je me dis qu’il nous faut vite un autre homme d’état, un vrai qui aura de la poigne et pas un gamin gâté , pour redresser tout ça.
Merci Charles, vous avez bien raison de remettre certains en place.
Bonjour
Attal aurait, selon ce que j’ai entendu, une assurance vie avec 1 million 600000 euro dessus. On peut supposer que c’est pognon public donc que cet argent vient de la richesse que produisent les français.
Il ne peut pas répondre à la question à partir de quand est on riche !!
Bonjour
Que du bon sens !
“La vraie richesse, c’est posséder ce qui ne peut s’acheter.”
Bonne journée
De quels riches parlez vous? Pas des multimilliardaires qui ont bien souvent été continuent d’ailleurs de subventions diverses et variées. Je m’en fiche des riches en vrai. Il s’agit de justice sociale car plus on a d’argent plus on trouve des moyens de s’exonérer des impôts et taxes diverses.
“D’abord une passion et une envie pour rendre supportable les heures de travail nécessaires.”
Tout est dit !!!
Merci Charles
Travailler plus pour gagner plus ….on a rien vu venir !
Deux années de plus pour une retraite incertaine…heureux les survivants !
Être riche que du travail quoi …Et le chômage bordel ?
Faire travailler son argent où travailler pour de l argent…Là se situe la ligne maginot de la richesse.
Non?
Tout cela est vrai … mais la croissance est tirée par la consommation.. et sans croissance plus de travail et donc plus de revenu .. Et une vie a travailler beaucoup en se privant pour économiser et amasser son magot .. c’est vraiment une histoire de pépé plus trop audible aujourd’hui et je ne suis même pas sûre que ce soit encore pertinent alors que les 30 glorieuses sont très très loin de nous .. Sans parler du « partage de la valeur » comme on dit aujourd’hui, pas favorable au travail…
D’accord avec vous Charles, bien que pour certains les revenus trop faibles ne permettent pas d’épargner vraiment. Et d’accord avec @Michelle B au sujet des envieux: ce sont ceux qui oublient le passé de ceux qu’ils envient: les 40 voire 45h de travail hebdomadaire, les ‘4 semaines et non 5 de congés payés, et pour les écoliers de l’époque: vacances de Noël et de Pâques (pardon, d’hiver et de printemps) seulement: pas de petites vacances intermédiaires, maisons non chauffées pour beaucoup etc… c’est ce qu’ils envient? on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre!
Les vrais riches, ce sont les fonctionnaires car ils ont cet énorme avantage d’être certains d’être toujours rémunérés et donc de ne jamais devenir pauvres et cela avec des conditions et un temps de travail optimaux . Ainsi disposent-ils du bien le plus précieux : La paix de l’esprit.
j’ajouterais aussi que les moyens de paiements dématérialisés (cartes, sans contact, applications, prélèvements automatiques, paypal, virements) aident aussi à devenir pauvre car l’humain ne réalise pas immédiatement de la perte de son capital. Lorsque vous payez en cash, vous devez choisir vos pièces, billets et vous voyez immédiatement le niveau baisser.
Ce qu’il manque aussi à nos jeunes, c’est la projection dans le futur de la fin de journée, de la fin de semaine ou de la fin du mois (je ne parle pas de la fin d’année ou d’ici les 5 prochaines années).
Chaque fois que ma fille veut s’acheter des mangas, elle est prête à vider son porte monnaie à la première librairie et lorsqu’elle va à la seconde, elle regrette d’avoir trop dépensé car il y aurait une autre opportunité qu’elle aurait pu avoir à ce moment.
C’est aussi de l’éducation à faire par nous parents, savoir gérer la frustration de ne pas avoir immédiatement, et de ne pas avoir du tout, et probablement de ne jamais avoir dans cette vie.
4000 euros par jour, je considère que oui, on peut se considérer…disons, favorisé.
L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître….
Charles, si votre Dacia est rouge, vous êtes riche.
Salut Charles.
Tu écris : “Il n’y a que deux façons de devenir riche. Travailler beaucoup ou faire travailler l’argent.”
Il y en a trois. Celle que tu omets c’est : faire travailler les autres. Je ne connais pas d’artisan travaillant seul, même de longues journées qui soit devenu riche (d’argent). Par contre s’il est patron d’une bonne équipe, son revenu devient le fruit de son travail plus la plus-value de celui de ses “gars”.
Et faire travailler l’argent peut permettre de devenir très riche.
Sinon bien d’accord avec ce que tu écris sur la définition paradoxale de la richesse : Est riche celui qui dépense moins qu’il ne gagne. Richesse toute relative de bouts de ficelle ou richesse absolue de celui qui a besoin de peu pour vivre ?
J’ai pratiqué cette philosophie de vie et maintenant que je suis dans les dernières années de ma vie, je ne peux que m’en féliciter, même si je me dis que ce doit être plus difficile aujourd’hui que dans les années 60, 70, 80, c’est à partir des années 90 avec l’accélération de la complexité que ça a commencé à sérieusement déconner il me semble.
Je lis toujours tes chroniques, Charles avec un grand intérêt.
Regardez ces gens qui se ruent se battent pour des réductions sur chaussures vêtements de marques ou téléphones
Après évidemment on pleure pour payer le quotidien
D ailleurs Macron l a compris en distribuant les chèques de 100€
Si on est riche avec 4000 euros par mois, alors ATTAL est un super riche, car il a au moins 8000 euros par mois, ou pas très loin.
Et un mot est curieusement absent : aisé. Oui, entre “pauvre” et “riche” (et on peut avoir plusieurs niveaux), il y a “aisé” (là aussi avec des niveaux), qui correspond à la “classe moyenne”. Tiens, serait-ce un curieux lapsus d’employer “riche” pour “aisé” ? Car la classe moyenne se paupérise à vitesse grand V…
“”Vous êtes pauvres parce que vous dépensez trop.””
exemple le tabac.. je vois des gens réellement pauvres autant que moi et ma retraite d’agri dépenser plus de 200 euros par mois en tabac. ramené à l’année c’est ce que je dépense en matériaux de constructions. Au bout de 20 ans faites le compte.j’ai réussi avec mon épouse a restaurer une ruine pour la louer et completer la retraite…et je suis devenu riche pour certains..Par contre on n’a pas compté les heures pour le devenir..”riche”.
Un état d’esprit lamentable déjà dénoncé par jean de la Fontaine.
Là il fait 10° et il n’arrête pas de pleuvoir…
Excellent édito où le bon sens prime.
Ces journalistes sont des crétins finis, au cerveau rincé et qui sont incapables d’élever le débat. Se croient intelligents en posant des questions totalement stupides où se mélangent l’affectif, le subjectif, le matériel… Il faut toujours tout quantifier, il faut toujours trouver des responsable, des coupables… Ralebol !
Quant à Attal, c’est le toutou digne représentant de son mentor. A gerber !
La richesse est un stock et non un flux. On est pas riche si on gagne 15k€ et que l on en dépense 17K€ par mois. On est riche du stock d argent, de l’achat de la maison exempt de credit, etc. Avoir une jolie voiture payée en location par un leasing, n ‘est que du m’astuvisme !
Il ne faut pas confondre stock et flux, comme il est indiqué dans l homme le plus riche de Babylone.
Hum.. Oui la consommation aliéne. Surtout les femmes et les hommes par voie de conséquence. Mais il vaut mieux partir dans la vie avec un héritage qui vous evite d’avoir à payer un loyer que sans. Et puis oui travailler dur si vous récoltez les fruits de la plue value de celui-ci. Ce qui n’est pas le cas dans les différents secteurs économiques. Pas si simple.
il ne faut pas tourner autour du pot, nous vivons dans un monde ou la richesse des uns se fait sur le dos des autres point barre,il y a des seuils de vie dans cette société que beaucoup n’atteignent pas! ça me rapelle un collégue qui ne comprenait pas pourquoi je voulais acheter alors que je touchais un plus du smic en gros tes pauvre et contente toi de ta situation….notre monde c’est ça depuis la nuit des temps.
Cette règle de travailler beaucoup (avec une bonne gestion de dépenses) ne vaut plus aujourd’hui. C’est même carrément obsolète.
Pourquoi ? Et bien parce que tout est fait depuis au moins 20 ans pour que les gens qui veulent créer leurs entreprises, ou affaires coulent.
Taxes, impôts, règlementation, tracasserie administrative, contrôles, aspirent jusqu’à la dernière goutte de sueur de celui qui passera 70 heures minimum par semaine à essayer de fabriquer de la richesse.
Même l’indicateur statistique des 7 ans de vie d’une boîte confortant sa pérennité ne vaut plus aujourd’hui.
Je ne pense pas que l’on ait à ce jour une génération spontanée de travailleurs devenus des nouveaux-riches.
Pour vivre proche de la Suisse, je peux vous dire que vos prix sont identiques qu’en Helvétie !
Lorsqu’ils ont mis les déclarations en ligne, les banques en ligne, la CAF en ligne, la Sécu en ligne, etc. ils avaient promis juré qu’ils n’y aurait pas de communication entre elles et qu’ils se baseraient sur les déclarations sur l’honneur uniquement.
Ils l’ont fait quand même mais curieusement quand un compte est insaisissable, car uniquement alimenté par une AAH eh bien il est quand même saisi !
Je pense qu’il est temps d’enlever le terme “dictature” du dictionnaire car c’est devenu la norme et la norme n’a pas de nom.
Merci
Faire la grève de la con – sommation (i.e. la consomation idiote) certes, mais là on entre dans une situation ou l’essentiel (manger se loger) devient inabordable même pour des personnes “dans l’emploi” (comme “ils” disent).
Pour ces personnes, cela fait longtemps que les loisirs sont un mirage. Un ouvrier de 36 en avait davantage.
Ne pas envier les “winners” d’un système qui concentre la richesse soit ; encore faut-ils que l’état ne se fasse pas leur complice et arbitre raisonablement, par la loi, entre travail et capital, ce qu’il ne fait plus depuis 1983.
Losque vous dites pour être riche il faut travailler ou faire travailler l’argent, vous dites en fait travailler ou faire travailler les autres. L’argent ne travaille pas, il permet de priver du juste fruit de son travail celui qui n’en a pas.
C’est cela, qui crée la détestation “dérich”.
Charles,
Quelqu’un de riche c’est : “Quelqu’un qui dispose d’une quantité relativement importante d’argent, ou/et de biens importants”
Ce n’est pas : “Quelqu’un qui arrive à payer ses factures avec aisance”
Sinon pour l’histoire concernant le travail, l’homme de Babylone et tout ça ok. Mais là vous faites un peu une simplification qu’on pourrait résumer par :
“vous êtes pauvre car vous ne travaillez ou n’économisez pas assez” ce qui n’est pas faux, mais l’inverse de cette définition ne rend pas forcément quelqu’un riche !
Après on peut discuter d’autres formes de richesse, en dehors de valeurs pécuniaires mais la n’est pas le débat.
Je reviens à la charge (amicalement parce ce que vos analyses sont toujours pour moi frappées du bon sens) mais là c’est pas bon. Hollande n’avait pas tout à fait tort si on considère ce qui est nécessaire pour bien vivre. Si vous additionnez: habitation + charges + nourriture, entretien et déplacements et qu’il vous reste suffisamment pour vos loisirs et autres plaisirs, alors sans être vraiment riche vous êtes à l”aise.
Aujourd’hui je situerait plus cela autour de 3000 pour une personne seule et 5000 pour un couple, 6000 s’il a des enfants.
Tout à fait d’accord Charles ! Il faut apprendre aux gens à économiser !!!
J’ai des potes au SMIC qui se plaignent des prix… mais quand je vois le gaspillage de bouffe que font certains, les forfaits “téléphone et data illimités”, les achats de fringues sur internet, les frais de vétérinaire de leurs animaux, etc…
Je me dis qu’ils se plaindraient moins s’ils avaient eu la chance d’avoir la même maman que moi, qui m’a appris à finir mon assiette avec du pain, à se passer d’habits neufs quand on n’en a pas besoin, etc… Bref, elle m’a éduqué dans la sobriété et apparemment ce n’est pas inné…
je vois que des commentaires moqueurs (drogue, frustration etc..)!
Les connards de pauvres consommeraient pour davantage s’appauvrir ?
Non de dieu les pauvres n’arrivent même plus à remplir leur réfrigérateur dès le 15 du mois pendant que les riches vont pratiquement tous les jours au resto s’empiffrer !
Je suis en accord avec Hollandouille : 4000 euros/mois pour une personne seule en 2023 c’est être riche !
Un tres bon article.
En tout cas j’adore, Charles, votre maxime.
On est tout deux sur la même longueur d’onde.
Il n’y a que les imbéciles qui ne comprennent pas que les riches sont nécessaires au bon fonctionnement d’une société car c’est eux qui financent en majorité le fonctionnement de ladite société.
Je sais pertinemment que les gauchistes de tout poil vont grincer des dents et me jeter de l’huile bouillante sur le dos après avoir lu ce qui précède, mais c’est la stricte vérité. Une société sans ‘riches’ est une société ‘pauvre’ dans tous les sens du terme.
@yannick
Avez vous comparé également ce que vous aviez en 1990 à ce que vous avez aujourd’hui : ex le smartphone est l’emblème de notre surconsommation et il y en a plein d’autres qui nous montrent notre dépendance à certaines choses chères dont nous nous passions très bien dans les années 90, et je ne parle pas de mes années…bien avant!
L’argent est un moyen et non une fin. Ce qui importe est l’usage qui en est fait. Au plan spirituel, c’est une épreuve.
“Il n’y a que deux façons de devenir riche. Travailler beaucoup ou faire travailler l’argent.”
L’argent ne travaille pas à proprement parler, il sert à faire travailler les autres.
Il aurait mieux valu dire : “Il n’y a que deux façons de devenir riche. Travailler beaucoup ou faire travailler les autres.”
Et la deuxième façon est bien plus efficace : Personne ne peut travailler plus de 24h par jour tandis que le nombre de personnes qui pourraient travailler pour soi est potentiellement très élevé.
Je suis en partie d’accord avec vos propos, mais dans la société où nous vivons, quelqu’un qui travaille beaucoup et qui gqgne 1300.00 € par mois, quand il a payé son loyer et ses charges afférentes, sa nourriture et ses frais de transport pour aller travailler. Dites moi comment il peut faire pour dépenser pour dépenser trop et dans quels domaines.
Merci
Mon medecin normand qui faisait 70 h de travail chaque semaine me disait à l”époque : Monsieur P, quand on travaille 39 h on gagne sa vie, quand on travail plus on gagne de l’argent.
J’ai suivi son conseil, et aujourd’hui ca m’a bien réussi
le problème quand je travaille et que je mets de côté, on peut dire que c’est bien, mais en fait ne faut il pas mieux tout dépenser ! En effet, sans héritier, presque toutes mes économies et biens iront à l’état, si je dépense tout, l’état n’aura rien…. Il faut donc supprimer la taxation de l’héritage ou de la mort !
Même idée que pour la propriété, je dépense peu pour acheter un bien, mais l’état se sert, si je suis locataire, l’état n’a rien…
Le pire est de payer des impôts sur ses gains et que l’argent sur lequel j’ai payé des impôts, soit encore n fois taxé.
Après être riche est subjectif, et être riche n’est-ce pas faire profiter l’économie… Donc moi petit riche, mais riche selon M. Hollande, ras le bol, de payer pour tout et de ne en avoir un “petit” retour.
Riche ou pauvre. C’est une notion très subjective.
Je suis riche par rapport à ce que j’étais à 20 ans.
J’ai frôlé la misère au début de ma vie ; j’en suis sortie par le travail. La nature humaine est ainsi faite ; il y aura toujours des plus riches et des plus pauvres.
Mais je suis dans une certaine pauvreté bien contrôlée. J’ai l’essentiel, je n’envie pas ceux qui ont beaucoup.
Les ambitieux méritent de réussir là où les timorés se contenteront de peu.
Avis partagé sur : travaillons, économisons et cessons de (sur)consommer !
En revanche, et independamment de la pratique de cet art de vivre, je suis beaucoup plus circonspect lorsque vous expliquez qu’il n’y aurait aucune correlation entre la présence de riches et celles des pauvres.
Ainsi, lorsque vous dites qu’il n’y a que deux façons de devenir riche – travailler beaucoup ou faire travailler l’argent -, j’aurais plutôt tendance à dire (hors situation d’héritage bien entendu), oui : travailler beaucoup et/ou faire travailler les autres…
Enfin, je ne crois pas un seul instant que celles et ceux qui disposent de revenus / patrimoines situés aux limites supérieures de la distribution statistique sont parvenus à se faire ‘tout seuls’.
Directement ou indirectement, une partie de la richesse produite par la collectivité nationale et/ou des individus (travailleurs notamment) leur aura été nécessaire.
Il s’ensuit d’ailleurs que, si tant est que ce fut souhaitable (ce que, comme vous, je ne crois pas), il serait impossible de généraliser un alignement revenus/patrimoine par le haut de la distribution…
Malheureusement, tout n’est pas mesurable et l’on a un peu trop tendance à mon sens à considérer que ce qui ne peut être mesuré n’existe pas…
La richesse n’est pas subjective mais relative.
On est pauvre à 60% du revenu médian par unité de consommation.
On est riche à deux fois le revenu médian.
A la louche, en France, 1100€ par UC et 3700€ par UC.
Le top 10% du côté des 4500€ et le top 1% du côté des 9000€/m
Pour un couple avec trois ados, ça place la pauvreté à 3300€ et la richesse à 11.000€.
on est riche à partir du moment où le microcosme des possédants biens et argents, vous reconnaisse comme en faisant partie. Jusque là, vous n’êtes rien.
Rien n’est perdu, ou presque.
Pour moi la richesse c’est d’arriver à payer mes factures et ce dont j’ai besoin avec un peu d’envies.
Mais, surtout, avoir une bonne qualité de vie car on emporte rien avec soi…
Attal , un des 3 prétendants au poste de premier ministre .manu est capable de tout ,rien ne nous sera epargne.Au regard de la démence macronnienne ou nous sommes tombes , soyons fatalistes et sombrons une bonne fois pour toutes.
Le besoin de consommer pour se sentir exister est aussi lié à l’individualisme imposé par l’atomisation des familles, des réseaux de solidarités locaux aux champs à l’usine à la fac au boulot au terrain de pétanque à la paroisse au petit bistrot du coin etc, aujourd’hui dès le lycée il n’y a plus de classe mais des groupes par options, le télétravail la “mobilité professionnelle” la “retraite au soleil” etc cassent tous ces liens liés à son petit territoire de France depuis des générations, qui faisaient que les gens se sentaient heureux même s’ils n’avaient pas grand chose, tant qu’ils avaient un toit de quoi remplir les assiettes et surtout de grandes familles ou réseaux de voisins collègues camarades d’études etc. avec qui affronter les périodes difficiles et célébrer les évènements heureux, malgré les petites mesquineries les jalousies les passions humaines tristes qui pouvaient agiter ces communautés stables, on ne s’y sentait pas toujours de plus en plus seul et perdu dans un monde de plus en plus hostile et menaçant, qui n’offre plus de perspective d’un avenir digne et désirable donnant envie de se battre et beaucoup bosser pour y parvenir.
La solitude imposée est la plus grande des pauvretés.
Hé Messieurs Dames, mettre de l’argent de côté ? Quand vous gagnez le smic, quand vous êtes au chômage, quand même l’essentiel est trop cher ? Combien de français ne peuvent pas se payer des vacances ?
De plus tous les humains ne naissent pas égaux, ni en droits, ni en situation sociale ni, surtout, avec les mêmes capacités intellectuelles pour mener sa vie, sans oublier la moralité qui englobe tout cela et vous avez le cocktail qui fait qu’il y a des riches trop riches et des pauvres trop pauvres.
Une société digne de ce nom devrait se donner les moyens de permettre à tout un chacun les moyens d’une vie décente, c’est le minimum. Et, si cela était, les pauvres ne vitupéreraient pas après les riches.
J’ai 77 ans, passé une vie financière décente, travaillé seul pour que mon épouse puisse s’occuper de nos six enfants … Ces six enfants sont mariés, travaillent .. et leurs conjoints aussi pour simplement arriver à joindre les deux bouts. Alors assez de moraline de nantis sur ceux qui sont supposés être fainéants. Notre pays est en déshérence profonde, non pas à cause de ces salauds de pauvres qui ne veulent pas travailler, mais à cause de cette élite totalement amorale et cupide.
Un dernier point, Monsieur Sannat Non, tout le monde ne veut pas être riche, oui, il n’est pas normal qu’il y ait des pauvres, quel que soit leur statut.
La pauvreté, selon les statisticiens, c’est 60% du salaire médian. En dehors de la polémique sur le salaire et le capital, les riches étant surement plus riche de leur capital que de leur travail, la pauvreté est un calcul sur le salaire. Donc la richesse, en terme statistique, doit aussi être relative au salaire médian. Pour l’observatoire des inégalités c’est 200% du salaire médian. Donc 3673 euros par mois pour une personne seule. Avec cette définition, Hollande avait raison, et 7.1% de la population est considérée “riche”.
Votre Pépé devait être du même moule que le mien.
On est riche de ce que l’on ne se fait pas spolier par la société de cons somation…
Encore faut il être capable d’assurer sa souveraineté.
Bonjour Mr Sannat et à tous
Votre édito est “frappé dans le coin du bon sens” , ce que vous écrivez devrait servir de bases de vie…….
Avec une petite réserve sur les achats et autres dépenses faites “pour se faire plaisir” .
Tout est fait pour pousser vers le “toujours plus” une population immature , celle-ci n’ayant “rien de spécial” pensant pouvoir “briller” en possédant “des trucs” futiles.
Rien n’a été fait pour éduquer cette population , bien au contraire ! L’intérêt de certains étant qu’ils con-sommes……
C’est là que l’on retrouve l’objet de votre édito…… Rire
La vraie richesse ne peut être obtenue qu’en profitant du travail de milliers d’individus ou en les poussant par la pub ou autres manipulations d’esprits , à acheter des gadgets qui brillent .
Gadgets prenant la forme d’une paire de chaussures
“de marque” outrageusement chères sans raison , du dernier e-téléphone …….. ou d’une voiture électrique .
Ce qui nous mènes collectivement dans le mur !
Ayant dépensé nos ressources pour du vent …….
Pour le plus grand profit d’une petite classe d’accapareurs.
Une pensée pour votre Pépé
Salutations
Tout faux, mon cher M. Sannat ! Revoyez les parcours de Arnaud, ou de Trump, et autres milliardaires : issus de familles “aisées”, soutenus par les amis d’amis… et escrocs dans l’âme. Arnaud, par exemple, après avoir profité d’une embauche dorée dans l’entreprise paternelle, a bizarrement bénéficié du soutien de la banque Lazard pour racheter Boussac, et de subventions de l’État en échange de la promesse (qu’il ne tiendra pas) de conserver un maximum d’emplois ; bien entendu, on ne lui demandera pas de rembourser ces subventions… etc.. etc… On ne peut devenir milliardaire en l’espace de quelques années sans avoir escroqué ses clients et/ou l’État !
Ce que vous décrivez, Charles c’est “comment faire des économies” et non “comment devenir riche”…
Le “riche”, au sens péjoratif où il n’est généralement pas apprécié des français, doit sa richesse a autre chose que son propre mérite : héritage pour les uns, ou pour d’autres une position professionnelle qui permet de capter sans effort une part de transaction commerciale (souvent parce que proportionnelle à la valeur marchande, et non à la quantité de travail fournie).
C’est tout le principe de l’intéressement, des royalties, des frais proportionnels, qui pose un problème moral.
Avez-vous seulement considéré que “faire travailler l’argent” consiste au fond à prélever sur des échanges une part bien souvent sans rapport avec votre propre travail ?” L’argent ne “travaille” pas, il s’agit seulement de surcoûts imposés de façon invisible ; et vous participez à ce surcoût indéfendable en faisant “travailler” votre argent.
Vous ne pouvez pas à la fois encaisser un rendement de l’argent que vous avez plus ou moins directement confié à une entreprise agro-alimentaire, et vous plaindre du prix des pâtes…
On est pas loin du ‘il suffit de traverser’ la route.
Et si le travail rendait riche l’afrique aurait la position des USA.
Globalement d accord, sauf que beaucoup s enrichissent sur le travail des autres non rémunérés à sa juste valeur. C est vous même qui parliez de la dégradation des conditions de travail.
Bien consommer voilà c’est tout un art. Mes parents m’ont appris surtout pas de précipitation si au bout d’un mois tu en as toujours envie achète mais possède l’argent le crédit c’est pour la maison ou la voiture pour le reste c’est non. Quant à la publicité, surtout sur les média demandez-vous ce que ça leur a couté et une partie de ce prix vous le payez un moyen simple ça passe à la radio à la tv donc d’office je n’achète pas et je préfère dépenser une partie à m’informer test-achats en Belgique ou encore que choisir en France
Bonjour Monsieur Sannat,
Je retrouve bien là votre bon sens et le combo honnêteté/liberté/responsabilité individuelle en arrière-plan. Bravo, c’est une bonne synthèse, comme très souvent d’ailleurs.
Je vais quand même être un peu taquin et ne voir qu’une exception à votre position récente qui consistait à critiquer les expatriés au motif qu’ils touchaient leurs retraites à l’étranger en les assimilant aux récipiendaires des aides sociales. Comment confondre un droit acquis par cotisation (imposée qui plus est) et une prestation versée (de manière laxiste…) et financée par la nation qui bosse ?
J’en parle d’autant plus facilement que je ne suis pas retraité (mais à l’étranger car ayant bien été dégoûté de la manière dont était “géré” notre pays) et donc quelque part exilé forcé…
Je continue d’apprécier bien sûr votre travail et vous en remercie.
Sincèrement.
Voila de sages paroles, il n’y a rien a ajouter.
Cependant, comme dans la vie de la famille, en général chacun doit participer aux démences (monétaires ou service) a la hauteur de ses moyens.
Pour éradiquer la pauvreté, une seule solution : le communisme.
D’abord, on extermine les plus récalcitrants et ensuite on envoie les survivants au goulag.
Alors surgira l’homme nouveau qui nous guidera vers le chemin de l’égalité.
Mais Charles on sait qui est riche en France. Ce sont les élus macroniens qui peuvent planquer ce qu’ils n’ont pas à déclarer légalement ou pas et ceux qui ont quitté la France pour des paradis fiscaux où ils séjournent plus de 6 mois par an… Donc le 1er c’est Attal.
Le serpent se dévore lui même, et ne peut aller plus loin.
Le Système a fonctionné en poussant les “Pauvres” à consommer de plus en plus au bénéfice des “Riches” qui contrôlaient le dit Système.
De fait, pour mettre en œuvre cette surconsommation, le Système a eu besoin de “Pauvres”, de beaucoup de “Pauvres” pour le faire fonctionner. “Pauvres” qui y trouvaient aussi de quoi survivre pour continuer à alimenter le Système.
Et puis le Système a atteint ses limites: les flux n’augmentaient plus.
Il a fallut réduire la part de ceux qui faisait marcher le Système. On a remplacé les “Pauvres” par des machines; de plus en plus de machines. Et ça a marché; les flux ont à nouveau augmentés; un temps.
Mais, réduisant de plus en plus la part de la matière humaine dans la production, on a créé de plus en plus de “Pauvres” qui plus est, improductifs, mais qu’il fallait “calmer”, sinon…
Panem – si peu – et Cicenses – beaucoup, sans compter Propagande et Manipulation, ont fait tenir le Système encore un temps.
Et puis, les limites de la planète ont commencé à être atteintes. Les Restes du Monde renâclaient de plus en plus à se laisser dépouiller. Pire, cédant au sirène du Système, ils prétendaient faire pareil, alors qu’on commençait à “entrevoir” la fin physique des ressources. Et celle là, elle était connue, prévue, mais tout le monde s’en foutait alors, jusqu’au moment…
Donc, devenir riche? Être riche? Pfff!
Comme disait Coluche, “la bonne hauteur c’est quand les pieds touchent bien par terre.”
Et c’était pas une blague.
En 1974, suite à la publication du Rapport Meadows, les limites de la croissance, j’avais acheté un livre intitulé: le manuel de l’anti-consommateur. Il m’a bien servi.
La vraie richesse est celle que l’on s’estime…
Beaucoup de bon sens dans votre article, Charles, mais le bon sens ne suffit pas pour devenir riche ! salarié, nous travaillons beaucoup pour un patron une entreprise : selon les cas, l’horaire plus les déplacements occupent la journée ; le soir, les W.E. travail domestique, courses, repas.
salaire légèrement supérieur au SMIG, .Retraite ? insuffisante en ayant cotisé (pour ma part 44 ans). En France, les salaires et les retraites sont bas par rapport au coût de la vie. Difficile de devenir riche dans ces conditions !.
Tous les riches que je connais sont riches, car leurs parents étaient riches. Vous ne pouvez rien contre la reproduction sociale, le système est construit autour de cela. Il y a bien sûr quelques exceptions. Même en travaillant, vous ne pouvez pas devenir riche en tant que salarié. Seuls les libéraux, commerçants et artisans peuvent le devenir s’ils font, avec intelligence, travailler les autres.
Vous êtes riche quand pour faire ce dont vous avez envie vous n’avez pas besoin de compter.
Vous n’êtes pas forcément heureux pour autant certains le sont d’autres non.