Comme vous l’avez vu, les prix du pétrole, avant de se ressaisir, avaient considérablement chuté officiellement parce qu’il y avait “surproduction”.
Or, les faits donnent tout simplement tort à cette explication.
D’ailleurs, depuis que les prix montent, l’Iran, nouveau venu sur les marchés suite à la levée des sanctions dont il faisait l’objet, a doublé ses exportations.
La véritable raison de l’effondrement des cours du pétrole n’est pas tant une raison fondamentalement économique que la conséquence d’un énorme conflit géopolitique dont on devine bien les acteurs mais moins les mobiles.
Charles SANNAT
TÉHÉRAN, 16 mai (Xinhua) — Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a indiqué que la production et les exportations de brut de l’Iran avaient presque doublé par rapport aux niveaux atteints pendant la période de sanctions, ont rapporté lundi les médias locaux.
“Grâce au Plan d’action global conjoint, la production et les exportations de brut et de ses sous-produits ont doublé par rapport aux niveaux atteints pendant la période de sanctions”, a annoncé le ministre, cité par le journal iranien Financial Tribune.
Les sanctions imposées par les puissances occidentales contre le programme nucléaire sensible de l’Iran avaient réduit la production de brut du pays à quelque 2,5 millions de barils par jour et les exportations de brut à un niveau à peine supérieur à un million de barils par jour.
Beaucoup espèrent que le développement économique de l’Iran s’accélérera maintenant que les sanctions internationales et occidentales ont été levées à la suite de la signature d’un accord sur le nucléaire iranien en juillet dernier.
Selon des responsables du gouvernement iranien, la production de brut du pays est en train de revenir à son niveau d’avant les sanctions, soit quatre millions de barils par jour.
“Nous pouvons clairement voir les avantages de la levée des sanctions pour les projets du ministère du Pétrole”, a déclaré M. Zanganeh.