Le problème de la corruption c’est qu’elle est généralement le fait des élites.
De vous à moi, je connais assez peu de sans-dents ayant des sociétés écrans au Panama ou en Asie pour échapper au fisc.
De la même façon, les sans-dents que nous sommes occupent rarement des postes leur permettant de monnayer leur immense pouvoir, ce qui n’est pas le cas de tous nos grands “goinfrosaures” de toutes les couleurs et de tous les partis.
Finalement, je me demande qui sera le plus emmerdé par la disparition de l’argent liquide…
Charles SANNAT
Le Fonds monétaire international (FMI) a présenté son rapport sur la corruption.
D’après le rapport du Fonds monétaire international (FMI) rendu public mercredi, la corruption engloutirait annuellement entre 1,5 et 2 trillions de dollars, ce qui représente environ 2 % de la richesse mondiale.
“Alors que les coûts économiques directs de la corruption sont bien connus, ses coûts indirects peuvent s’avérer encore plus substantiels”, a déclaré la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
À cause de la diminution des recettes publiques de l’État, les pays sont obligés de recourir plus souvent au financement provenant des Banques centrales, alimentant ainsi l’inflation. En outre, la corruption pourrait réduire l’accès aux marchés financiers ou augmenter les coûts des emprunts pour les États et les institutions étatiques.
Afin de résoudre ce problème, le FMI propose de durcir les lois anticorruption ainsi que d’offrir plus de possibilités au business.
Aujourd’hui, à Londres, se tient un grand sommet international anticorruption où le Premier ministre anglais David Cameron devrait annoncer des mesures pour lutter contre l’afflux d’argent sale dans l’immobilier au Royaume-Uni.