La hausse des taux fait monter l’inquiétude partout dans le monde selon le quotidien Les Echos qui s’inquiète de taux d’emprunts immobiliers qui dépassent désormais les 7 % aux Etats-Unis ce qui effectivement commence à faire beaucoup et dépasse le seuil de douleur qui déclenche… une baisse des prix.
Aux Etats-Unis la baisse des prix est déjà très rapide pour un marché immobilier d’habitude plus sujet à l’inertie. Mais il n’y a pas que le marché immobilier qui craque outre Atlantique.
Les taux d’impayés et d’incidents de crédits sont également orientés à la hausse ce qui va créer des tensions au niveau du système bancaire et donc financier.
En zone euro les taux restent bien plus bas qu’aux Etats-Unis, et en France en particulier, nous avons les taux les plus bas… quand on arrive à se faire financer, car si les taux sont bas en France, le taux d’usure fixé par la Banque de France ne permet plus de donner de crédits… notamment immobiliers.
En effet, la banque de France ne voit aucun soucis à des taux de découvert en compte à 15.83 % qui est le taux d’usure des découverts bancaires, mais trouve particulièrement problématique des taux d’intérêt pour acheter votre maison à plus de 3.03 % à…. 20 ans !
Il faut aussi noter que nous avons vécu pendant des décennies avec des taux d’intérêt largement supérieur à 5 % et c’était le cas par exemple, il n’y a pas si longtemps, en 2009 lors du dernier resserrage monétaire réel de la BCE.
Le marché immobilier peut supporter autour de 4 à 5 % sans que ce ne soit la catastrophe totale, les prix baisseront et corrigeront entre 10 et 30 % mais ce ne sera pas un crash d’anthologie surtout dans un pays comme la France où presque tout le monde emprunte à taux fixe.
Ce n’est pas le cas par exemple en Espagne où le taux variable est plus la norme.
Nous avons donc un risque de crise économique liée aux taux qui remontent là où les taux sont des taux variables ce qui fragilise considérablement tous les emprunteurs.
La crise immobilière et financière viendra des pays à taux variables.
Charles SANNAT
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Source Les Echos.fr ici
Sommes-nous devant les “Subprime” 2.0 ?
Il est même etrange que la France continue d’accepter le principe des taux fixes au detriment des preteurs.
De toutes façons, Foutriquet 1er et ses mignons n’aiment pas les gueux qui économisent sou par sou pour s’acheter un appartement, une maison.
Le propriétaire privé va bientôt disparaître sous le poids des réglementations et des normes.
Rome à disparu lorsque ses petits propriétaires terriens, toujours prêts à lever leur bouclier pour défendre la république romaine ont disparu.
Aujourd’hui, la classe moyenne est en train de disparaître, et avec elle les GJ, les sans-dents et les gueux. Bientôt tous esclaves… et il n’y aura plus personne pour défendre une république pourrie, comme à Rome.
5% d’inflation avec indexation des salaires et 8% de taux d’intérêt sont un bon contexte pour l’économie :
– Cela permet d’éviter la passivité des situations acquises car les épargnants sont incités à placer leurs économies dans des actifs utiles à l’économie qui sont les seuls à provoquer le développement économique
– Cela rend des marges de manoeuvre aux entreprises qui augmenteront les salariés efficaces et oublient les autres qui partent ailleurs d’eux-mêmes sans qu’il soit besoin de les licencier (tout le monde est content et cela se produit sans casse)
Ce contexte là a existé en France pendant longtemps (avant la calamité européenne et l’euro) mais actuellement le contexte n’est plus le même car il n’y a presque plus d’industrie et l’assistanat à outrance enlève beaucoup de motivation à ceux qui voudraient travailler.
L’inflation prévisible de 20% en fin d’année est celle d’une voiture folle qui n’a plus de frein et ce ne sont pas les “aides”, subventions et trucages des chiffres avec un endettement hors norme qui rétabliront la situation.
L’état a depuis longtemps tout misé sur l’immobilier. Accepter une baisse serait suicidaire…
Ils feront tout pour éviter cela.
Dormez sur vos 2 oreilles, ils trouverons une solution pour les propriétaires, quitte à sacrifier les locataires et primo accédants.
– 30% en France !?!? Je crois que vous hallucinez légèrement, les prix ont été mulitiplié par deux voir par 3 depuis quelques annees , l’inflation des dépenses nécessaires est démesuré pour la plupart des ménages et le chômage sera donc en hausse car la consommation en baisse et des entreprises incapable de payer de l’énergie ×10 , avec des boomers qui lâcheront petit à petit leurs logements. -30% c’est juste en considération du mécanisme de hausse de taux, autant dire négligeable sur le prix de l’immobilier.
Une hypothèse à laquelle je n’ai pas de réponse:
Est-ce que la banque de France ne verrait pas d’un mauvais œil la baisse des prix de l’immobilier en France vu que la plupart des impôts locaux sont indexés sur la valeur de l’immobilier
Certes, il existe encore des communes et collectivités locales qui sont bien gérées en France et qui encaisseraient une baisse de ressources … même si il ne faut pas oublier la hausse de leurs facture d’énergie
Mais que deviendrait la ville de Paris si l’immobilier venait à perdre 30%?
Dans quel état seraient les finances de cette ville, déjà endettée à plus de 10 milliards, si ses ressources venaient à baisser de 30%?
Et quelle seraient les réactions des citoyens de la ruralité (surtout ceux de la diagonale du vide) si l’État devait lever un nouvel impôt exceptionnel pour renflouer les comptes de la ville lumière?
J’ai dans l’idée que la banque de France ne s’occupe pas que des capacités de remboursement des particuliers qui achètent une maison ou un appartement
Ma maison achetée en 1986 m’a coûté 12,5% plus assurances et je ne suis pas mort pour autant.
La France connaîtra le même problème que les autres pays …. pour la première fois de l histoire l ensemble des actifs du pays ne suffit plus à rembourser la dette … les oat n en sont qu au début de leur hausse …. dans tous les cas le français moyen ne pourra plus acheter