Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Le dossier STRATEGIES Alerte Rouge SCPI est en ligne dans vos espaces lecteurs.

J’étais lundi l’invité d’Ecorama sur le sujet de l’indexation des salaires en raison de l’inflation !

Faut-il indexer les salaires ?

La réponse serait oui, oui dans un monde qui n’existe plus et qui était globalement celui de nos parents. Enfin les parents de ma génération.

Je parle du monde des années 70 qui n’était ni globalisé, ni mondialisé, ou chaque pays avait sa propre souveraineté, sa banque centrale, sa monnaie, ses contrôles des changes, mais aussi ses frontières ! On ne sortait pas de France pour aller en Espagne sans passeport.

Dans ce monde-là, la France produisait l’essentiel de ce qu’elle consommait.

Dans un tel environnement l’indexation des salaires qui était la norme à l’époque a permis en réalité à toutes ces générations d’après guerre un enrichissement rapide et important.

Entre temps, il ne vous a pas échappé que nous avons changé de paradigme économique. Chute du mur de Berlin, passage d’un monde bi-polaire coupé en deux par le rideau de fer, à un monde mondialisé.

Délocalisation, construction européenne, disparition des frontières ouverture massive, perte des souverainetés monétaires en Europe, rendent toute indexation des salaires illusoire si cela devait être décidé de manière isolée.

Techniquement, l’indexation des salaires serait possible dans deux cas de figure.

Le premier, un retour au monde des années 70 avec frontières, fin de la mondialisation et réindustrialisation de chaque pays pour un fonctionnement en autonomie.

Le second une décision mondiale où tous les pays de l’OCDE par exemple décideraient de cette indexation.

Autant dire que les deux cas de figure évoqués ci-dessous sont peu probables à court terme.

Pour le reste nous évoquons également le “partage de la richesse”, et je n’ai pas forcément qu’un discours bien-pensant à véhiculer sur ce sujet.

Si tout travail mérite salaire, on oublie trop rapidement ces derniers temps que la réciproque est également vraie et que tout salaire mérite travail.

Capter une part de la richesse cela se mérite et se gagne. Il n’y a là rien d’automatique mais souvent un processus très darwinien.

La “solidarité”, les salaires “minimum”, les aides etc, font oublier cette grande réalité pourtant invariable.

Il n’y a pas d’enrichissement sans efforts.

C’est valable pour l’argent comme pour toutes les autres réussites.

Il n’y a pas de pianiste qui ne travaillent pas des heures et des heures.

Il n’y a pas de grands sportifs qui ne s’entraînent pas des heures et des heures.

Et dans ce débat sur la répartition des richesses, on explique que les salariés coûtent trop cher, ce qui est vrai, que les actionnaires prennent trop ce qui est sans doute vrai aussi, que les PDG reçoivent des rémunérations trop plantureuses, mais personne, personne ne parle des sommes que ponctionnent l’Etat !

En réalité celui qui perçoit le plus de richesse c’est d’abord l’Etat français.

Oui l’actionnaire à 80 % de toute les entreprises de France, c’est l’Etat.

En réalité, actionnaires, patrons et salariés se font ruiner… par un Etat devenu obèse et totalement inefficace mais avec notre argent.

Agents économiques, unissez-vous… contre l’Etat prédateur.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.