“États-Unis : La Fed pourrait commencer à débattre du rythme de hausse de taux” c’est le titre de cette très importante dépêche de l’agence Reuters.
“La Réserve fédérale (Fed), qui devrait opter lors de sa réunion de novembre pour une nouvelle forte hausse de ses taux, pourrait s’orienter vers un débat sur un ralentissement du rythme de son resserrement monétaire.
La banque centrale américaine est susceptible d’envoyer un message en ce sens à l’issue de sa réunion des 1er et 2 novembre alors que certains de ses membres mettent en balance les risques croissants pour la croissance économique et l’absence de réels progrès dans le contrôle de l’inflation.
“Ce débat sur la direction exacte à prendre et sur la nécessité de dépendre davantage des données va s’intensifier au cours de la dernière partie de l’année”, a déclaré James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, dans une interview accordée à Reuters il y a dix jours.
Si la présidente de l’antenne de San Francisco, Mary Daly, a reconnu vendredi que l’inflation élevée rendait “très difficile” une pause dans les hausses de taux, elle a estimé que “le moment est venu de commencer” à débattre d’un ralentissement.
Les investisseurs s’attendent largement à ce que la Fed relève la semaine prochaine l’objectif de taux des fonds fédéraux de trois quarts de points pour la quatrième fois consécutive, le portant entre 3,75 % et 4,00 %.
La vice-présidente de la Fed, Lael Brainard, a fait il y a deux semaines l’inventaire des raisons d’être prudent dans le resserrement monétaire, sans appeler ouvertement à un ralentissement ou à une pause.
Charles Evans, le président de la Fed régionale de Chicago, a de son côté mis en garde contre les risques “non linéaires” considérables pour l’économie si le taux des fonds fédéraux est relevé bien au-delà du niveau de 4,6 % que les membres du comité ont projeté en moyenne d’atteindre fin 2023.”
Alors pour le moment il est trop tôt pour affirmer avec certitude que nous atteignons probablement aussi bien le pic d’inflation que le pic de hausse de taux, mais c’est bien la première fois que la FED évoque de manière très claire la possibilité de discuter du ralentissement de la hausse.
Les marchés interprètent cela comme la déjà fin de la hausse des taux et la fin de ce cycle de resserrement monétaire.
Les marchés ont à mon avis une légère tendance à l’optimisme béat.
En effet les projections économiques de septembre montrent que 17 responsables de la Fed sur 19 estiment que les risques inflationnistes sont orientés à la hausse…
Et… “D’autres sont d’avis que même si la Fed ralentit ses hausses de taux à un demi-point de pourcentage dès décembre, le resserrement monétaire reste rapide par rapport aux standards et pourrait rapidement pousser l’objectif des “fed funds” à 5 % ou plus.”
Il ne faut pas que la FED désespère les marchés, alors beaucoup de coups de frein, et quelques espoirs en accélérant de temps en temps, au moins dans le discours.
Charles SANNAT
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Source Boursorama.com ici
Même si la FED fait une pause “pour voir” (inflation 9% et intérêts à 4,5% … donc sans impact !) ce ne sera pas le cas pour la BCE, la BoJ ou encore BoE ! Les US ont demandé un harakiri à ses colonies pour se maintenir à flot… Nos Banques Centrales obéiront.
En effet, regardez l’absence de réactions de l’Allemagne après s’être fait trancher les carotides (NSI et II) et couler leur industrie.
Regarder la France qui vend 50€ de l’électricité qu’elle se rachète 1.000€ …
Bonjour. Comme la chanson de Zanini “tu veux ou tu veux pas” Les guignols!!
Plus que deux semaines pour essayer de “sauver les meubles” lors des elections de mid-term !
Delamarche avait raison : la hausse des taux ne sera que transitoire pour répondre à la pression des marchés.
Si je comprends bien, ils vont :
1) augmenter les taux fortement, comme ils le font depuis quelques mois,
2) en disant qu’ils envisagent de peut-être, si cela va mieux, dans quelques mois, bref avec plein de “si”, de diminuer… la hausse des taux,
3) donc, au conditionnel dans un futur indéterminé, que les taux continueraient à monter, mais un peu moins vite.
Si les marchés sont optimistes avec ce genre d’annonce, cela confirme que le système financier est en état de mort cérébrale, ses derniers neurones ayant été grillés entre 2008 et 2020.
Qu’est ce qui fait qu’on augmente les taux ? , la spéculation et les mouvements de capitaux (les prétendus “investissements” ). La grande finance est seule responsable .
Toujours plus d’avidité , toujours plus de pognon ,quoi qu’il en coûte à la populace !
Si quelque chose doit nous tuer , c’est le capital !
de toutes façon il ne pourront pas faire grimper les taux jusqu’au ciel sans faire un krach majeur. Vous l’aviez déjà prédit il y a bien longtemps!!!!!!!!!!!!!!!!!heureusement vous ,vous êtes clairvoyant!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
la crise, c’est un homme se réveille chaque matin avec un doigt qui pue.
Il a lavé son doigt, mais le lendemain, ça puait encore. il y a mis du savon, sans effet, puis du détergent, toujours sans effet, puis du parfum et toutes sortes de déodorant. à la fin, toute la main est abîmée, mais le doigt pue toujours. on a éssayé toutes sortes de crème pour soigner la main, tous les savons qu’on a pu trouvé, mais le doigt pue toujours.
En fin de compte, je vous déclare : laissez tranquille ce doigt qui pue, occupez-vous en priorité… de ce cul qui gratte.