Fin d’un mystère semble-t-il autour du créateur des bitcoin-coin, et de vous à moi, je pense que la fin de ce mystère va précéder de peu la fin de cette première crypto-monnaie.

Convertissez en or sonnant et trébuchant tant que vous le pouvez !!

Charles SANNAT

Après des années de spéculation et de mystère, le véritable créateur de la monnaie numérique bitcoin a révélé lundi son identité à la BBC, The Economist et le magazine GQ: il s’agit de l’entrepreneur australien Craig Wright.

Craig Wright a fourni des pièces connues comme étant seulement détenues par le créateur de bitcoin pour prouver qu’il en était bien l’inventeur, précise la BBC.

Lors d’une rencontre avec la BBC, il a signé numériquement des messages en utilisant des clés cryptographiques créées pendant les premiers jours du développement de cette monnaie numérique.

Ces clés sont “inextricablement liées” à des lots de bitcoins connus pour avoir été créés par Satoshi Nakamoto, le pseudonyme utilisé par le créateur à l’époque.

Les médias traquent depuis plusieurs années le ou les mystérieux informaticiens qui, derrière ce pseudonyme, ont conçu en 2009 le logiciel à l’origine du bitcoin.

“Ce sont les lots utilisés pour envoyer 10 bitcoins à Hal Finney en janvier (2009) lors de la première transaction en bitcoin”, a déclaré Craig Wright pendant sa démonstration devant ces trois médias.

 

Contrairement aux devises physiques telles que l’euro ou le dollar, les bitcoins ne sont régis par aucune banque centrale, mais générés par des milliers d’ordinateurs dans le monde (un processus baptisé “minage”). Désormais utilisés par des milliers de sites Web et même certaines boutiques “réelles”, ils peuvent être échangés contre des services (payer la course d’un taxi par exemple), des marchandises ou même d’autres devises, du moment que l’autre partie à la transaction en accepte le principe.

Instrument selon ses détracteurs de tous les trafics illégaux du fait de l’anonymat des paiements, le bitcoin est par ailleurs, dans sa forme actuelle, vulnérable au vol ou toute autre opération frauduleuse, et de nombreux pays songent à en encadrer l’usage.

 

 

 

 

 

 

 

 

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