Voilà un article qui confirme la tendance lourde et de fond que j’évoque depuis longtemps maintenant sur l’avenir de l’immobilier rural.
Immobilier : victimes de leur succès, les zones rurales en pénurie de logements disponibles
“Dans sa dernière étude, le site MeilleursAgents constate une pénurie de l’offre immobilière dans les zones rurales. Depuis 2019, les stocks de bien immobiliers auraient ainsi été divisés par deux dans les villes de campagne. Paris, à l’inverse, se trouve actuellement dans une situation de sur-offre.
En se basant sur les annonces de biens immobiliers mis en vente sur SeLoger.com , MeilleursAgents vient de publier une étude selon laquelle le manque de logements disponibles s’intensifie dans le monde rural. Selon cette analyse relayée ce mardi par BFM TV , l’année 2022 serait en effet marquée par une pénurie dans les villes de campagne. Depuis 2019, les stocks de biens immobiliers en vente dans ces zones auraient ainsi été divisés par deux.
À l’inverse, Paris se trouve dans une situation de sur-offre. Les stocks de biens immobiliers mis en vente dans la capitale sont au plus haut depuis quatre ans, révèle l’étude. Un constat qui a pour conséquence une diminution anticipée de 3 % des prix de l’immobilier dans la ville lumière. À titre de comparaison, les zones rurales devraient voir leurs prix augmenter de + 5 % dans l’année à venir.
Un ralentissement des transactions immobilières
L’étude met toutefois l’accent sur le dynamisme du marché immobilier hexagonal. Avec une prévision de l’ordre d’1,1 million de ventes réalisées en 2022, le volume de transaction pourrait égaler le record historique de 2021. Dans les zones rurales, les prix ont connu une hausse non négligeable de + 8 % lors des douze derniers mois, période au cours de laquelle la capitale s’est démarquée avec une baisse de 1,2 %.
D’après MeilleursAgents, le marché français de l’immobilier devrait cependant ralentir avec une augmentation moyenne des prix estimée à + 3 % sur les douze prochains mois contre + 5,7 % lors de l’année écoulée. Le volume des transactions pourrait lui aussi diminuer légèrement : environ 950 000 ventes immobilières devraient être réalisées en France au cours de l’année à venir”.
Entre le télétravail, les prix prohibitifs de la grande ville en général, les contraintes imposées par la vie citadine sans même parler de la qualité de vie, il y a de moins en moins d’intérêt objectif à s’entasser dans les banlieues moches et déprimantes de nos immenses aires urbaines sans âme.
Je vous invite à voir ou revoir cette vidéo du JT du grenier qui date de plus d’un an.
Vous pourrez voir à quel point ce qui se passe était prévisible et anticipé par les poules de cristal.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Boursorama.com ici
Tout à fait d’accord avec vous charles
Dans ma petite ville de 2500 âmes plus un seul logement de libre à la location et les biens à vendre ne restent pas longtemps sur le marché.
De plus, notre région connaît une attractivité avec les départs des franciliens à la retraite et qui ont un beau potentiel pour l’achat de leurs nouvelles résidences. Une clerc de notaire d’une étude notariale du centre de Paris m’a confirmé qu’on quitte cette ville ainsi que sa banlieue et la demande est très forte pour le grand ouest.
On pourrait se rejouir du phénomène mais toute médaille a hélas son revers car il y a des similitudes avec l’exode anglais qui avait fait monter les prix et avait mis à mal l’acquisition de logement pour les ruraux de souche.
Et lorsqu’on vend un bien, que fait on avec le fruit de cette vente ? Les prix de l’immobilier ont tellement grimpé que replacer cet argent devient compliqué à moins de se contenter d’acheter un studio pour la valeur de votre maison.
La gourmandise sans “borne” de l’Etat associée à celle de Mme.Hidalgo ont eu raison de la prosperité des grandes villes.
Pour info facile à vérifier il existe quantité de maisons de village. Fermées ou abandonnees avec souvent un beau jardin derrière ! A acheter pour une bouchée de pain a rénover et isoler . Et si on commençait par la ??!! Alors ne nous plaignons pas .
Il est vrai qu on a 1 demande par semaine , vendre notre villa à Roquebrune sur Argens …
Là où je suis content c est de voir que Paris est en sur offre Enfin les gens de St Denis , vont pouvoir se rapprocher de les lisiers …. seront copains comme cochon ….
… Comparer tous ces chiffres à notre inflation de 6 ou 8,5% (et sans doute plus dans la vraie vie !)
Rappel : 8,5% = 1/12 … On travaille 12 mois mais ne sommes payé (en valeur) que 11 ! (… la 1ère année ! )
“”il y a de moins en moins d’intérêt objectif à s’entasser dans les banlieues moches et déprimantes de nos immenses aires urbaines sans âme.””
oui mais avec un autre corollaire. La location se fait souvent en milieu rural avec le bouche à oreille qui fait que l’on connait un tant soit peu le futur locataire. Or cette nouvelle population draine aussi pas mal de “cassos”.. Et donc, et c’est mon cas, on hésite à louer ou alors en meublé ou en bail de courte durée..
ET que penser du décret à venir sur le zéro artificialisation nette (ZAN) imposant aux collectivité de diviser par 2 tous les dix ans le rythme de grignotage des espaces naturels pour arriver à mettre un terme à l’artificialisation des sols en 2050. Bien sûr sans prendre en compte des disparité entre les villes et les campagnes.
Les prix de l’immobiliers vont continuer à grimper… les jeunes ne pourront acheter -> vous louerez et vous serez heureux (Lol)
Quel immobilier rural? Le rural à 10 km de la banlieue parisienne, le rural de Truchtersheim (anneau d’or de Strasbourg) ou le rural dans la Creuse, la Meuse, les Ardennes, le Cantal?
Une hausse de +3% dans les 12 prochains mois…. Hahaha..
Moi je prévois une baisse de -30% à – 50% … car nous parlerons alors de gens qui auront besoin de vendre et non plus de gens qui vendent parce qu’aux prix de “ouf” auxquels se négocient les biens, ils se disent que si ils trouvent un idiot pour leur donner un tel prix, il ne faut pas le rater…
Car en 2023 pour vendre, il faudra trouver un acquéreur solvable! Et ça, ça va devenir très rare dans les mois à venir… et puis aussi, bcp de proprio préféreront garder leurs biens immo tangibles plutôt que de les échanger contre une monnaie en chute libre… vous verrez…
Bercoff ce jour, ou comment transformer un village de 2200 habitants en cité dortoir immigrationiste avec forts budgets reno, la banlieue s’invite dans les campagnes
Oui! à condition que les nouveaux arrivant nous foutent la paix, à nous, nos coqs, nos ânes et nos clochers!
Une occasion de faire revivre tous les villages fantômes ….