En Allemagne, l’un des plus célèbres fabricants de papier hygiénique du pays, Hakle, a mis la clé sous la porte. Produit déjà devenu rare pendant la crise sanitaire, le «klopapier» subit désormais les conséquences de la hausse des prix du gaz et des transports.

“Assommé par les coûts du gaz et du transport, un premier fabriquant vient de déposer le bilan. Et pas des moindres : Hakle. C’est la faillite la plus retentissante depuis le début de la crise. Tout le monde connaît cette marque : «C’est un choc pour moi ! C’est le papier toilette qu’utilisait déjà ma grand-mère», confie Yvonne, une cliente d’un supermarché dans le centre de Berlin.

Cette entreprise presque centenaire, née en 1928 à Ludwigsburg, près de Stuttgart, n’a pas résisté à la hausse des prix de l’énergie. Elle était pourtant en relative bonne santé. Hakle avait dégagé 650 000 euros de bénéfices en 2020 pour un chiffre d’affaires de 80 millions”.

Et oui, le problème c’est que fabriquer du papier-cul cela ne rapporte pas beaucoup, il faut dire que si le papier toilette est un bien de première nécessité, personne ne veut dépenser trop de sous pour son auguste postérieur.

Logiquement c’est une activité à faible marge et quand les problèmes surviennent c’est vite… la merde.

L’Allemagne sous Merkel avait choisi le gaz comme énergie de transition contrairement au nucléaire et avait poussé également la France à fermer ses centrales pour que notre pays ne dispose pas d’un avantage compétitif de nature à attirer les industries grosses consommatrice d’énergie.

Conséquence les industriels ont investi des sommes gigantesques pour de nouvelles installations au gaz et il est “de reprendre les anciennes chaudières au charbon. Les fabricants sont donc piégés par la stratégie du gaz pas cher», explique le porte-parole, qui pointe aussi la hausse du prix du transport : «Le papier toilette est très volumineux et les coûts sont donc énormes. On transporte du vent pour ainsi dire.»

Vous pouvez donc stocker tout ce qui est à base de papier à commencer par le papier toilette qui est sans doute le produit le moins rentable à fabriquer et qui donc ne sera tout simplement plus fabriqué à moins que l’Etat ne finisse par faire ce qui n’est plus rentable.

Et c’est ainsi que l’on passe d’une économie efficiente à une économie de la pénurie.

Brillant résultat des technocrates bruxellois qui avaient entre les mains certainement l’une des zones les plus riches au monde, riche de savoirs, de connaissances, de compétences, de cultures.

Ils détruisent tout.

Cela commence à se voir.

L’Europe est devenue l’UERSS.

Charles SANNAT

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