“Prêts garantis par l’État : « Je ne sais pas si je pourrai payer », l’heure des comptes a sonné” nous apprend l’AFP par la Voix du Nord.
Tout d’abord quelques chiffres pour cerner l’ampleur du problème.
Selon la Banque de France, sur les près de 700 000 entreprises ayant souscrit un PGE pour plus de 148 milliards d’euros au total, le taux de défaut pourrait atteindre à peine 3 %… Bon les 3 % de défaut c’est de la théorie, car en fonction de l’évolution économique la “casse” pourrait être sensiblement plus importante.
« Comment rembourser un PGE qui correspond à 15 % de mon chiffre d’affaires quand je fais toujours 20 % de chiffre d’affaires en moins qu’avant la crise ? Ce n’est pas possible. » Patrick Bellity, patron de la fonderie Sifa Technologies, résume le dilemme auquel il est actuellement confronté.
A Bercy tout le monde semble content puisque selon le ministère « à quelques exceptions près, les entreprises ont commencé comme prévu à rembourser » !
Mais on ferait bien de ne pas crier victoire trop vite chez nos mamamouchis à l’économie car mon petit doigt me dit que cela va être nettement plus compliqué.
Les entreprises vont tenter de rembourser les premières échéances, et elles vont globalement y arriver même si cela implique de jongler, mais d’ici 3 mois pour les plus fragiles, cela ne passera plus.
“Dans l’hôtellerie-restauration, où beaucoup d’entreprises ont souscrit des PGE, une entreprise sur quatre affirmait fin juin ne pas être en capacité d’honorer ses remboursements, dans un contexte où l’inflation freine les dépenses des consommateurs“.
Quant à la médiation du crédit quand vous faites appel à ce service, aussi sympathique soit-il cela vous met en incident de crédit, cela vous ferme plus de portes que cela peut vous en ouvrir.
Du coup, les entreprises n’ont pas d’intérêt à recourir à ce mécanisme, mieux vaut pour elles demander un plan de redressement au Tribunal de Commerce car cela permet de geler les dettes, notamment celle de l’Etat et de demander un plan de sauvegarde.
Nous devrions logiquement voir une augmentation très forte à partir du mois d’octobre ou novembre 2022 des plans de sauvegarde qui permettront de “geler” les PGE.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source AFP via La Voix du Nord ici
Bonjour. Reculer pour mieux sauter!!!!!!!! Mascarade!!!!!!
Ce chiffre de 3% n’est pas crédible. Il est même faux comme tous les prix pratiqué par les marchés boursiers (qui sont soviétisés).
L’Etat français a cherché à instaurer le chaos économique, puis social voire politique en France, il y parvient avec jupitérius.
Nous chutons, les plus courageux dénoncent cette opération suicide dans un grand silence médiatique des journaux qui se bornent à enfoncer des portes ouvertes à leur une.
C’est le “crédit” lui même qui est à mettre en cause .Cette solution a été bénéfique POUR TOUT LE MONDE jusqu’aux crises , mais maintenant le système a montré ses limites (crise du capitalisme ).
Beaucoup d’ entreprises n’ont pu vivre qu’avec un crédit permanent , mais ce n’est plus une solution saine , celui ci devenant de plus en plus cher et l’économie de plus en plus précaire .
Après la dette d’Etat roulée, vient le tour des entreprises
Bonjour,
3% de 148 milliards, ça fait quand même près de 4,5 milliards, non ? Une paille quoi… mais si Bercy est content… pourquoi pas…
Ce n’est pas que l’état francais, c’est coordonné par les banques centrales, comme le covid. Covid qu’elles vont laisser tomber, tout est maintenant prêt pour que la crise économique soit encore plus conséquente que les deux précédentes. On va empêcher les gens de revenir pleinement au travail et on va faire en sorte que ceux qui avaient des petites boites coulent et soient noyés sous les dettes. Puis on va mettre en place les devises numériques.
Ils ont pratiqué la carotte pendant des décennies mais face au dépassement du pic énergétique ils optent maintenant pour le bâton.
Reste que certains états ne le voient pas ainsi. Et bien malin celui qui pourra prédire le futur.
M’est avis que beaucoup d’entre vous se fourrent le doigt dans l’œil.
D’une, les États ne sont aucunement prêts à l’action. Ils attendent de voir ce qui va se passer pour réagir. Et ils attendent aussi l’extinction des baby-boomers pour dire que ça ira mieux après.
De deux, à tous ceux qui vantent (ironiquement) ce message du great reset et son fameux discours selon lequel vous n’aurez rien et vous serez heureux, vous faites fausse route. Ils veulent vous voir consommer, donc acheter. Ne rien avoir, à la rigueur matériellement, je veux bien, mais ils ne renonceront pas si facilement à vous voir acheter, acheter et acheter, détruire le monde pour leur profit.
Exact…je crains bien que tout ceci ait été fomenté a dessein pour forcer les petites et moyennes entreprises a mettre la clé sous la porte eût égard au taux d’endettement et de la conjoncture économique défavorable…mais bon tout ça c’est du “complotisme” hein…
Ji