D’après cet article de l’agence de presse Reuters “la société néerlandaise Philips a annoncé lundi que son bénéfice net pour le premier trimestre avait chuté d’environ un tiers par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 243 millions d’euros en raison d’une pénurie mondiale de pièces détachées et d’un rappel massif de ventilateurs.

Les ventes ont chuté de 4 %, à 3,9 milliards d’euros, le groupe basé à Amsterdam étant confronté à des problèmes de chaînes d’approvisionnement et ayant dû étendre une fois de plus son rappel mondial d’appareils respiratoires”.

Deux choses à retenir dans ces chiffres.

La première c’est que les pénuries et les problèmes d’approvisionnement peuvent faire baisser de plus de 30 % le résultat net d’une grande maison comme Philips.

La seconde, c’est que pour voir baisser le résultat de 33 %, une baisse de seulement 4 % du CA est suffisante.

Ce ratio, vous le retrouverez globalement dans toutes les entreprises soumises à des difficultés, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites.

C’est logique, car l’essentiel du chiffre d’affaires sert à payer les charges fixes des entreprises et les bénéfices sont réalisés en réalité sur les 10 à 20 derniers pourcent du chiffre d’affaires.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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